mercredi 21 juin 2017

USA 2017 : 21 juin 2017

21 juin 2017 : Scotts Bluff National Monument















 Il manque la chaleur et l'odeur du genièvre !







 La flore


 On est mieux dans notre Dodge climatisée !



 Les carrioles  des pionniers


 Mitchell Pass







 Ce n'est pas le Mont St Michel !





 Le tour de Scotts Bluff par les chemins non goudronnés 


Coucher de soleil 

Mercredi 21 juin 2017 : Scottsbluff (Nebraska) – Scottsbluff (Nebraska)

Hier, sur la route, nous nous étions arrêtés au Chimney Rock. Aujourd’hui, nous consacrerons l’essentiel de la journée au Scotts Bluff (littéralement « la falaise de Scott ») du nom du trappeur qui mourut dans cette région, malade, intransportable et abandonné par ses compagnons dans les années 1820.
Géologiquement, il s’agit du même type de formation que ce que ce nous avons vu hier, des cheminées de fées, effet du travail patient mais inexorable de l’érosion sur des roches friables. C’est ainsi qu’ont progressivement émergé  des sommets (aux apparences tantôt lunaires, tantôt dignes du Mont Saint Michel ou encore des pyramides égyptiennes), mais aussi des massifs plus compacts, qui surplombent la plaine. Ce travail se poursuit continuellement et, si vous revenez dans quelques millions d’années, vous ne trouverez plus trace de ces reliefs. Nous sommes en effet à  1 200 mètres : l’hiver il neige et il gèle, le vent souffle et l’érosion fait son effet.
Pour les migrants, le passage entre ces repères, aisément reconnaissables de loin, marquaient la fin de la « prairie » (the Great American Desert) et était vécu comme une victoire contre l’adversité, la maladie et les accidents. Mais, comme nous le disions hier, ils n’étaient pas au bout de leurs peines !
Un parc national a été créé et permet la protection de tout cet ensemble. Une route y a été aménagée qui permet d’accéder au sommet de l’une des collines d‘où l’on surplombe la plaine sur plus de 20 miles (on aperçoit au loin la Chimney Rock, distante de 23 miles). Une « prairie » immensément plate avec, lors d’une belle et chaude journée comme aujourd’hui, son jeu de couleurs, du beige sable ensoleillé des roches, au vert plus ou moins foncé des zones irriguées à nos pieds et au bleu du ciel infini. Le tout en profitant  du confort d’une voiture à l’air-conditionné (dehors, il fait 98° F soit 36° C), protégée de la poussière des chemins de terre, dont les 283 chevaux avalent les côtes sans difficulté. Rien à voir avec le charriot de nos migrants, tiré par 4 ou 6 malheureux bœufs, qui parcourrait 10 miles par jour, dans la poussière, le vent et la sécheresse.
Nous en profitions donc et faisons tout un tour autour de ces promontoires entre la vallée bien verte et les routes gravillonnées bien poussiéreuses.
De retour à l’hôtel en fin d’après-midi, nous sommes quand même bien heureux de prendre un bon verre d’eau glacée.
En rentrant de dîner, nous profitons d’un beau coucher de soleil et notre nuit dans un hôtel confortable sera plus paisible que celle des migrants sur la route vers l’ouest.






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