vendredi 9 novembre 2012

7 novembre 2012 : Obama est réélu !


Obama  triomphe !



Obama gagne : 303 + les 29 de la Floride.
Romney perd : 203 + les 3 de l'Alaska.



Et les babioles "Romney" sont en solde !


Mercredi 7 novembre 2012

A 6 h 05, le réveil sonne et avant de partir nous vérifions que Obama est toujours réélu : on ne sait jamais et il est plusieurs fois arrivé que le pays se couche et découvre le lendemain matin que le nouveau président avait changé durant la nuit. Mais pas de mauvaise surprise cette fois-ci, comme nous le confirme le grand titre de USA Today : « Obama triumphs ! ».
Une limo nous attend comme prévu pour nous mener à l’aéroport de Newark. A cette heure matinale, la circulation pour sortir de Manhattan est dégagée (ce qui n’est pas le cas dans l’autre sens) et nous arrivons tout à fait en avance pour un vol qui part à 10h18 pour Washington Dulles Airport d’où nous repartirons à 17h30 pour Paris.
Si, au début, j’avais trouvé cette attente bien longue, d’autant qu’il existe un vol direct entre Newark et Paris, je m’en réjouis maintenant car une nouvelle tempête est prévue cet après midi sur New-York, moins violente que Sandy, mais suffisamment forte pour que nous apprenions, lorsque nous arrivons à l’aéroport, que de nombreux vols de l’après midi (dont ceux sur Washington) sont annulés à cause du mauvais temps.
Pour nous, cependant, tout se passe bien et nous arrivons à l’heure prévue à Washington. Nous attendons confortablement dans le business lounge l’heure de notre départ pour Paris, non sans avoir vu dans les boutiques de souvenirs de l’aéroport que les T-shirts et autres mugs au nom de Romney sont soldés de 75 % par rapport à leur prix d’hier : bel exemple de la réactivité du capitalisme américain !
Une dernière « New England Clam Chowder » pour Sylvie qui, je pense, en aura mangé plus d’une par jour en moyenne depuis un mois, et à 17 h 30, comme prévu notre Boeing 767 quitte la « gate ».
Le vol se déroule sans problème avec un service standard tout à fait United (!) et nous apprenons, en arrivant à Roissy, que le vol direct Newark -Paris a été annulé à cause du mauvais temps sur New-York.
Il ne nous reste plus qu’à attendre notre correspondance pour Toulouse et dans quelques heures nous serons de retour à Cordes.


Et voilà, nos vacances sont terminées ! Nous pensons aux prochaines !

jeudi 8 novembre 2012

6 novembre 2012 : le metropolitan Museum et les élections


la girouette "Diane" du Madison Square Garden à New York par Augustus de Saint Gaudens



Intérieur meublé de Franck Lloyd Wright



Frederick Remington





Mary Cassatt





Winslow Homer



Edward Hopper



Georgia 0'Keeffe



Roy Liechstenstein




Andy Wahrol



Le "Metropolitan" installe son sapin de Noël


L'Empire State Building a mis ses habits rouge-blanc-bleu pour les élections





Mardi 6 novembre 2012
Le petit prince de la chanson n’aura pas à revenir mercredi : le Metropolitan est bien ouvert lorsque nous arrivons. Nous y passerons toute la journée sans voir le quart des choses qu’il y a à voir, tant elles sont nombreuses. Toutes les pièces que nous avons vues sont magnifiques et, ce qui ne gâte rien, présentées de façon très claire et très agréable. Par exemple, sans nous attarder sur les antiquités égyptiennes ou chinoises, nous sommes passés à travers des reconstitutions grandeur nature, dotées largement d’éléments authentiques, de temples égyptien ou chinois à croire être dans le lieu original.
Mais si nous sommes venus au Met, c’est surtout pour voir l’art américain avec une partie consacrée aux meubles, par laquelle nous commençons, et une partie consacrée à la peinture et à la sculpture.
La partie consacrée aux meubles retrace l’histoire de l’ameublement américain depuis le temps coloniaux jusqu’à Frank Llyod Wright. Comme nous l’avions vu à Deerfield, les temps coloniaux sont marqués par une certaine austérité (par exemple le mobilier shakers pour qui le meuble ne devait être que minimum, utile et sans ostentation). Puis, là aussi, comme nous l’avions vu à Deerfield, l’ameublement s’enrichit (Style William & Mary, Chippendale, Greek revival) en même temps que le pays, pour atteindre l’exubérance des American Decorative Arts ou du Rococo Revival des années 1850-1875, lourde et suffisante à nos yeux d’aujourd’hui, dont je ne crois pas que nous ayons, à ce point d’exubérance, l’équivalent en Europe. Nous nous attardons également sur les verreries et vitraux de Tiffany aux couleurs saisissantes et aux effets proches de l’Art Nouveau en France, avant d’atteindre l’époque de Wright et ses formes rectilignes que nous avons déjà vus dans la région de Chicago, de Pittsburgh (Falling Waters) et à Springfield (Ill.)
Quant à la peinture américaine, nous nous joignons à une conférencière qui nous fait parcourir 100 ans de peinture américaine, en commençant, là aussi, par l’époque coloniale et ses portraits, presque enfantins, réalisés par des artistes encore peu formés avant que l’influence et la formation européennes fassent faire de progrès importants illustrés par John Singleton Copley puis Gilbert Stuart, dont le portrait de George Washington a été plus que maintes fois copié et imité.
Nous nous attardons ensuite sur le tableau très connu intitulé « George Washington crossing the Delaware ». Ce tableau, réalisé 75 ans après les faits par Emanuel Gottlieb Leutze, un américain d’origine allemande, fait référence à la traversé de la Delaware par l’armée de Washington, alors sous la pression des troupes de la Couronne, le 26 décembre 1776. Evoquant un tournant de la guerre d’indépendance, destiné à exalter un sentiment nationaliste et de démocratie aux USA comme en Europe, ce tableau célèbre le courage et la détermination des troupes révolutionnaires qui marchent, Washington à leur tête, vers un futur glorieux !
Nous nous arrêtons aussi devant un tableau intitulé « View from Mount Holyoke, Northampton, Massachusetts, after a Thunderstorm », plus connu aux USA sous le nom de « The Oxbow » (le single) réalisé en 1836 par Thomas Cole, le fondateur de l’Ecole de l’Hudson. Il représente un méandre de la Connecticut après un orage avec d’un côté un paysage agricole et cultivé et de l’autre un paysage sauvage, couvert par l’orage, l’ensemble symbolisant le pays, l’est et ses espaces domestiqués d’un côté et l’ouest, qui s’ouvre à lui, avec son caractère sauvage de l’autre.
Autre tableau commenté par la conférencière, « Max Schmitt in a Single Scull » de Thomas Eakins, peintre de la fin du XIXième siècle qui est reconnu aujourd’hui comme l’un des grands de la peinture américaine, par son réalisme dans les portraits et les paysages et le choix de ses sujets, souvent en plein air.
Et, nous terminons par le portrait par John Singer Sargent, que je rangeais à tort dans la lignée des impressionnistes français, de Madame X, alias Madame Pierre Gautreau, épouse d’un des barons de la finance parisienne dans les années 1890, et l’un des « locomotives » de la « jet set » (si j’ose ces rapprochements !) parisienne de l’époque, sublimée, comme le fait remarquer notre conférencière, en objet de décoration plutôt arrogant.
Autre arrêt, devant la girouette, destinée à l’un des immeubles du Madison Square Garden alors en construction (1893) représentant Diane Chasseresse d’Augustus Saint-Gaudens. La sculpture initiale, élancée et très élégante, n’offrait pas assez de prise au vent pour son poids (1 tonne de bronze) et a due être remplacée par l’une des nombreuses copies, plus légères, faites par Saint-Gaudens lui-même. De nombreuses autres œuvres de ce sculpteur sont présentées dans le musée et font de lui le premier sculpteur américain.
C’est devant cette girouette que nous prenons un rapide déjeuner avec une vue exceptionnelle sur Central Park. Puis nous reprenons notre exploration du Met en visitant une exposition d’œuvres contemporaines, américaines ou non : Georgia O’Keeffe, que j’avais découverte à Santa Fe (NM) il y a 2 ans, Hopper, Pollock, Rockwell Kent, notre découverte d’Ogunquit et de Bennington, mais aussi Matisse, Giacometti, Picasso ou encore des artistes (par exemple un dénommé Sheeler), adorateurs probablement de la fée électricité, qui font des tableaux d’usines aux contours rectilignes.
Et nous terminons notre visite par l’exposition consacrée à Andy Wharhol “Regarding Warhol: Sixty Artists, Fifty Years,” qui coïncide avec le 50ième anniversaire de la première exposition de Warhol marquée par les fameuses « 32 Campbell’s Soup Cans » renvoyant aux boites de conserve de soupe dans un supermarché. L’exposition d’aujourd’hui présente une cinquantaine des œuvres de Warhol parmi les plus célèbres (Mao, Jackie Kennedy, des films, des photographies) et se propose de montrer l’influence qu’il a eu sur toute une génération d’artistes que ce soit dans l’esthétique (la répétition) où les sujets bizarres (« queer studies ») notamment l’homosexualité.
Et, dans tout, cela nous n’aurons rien vu des antiquités égyptiennes, de l’art européen, asiatique, africain, à part quelques icônes et une mise au tombeau de même style que celle de Monestiès mais…moins belle !
Lorsque nous rentrons à notre hôtel, les bureaux de vote vont bientôt fermer leurs portes et il est temps de se diriger chez nos amis Marschner «for the electoral night».  Comme il y a 4 ans, ils réunissent un groupe d’une douzaine d’amis (dont est exclu tout partisan républicain) pour suivre à la télévision le résultat des élections. Parmi les invités, mon ancien collègue Jacques Pellerin, venu passer la semaine à NY pour l’occasion, et un milieu plutôt artiste (Ed a chez lui quelques œuvres de Rauschenberg, Lichtenstein et Stella !) dont Alain Kirili, un sculpteur français, et son épouse, et un photographe de mode américain et son épouse. La soirée s’annonce longue car personne ne s’attend à avoir des premiers résultats au plus tôt avant minuit, peut-être même dans la matinée de demain et une conversation sympathique nous fait passer le temps agréablement quand, sur le coup de 23h10, la nouvelle tombe : le Président Obama est réélu, semble-t-il assez largement. Nous sommes tous soulagés et, après quelques libations pour fêter ce succès, nous rentrons à notre hôtel car dans 5 heures le réveil sonnera sur un jour nouveau, sans doute, mais surtout pour prendre l’avion pour la France.

mardi 6 novembre 2012

5 novembre 2012 : New York



Des camions de pompier dans New York mais vous n'avez pas le bruit !











NBC prépare la nuit des élections au Rockfeller Center



Lundi 5 novembre 2012
Nous avions mis le Metropolitan Museum à l’ordre du jour de la journée mais c’était oublier qu’il est fermé le lundi, ce que nous avons découvert une fois arrivés sur place. Qu’à cela ne tienne, nous ferons comme le petit prince de la chanson, nous reviendrons mardi.
Puisque nous sommes à la 83ième rue, nous décidons de redescendre à pied le long de la 4ième avenue (le Met se trouve, lui sur la 5ième avenue le long de Central Park). Et autant, hier, Fifth Av. m’avait semblée inégalement élégante (en tout cas, dans la partie que j’avais vue, car à la hauteur de Central Park, on trouve les adresses les plus distinguées de la ville), autant Madison Ave. (autre nom de la 4ième) est tout à fait élégante : les magasins des grandes marques (Chanel, Cartier, Gucci, etc) ou de spécialistes (par exemple, bijoux anciens ou sacs en peau de serpent véritable) le disputent aux agences immobilières (où les prix, lorsqu’ils sont indiqués, tournent autour de US$ 30 000 /m2, sans qu’il s’agisse  particulièrement du quartier) ou aux antiquaires raffinés où nous n’entrons même pas car, si nous trouvions notre miroir, il aurait un zéro de trop !
Plus bas, nous faisons un détour par le magasin de jouet FAO Schwarz et ses animaux en peluche, mais, ensuite, cela se prolétarise fortement avec les magasins de marques comme Ralph Lauren,  Coach, Calvin Klein, DKNY, Crate & Barrel, etc. Nous commençons à pouvoir entrer pour « le plaisir des yeux » comme on dit à Marrakech !
Notre promenade nous amène progressivement au Rockefeller Center : les patineurs d’hier ont disparu au profit de la chaîne NBC qui continue de préparer, à grand renfort de « red, white and blue », la grande nuit électorale de demain.
Nous nous arrêtons au Bryant Park pour déjeuner d’un très bon « Traditionnal Chicken Pot Pie » puis descendons le long de la Fifth Ave. puis de la Sixth Ave. non sans acheter quelques souvenirs de NY car, maintenant, nous sommes dans l’abordable, voire même dans le « cheap » !
Nous continuons notre promenade à pied jusqu’à la Third St. Nous aurons ainsi parcouru environ 5 miles, c'est-à-dire même pas 20% de la distance qu’auraient dû parcourir, hier, les marathoniens (dont nos croisons, dans notre promenade, divers spécimens) si le marathon avait été maintenu, avant que le froid (il fait un beau ciel bleu mais 5° C), le vent et la nuit ne décident Sylvie à rentrer en taxi à notre hôtel.
Là, petit changement de programme : Holiday Inn nous informe par mail que, suite à Sandy, l’hôtel près de l’aéroport de Newark où nous devions coucher demain soir n’a toujours pas de courant et est donc fermé, ce qui fait que nous resterons une nuit de plus ici, dans Manhattan. 


lundi 5 novembre 2012

4 novembre 2012 : de Poughkeepsie à New York


La "Palisades Parkway"





Ce que nous voyons de notre chambre d'hôtel










Quelques petits marchands ambulants dans New York





Dimanche 4 novembre 2012
Cette nuit, les USA sont passés de l’heure d’été (« Daylight Saving Time ») à l’heure d’hiver (« Standard Time ») et à 9h00 de la nouvelle heure nous prenons la direction de l’aéroport de Newark où nous devons rendre la voiture avant midi pour nous rendre ensuite à New-York, étape finale de notre périple.
Nous disons donc au revoir à Ploughkeepsie où, nous avons été surpris de l’apprendre hier soir, IBM a construit, en 1948, sa première usine d’ordinateurs et y a encore des moyens importants.
Plutôt que de prendre la route la plus directe que nous recommande le GPS, nous prenons la Palisades Parkway qui nous mène par une jolie route (« parkway ») le long de l’Hudson. Nous passons près de West Point (le Saint Cyr américain) en reprenant la route que nous avions prise en 1974 (mais il fait meilleur aujourd’hui) et il est difficile d’imaginer, à voir ce paysage de forêts dans des collines assez pentues, que nous sommes à moins de 30 Miles de Manhattan.  En descendant vers le sud, on voit un peu mieux que Sandy est passée par là et a laissé des arbres cassés, voire déracinés, et des panneaux envolés. Mais rien de très grave par rapport à ce qui s’est passé sur le littoral et la vie est redevenue normale si ce n’est l’approvisionnement en essence où seules quelques pompes sont en fonctionnement avec des queues de voitures surveillées par la police car il y a eu, dans les régions où l’essence a manqué, quelques échauffourées entre automobilistes énervés. Mais les choses s’améliorent rapidement et seront certainement rétablies pour demain, lundi.
Nous arrivons ensuite à Newark sans difficulté aucune, rendons à Alamo notre Chevrolet, qui nous aura rendu de bons et loyaux services tout le long de ces 2504 miles (4020 kms), et prenons le taxi pour l’Holiday Inn de la 6ième avenue à Manhattan (6th Avenue et 26th Street) donc dans Downtown NY.
Nous logeons au 22ième étage et, de notre chambre, nous avons un belle vue sur l’Empire State Building et, plus loin, Chrysler Building ainsi qu’une collection de châteaux d’eau en bois au sommet de chaque construction. Nous sommes bien à Manhattan mais c’est parce que nous sommes à Manhattan que notre chambre est bien plus petite que ce que nous avions l’habitude d’avoir jusqu’à présent et nos valises ont du mal à trouver une place.
A nous la Big Apple… comme dirait Rastignac !
Nous remontons Manhattan entre Fifth et Sixth Avenue. Sylvie s’arrête au Macy’s et ne trouvera pas grand-chose à son goût. Quant à moi, je monte jusqu’à Saint Patrick et Olympic Tower, en passant par Bryant Park (te rappelles-tu Kathleen de ce charmant endroit presque champêtre où nous avions, me semble-t-il, déjeuné avec toi en 2007 ?) et Rockefeller Center où les patineurs ont pris possession de la piste et où NBC prépare la soirée de mardi.
Mais certaines partie de la 5ième avenue sont moins belles et le tout est un peu hétéroclite. Michigan Avenue à Chicago est, à mes yeux,  plus élégante !
Nous terminons la soirée en dînant de clams, des fraîches et des « steamed » : nous sommes, en effet,  à nouveau au bord de l’océan !

dimanche 4 novembre 2012

3 novembre 2012 : Upstate New York




Chez FDR, à Hyde Park (NY)















... Encore des "diners" !





Samedi 3 novembre 2012
Notre matinée est consacrée à FDR, Franklin Deleano Roosevelt, qui est né dans la propriété (de près de 700 hectares) familiale de Hyde Park familiale appelée Springwood. Cet endroit a, semble-t-il, joué un rôle central sur le plan personnel pour le seul président des USA à avoir été élu 4 fois et qui a géré le pays durant des temps pour le moins tumultueux, de la Grande Crise de 29 (il a été élu pour la première fois en 1932) à la fin de la guerre (il est mort en avril 1945). Il fait partie, aux yeux de américains, de leurs plus grands présidents avec Washington, Lincoln et Kennedy.
La propriété renferme plusieurs bâtiments principaux dont la maison de FDR, la « Library » présidentielle où sont rassemblés de très nombreux documents écrits ou autres concernant FDR, et la maison habitée par son épouse Eleanor Roosevelt qui avaient pris ses distances vis-à-vis de son époux.
La « Library » est fermée et nous sommes peu intéressés par Eleanor même si elle est encore populaire, moi parce que je suis « macho » et la trouve envahissante, Sylvie parce que Eleanor n’appréciait pas JFK. Mais nous visitons « the Home of Franklin D. Roosevelt » une immense maison (2200 m2 ) qui date de 1867 et est restée aménagée comme elle l’était en 1962,  à la mort d’Eleanor : on visite une maison de la haute bourgeoisie de la première moitié du XXième siècle. Cela n’est pas inintéressant mais malheureusement ceci n’évoque pas grand chose de la grande présidence de Roosevelt. Heureusement, un petit film projeté au Visitor’s Center corrige l’impression.
Nous nous promenons autour de la maison dans ce parc immense qui surplombe la vallée de l’Hudson. Nous connaissions la contrée pour y être venus en 1974 et en 2007 (avec Kathleen), mis c’est vrai que la vallée est vraiment belle.
Les beaux « diners » sont légion dans la région. Après celui d’hier, nous en voyons plusieurs aujourd’hui et ne résistons pas au fait de déjeuner dans l’un d’entre eux : ah ! sixties , quand tu nous tiens !
Notre après-midi est à nouveau consacré à la recherche de notre miroir : une première fois, nous pensons avoir trouvé une bonne occasion mais le prix ( US$ 25.00) nous paraît anormalement bas : pour cause, le miroir est récent et surtout le dessin n’était pas peint sur le verre mais sur un papier collé à l’envers du verre. Deuxième trouvaille, moins trompeuse : la taille de la glace est idéale, le cadre assez joli bien qu’un peu lourd, le dessin tout à fait joli mais, en regardant de près, nous constations que la peinture est assez abimée sur une large portion de la glace ! Il faudra que nous revenions aux USA pour continuer nos recherches.
Après la messe de fin d’après midi, qui termine par le beau chant patriotique (America, the beautiful), peut-être parce que nous sommes à quelques jours de l’élection présidentielle, nous allons dîner dans un restaurant irlandais voisin du restaurant italien d’hier. Demain, nous prendrons la route pour New York.