lundi 31 août 2020

31 août 2020 : Saint-Jean-de-Luz et Ciboure

 

Notre journée sera consacrée entièrement à Saint-Jean-de-Luz. Le temps semble s’être remis au beau et c’est sous un beau ciel bleu que nous passerons toute la journée

L’histoire de Saint-Jean-de-Luz a été tumultueuse mais toujours orientée vers la mer. C’est elle qui a apporté à la ville la richesse grâce à la pêche à la baleine, la « course » (qui a donné le mot corsaire)  pour le compte du roi, ou les activités balnéaires d’aujourd’hui.

Elle lui a aussi apporté la misère, la ville ayant plusieurs fois (au XVIième et XVII ième siècles) été quasiment rayée de  la carte par des tempêtes dévastatrices. Malgré plusieurs projets dont un attribué à Vauban, ce n’est qu’à l’époque de Napoléon III, décidemment grand bienfaiteur de la région, qu’une digue en trois morceaux ferme la baie créant ce plan d’eau aussi calme que magnifique qui attire toujours aujourd’hui de nombreux amateurs d’activités balnéaires : paddle, pirogues hawaïennes, alias, pour moi, outrigger, ce soirs. Ou, tout simplement, bains de soleil mais bien sûr pas de surf.

Le centre-ville bordé par le port et la plage est très animé avec de nombreuses boutiques aux noms illisibles de produits locaux de fromages, de jambons, d’espadrilles ou de linge basque aux couleurs vives et qui rappellent à Sylvie ses années du Pyla.

Nous nous arrêtons dans l’église St. Vincent où s’est déroulé en grandes pompes le mariage du roi  Louis XIV avec l’infante Marie-Thérèse d’Autriche où l’on retrouve des galeries, accessibles par d’imposants escaliers extérieurs en pierre mais aussi un retable aussi riche en or qu’en nombre de statues de saints. A côté, l’ineffable Christ de Miséricorde fait piètre mine.

Nous déjeunons (la cure de merlus a remplacé celle de chipirons) dans l’un des nombreux restaurants de cette ville très touristique, mais d’un tourisme très plaisant, et revenons en longeant la plage puis en traversant le port.

Nous terminons notre journée en retournant vers le port où se trouvent l’essentiel des restaurants sans avoir, ce soir, choisi le meilleur d’entre eux.

Il est passé 21 h quand nous rentrons et le ciel est déjà bien sombre. Demain, nous sommes le 1er septembre et c’est la rentrée des classes. L’été est bien terminé et il sera passé bien vite !

 


 

 















































 

dimanche 30 août 2020

30 août 2020 : Bidart, Arcangues, Arbonne

 

Nous quittons Bayonne direction Saint Jean de Luz, et nous nous rapprochons de la frontière espagnole qui ne sera plus qu’à une dizaine de kilomètres de notre hôtel ce soir.

Nous allons longer la côte, non pas une longue côte de sable régulière mais une succession de baies plus ou moins grandes, séparées par des avancées rocheuses. Au loin, variable selon le ciel ou, plutôt, la pluie, on aperçoit les premiers plans des Pyrénées

Notre première halte est Bidart dont le centre-ville est situé en haut d’une falaise qui surplombe la mer d’une hauteur de 50 mètres. Une jolie petite chapelle dédiée à Ste Madeleine est en bordure de falaise et l’on imagine assez facilement que c’est de cet endroit que les veilleurs indiquaient aux pêcheurs la présence de baleines. A défaut de baleines, on aperçoit des surfeurs, guère plus expérimentés que ceux de Biarritz.

Une jolie petite place avec la mairie et l’église nous rappelle, par leur architecture et leur couleur blanche,  que nous sommes au pays basque sans parler du bruit de la balle contre la  « paletta » en bois de joueurs. Mais le « trinquet » est fermé ce qui nous empêche d’apprécier leur virtuosité.

Nous déjeunons à proximité de cette place centrale d’une paella car nous sommes proches sinon de Valence du moins de l’Espagne. En bas, nous retrouvons la route passante et revenons au XXI ième siècle.

D’autres petits villages ont leur charme comme Arcanques ou Arbonne, avec leurs églises et leurs galeries, ou leurs stèles discoïdales. Nous traversons Guéthary, sans nous y arrêter faute de parkings disponibles. A noter que ce village a donné son nom au chanteur d’opérette et qu’un autre chanteur non moins célèbre et de la même génération, Luis Mariano, est enterré dans le cimetière d’Arcanques.

Nous atteignons bientôt St. Jean de Luz et arrivons non sans difficulté à notre hôtel à flanc de falaise. Nous avons une belle vue sur la plage de la ville mais l’exiguïté du parking (encore lui) en bordure de vide nous inquiète un peu. Et, internet est un peu faiblard.

Nous redescendons vers le port pour dîner de produits de la mer, des chipirons à la sauce persillée et du filet de merlu et de retour à l’hôtel, nous surplombons la magnifique baie de St. Jean de Luz, et sa longue plage de sable qui s’endorment dans le silence de la nuit.

 

 

 














Bidart



Arcangues






Arbonne