lundi 31 août 2015

USA 2015 : Lundi 31 août 2015

La Route 66 de Oklahoma City à Tulsa : On the road !

 Stockyards City : Oklahoma City

 Pops : Arcadia


 Round Barn : Arcadia

 1ère station service en pierre sur la route 66 : Arcadia


 Seaba Station Motorcycle Museum : Warwick


 St Cloud Hotel : Chandler

 Voiture à vendre : Chandler

 Historic Phillips 66 Filling Station : Chandler

 Rock Cafe : Stroud

 Stroud

 Skyliner Motel : Depew

 Bristow Depot

Maison roulante !

Lundi 31 août 2015
Nous quittons OKC pour revenir vers l’est puisque nous couchons ce soir à Tulsa, une centaine de miles à l’est, plus très loin de la limite avec l’Arkansas.
Avant de quitter la ville, nous retournons à la Stockyards City où nous espérons voir un peu plus de bétail que samedi matin. C’est peut-être jour de marché mais nous arrivons sans doute trop tard car l’activité est modeste : seuls quelques camions passent qui déchargent des animaux dans les enclos où je suppose des acheteurs viendront les apprécier et les prendre. J’avais bien repéré une jolie petite vache noire au doux regard mais notre grosse voiture est trop petite pour elle.
Pour aller à Tulsa et plutôt que de prendre l’Interstate, nous préférons prendre la route 66 US qui la longe et suit pratiquement le tracé de la fameuse Road 66 de Steinbeck et des vacances des années 50. De temps en temps, nous apercevons l’ancienne route, revêtue d’herbe et bien étroite, en particulier les ponts, au regard des standards actuels. Bien sûr, la plupart des stations-services qui, pourtant,  devaient être nombreuses comme les pannes et les roues crevées, ont disparues. De même pour les hôtels et les motels, créations des années 50. Mais nous repérons souvent un panneau, un vieux garage, un hôtel, une vieille voiture qui nous ramènent 50 ans en arrière.
Sur notre route, nous nous arrêtons dans une station-service tout à fait contemporaine qui présente une collection entière de bouteilles de sodas (bien un produit des années 50) de tous genres à rendre jaloux la collection de bouteilles de Coca que nous avions vue à Atlanta. Plus loin, un arrêt à la Round Barn, immense grange ronde du début des années 1900, confirme qu’il existe une architecture des maisons rondes ailleurs qu’à Cordes, avec de belles charpentes ! Plus loin, à Sproud, nous nous régalons de Jagerschnitzel with Spätzle (en presque allemand dans le texte) spécialité inattendue du restaurant Rock Cafe, un des hauts lieux de la route 66 dans l’Oklahoma. Tout notre parcours se fait dans un paysage européen, en plus spacieux : les champs sont couverts de foin, on cultive ici du blé et les vaches mais aussi les chevaux paissent sur de belles pâtures. Mais nous sommes aux USA et nous croisons des maisons en plein sur la route !
Comme nous arrivons assez tôt à Tulsa, nous en profitons pour vérifier nos comptes et faire lessives et repassages avant d’aller dîner dans un restaurant français. Après un déjeuner allemand, cela s’imposait… !



dimanche 30 août 2015

USA 2015: Dimanche 30 août 2015

Okalhoma City et Guthrie



 Oklahoma City, dit OKC, sa skyline, son Capitole, et...




 le "Oklahoma City National Memorial".




 Guthrie : son centre ville de 1889,

 Sa prison !,


Le Stable's Café et sa publicité pour les armes à feu.

Un  avant goût de la Route 66.

Dimanche 30 août 2015

C’est dimanche, et nous allons à la messe de 10 h 00 dans la Old Cathedral St.Joseph. Vieille, l’église, construite en 1904, ne l’est pas, mais doit son nom au fait que le siège de l’archevêché a été déplacé en 1931. A noter que le parking (qui n’est pas trop grand) est réservé aux fidèles et que la police de la ville surveille, avec bonhomie, certes, mais réellement, le bon respect de cette règle. Que  penserait-on de cela dans notre chère France, bien laïque ?
L’église est en plein centre de Oklahoma City, juste à côté de l’endroit où, en 1995, a eu lieu un attentat qui a détruit un immeuble de l’administration fédérale et fait 168 morts et plus de 600 blessés. Un lieu commémoratif (memorial monument) d‘une grande et belle sobriété occupe l’espace de l’immeuble détruit.
Nous prenons la direction de Guthrie, une ville à 30 miles au nord de OKC qui a connu son heure de gloire lors de l’ouverture du territoire aux colons en devenant la capitale du Territoire de l’Oklahoma jusqu’à ce qu’un vote populaire fasse le choix, en 1931, de transférer la capitale à Oklahoma City. Il demeure de cette époque un beau district de constructions en briques, souvent joliment décorés pour montrer la richesse du propriétaire. Mais, c’est dimanche et nombre de boutiques qui occupent maintenant le rez-de-chaussée de ces maisons sont fermées. Elles n’ouvriront qu’en début d’après-midi une fois, nous dit-on, que les gens seront allés à l’église et auront pris leur déjeuner. C’est donc bien dimanche.
Quant à nous, nous déjeunons au Stables Cafe, un restaurant largement fréquenté par les locaux, qui arrivent en pick up, souvent bien portants (pour ne pas dire plus) et coiffés, pour les hommes, d’une casquette que, sans doute, ils vissent sur leur tête en se levant le matin pour ne la dévisser qu’au moment de se coucher pour la nuit. Mais,  comme je demande un verre de vin, on me répond que la loi du comté interdit la vente de vin le dimanche. C’est donc bien dimanche. Par contre, il n’est pas interdit, le dimanche, de faire de la publicité pour la vente d’armes. 
C’est donc en déambulant dans les rues qui deviennent animées que nous passons une partie de l’après-midi en passant d’une maison des années 1890 à l’autre, témoin d’un passé brièvement prospère. Guthrie, autrefois la plus grande ville à l’ouest du Mississippi, a depuis longtemps disparu des hit-parades des grandes villes du pays.
Nous finissons la journée au Texas Roadhouse à côté de notre hôtel. Expérience intéressante : comme nous exprimons notre mécontentement car Sylvie, après un certain temps,  n’avait toujours pas sa viande, le manager est venu, a fait en sorte que Sylvie ait son plat, nous a expliqué l’origine du problème et notre repas ne nous a pas coûté 16 $ pour deux (les boissons, car à OKC, les restaurants peuvent servir du vin le dimanche). C’est l’avantage de ce pays, la notion de service rendu (ou non rendu) a un sens.



samedi 29 août 2015

USA 2015 : Samedi 29 août 2015

Oklahoma City (OKC)


 sculpture moderne





 Oklahoma National Stockyards


















 National Cowboy and Western Heritage Museum : les Indiens et les Cowboys.


 Le mur antibruit de l'autoroute !



Joe's Crabshack Restaurant.


Samedi 29 août 2015

Notre journée est consacrée à Oklahoma City, la ville créée en  une seule journée, le 22 avril 1890, où ces territoires inoccupés ont été ouverts aux colons. La ville n’existait pas à l’aube du 22 avril, au coucher du soleil, elle comptait 10 000 habitants, venus s’installer sur le futur tracé de la ligne de chemin de fer.
Même si le pétrole est pour beaucoup dans la richesse de la ville, la Stockyard City, où nous commençons notre journée, en est la plus ancienne source de richesse. C’est là que se négocient encore maintenant plus de 500 000 animaux par an, ce qui en fait le plus gros centre de négoce d’animaux pour l’embouche des USA.
L’endroit n’a rien d’impressionnant : on se croirait dans Main Street de n’importe quelle ville et ce n’est pas Fort Worth qui est plus orienté vers le tourisme que le négoce. Mais, ici, on se doute, à voir les camions, et l’ensemble de l’espace vide que l’activité doit être intense les lundi et mardi qui sont les 2 seules journées de marché.
Seuls sacrifices au tourisme, des boutiques vendent de (beaux) articles de cowboys (chapeaux, boots, blue-jeans, ceintures…) et un restaurant (le Cattelmen’s Steakhouse) propose une nourriture susceptible de rendre jaloux les forts des Halles (malheureusement, ils ne prennent pas de réservation et l’attente est longue un samedi soir).  
Deuxième visite de la journée, le National Cowboy and Western Heritage Museum, un musée consacré, comme son nom l’indique, aux cowboys et à la vie dans l’ouest.
Nous sommes accueillis par la statue emblématique réalisée en 1915 par James E. Fraser, The End of the Trail, représentant un indien, épuisé, sur son cheval et  évoquant le long parcours subit par les indiens vers la déportation.
Au-delà, 3 thèmes habitent ce musée où nous avons passé près de 4 heures, tant il y a de nombreuses et belles choses à voir.
Les cowboys, au sens originel du terme, c’est-à-dire les vachers qui s’occupent des animaux que ce soit dans les ranches ou durant leur transport vers les marchés du nord. Le musée évoque ainsi la vie du cowboy, ses outils (selle, fers pour marquer les bêtes ou les ferrer, cordes pour les attraper, etc), ses habits (chapeaux, jambières pour monter, etc). Le rodéo est l’illustration aboutie de ce monde. C’est le aussi monde de notre ami de Cody, Buffalo Bill (qui n’était pas un cowboy mais éclaireur de l’armée). C’est aussi le monde illustré par les peintures et sculptures de Remington, Russel ou Schreyvogel, véritables condensés de force et de mouvement. Ces cowboys peuvent même être indiens !
Les indiens et leur culture représentée par de nombreux habits et bijoux traditionnels mais aussi des œuvres indiennes contemporaines (la population indienne compte aujourd’hui 2 millions d’habitants et se développe). Mais il y a bien sûr aussi des œuvres du  XIXème siècle, représentant les paysages nouveaux de l’ouest et ses dangers (que ce soit l’indien ou les animaux). Quelques scènes de combats avec les forces américaines aussi, mais si ceux-ci ont été très faibles (on estime que 200 000 indiens vivaient sur un territoire de 5 millions de kms, surveillés par 12 000 soldats américains !).
Le cowboy immortalisé par les Westerns qui, au nom de la loi, au risque de sa vie et grâce à son courage et sa hardiesse, chasse les indiens ou les brigands. Le Western, une invention de réalisateurs qui ignoraient tout de la vraie vie de l’ouest (dans une séquence d’un film, un indien a même des yeux bleus) mais si bien illustrée par John Wayne ou Gary Cooper ! Le musée expose quantités d’affiches et d’objets ayant servis à la réalisation des films.

Et pour terminer la journée placée sous le signe des cowboys, nous dînons de ….. crabes à un Joe’s crab shack semblable à celui que nous avions découvert l’an dernier à Jacksonville en Floride.