mercredi 31 octobre 2012

30 octobre 2012 : de Deerfield à Springfield (Massachussetts)

 Un écureuil à Deerfield



Un bel immeuble  de Springfield



Quelques achats de nos brocantes



La taverne "Publick House" de Sturbridge















Le magasin "Yankee Candle"



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Mardi 30 octobre 2012
Notre nuit avec Sandy (sic) n’a pas été si agitée que cela - tout au plus quelques moments de pluie forte – et nous nous réveillons avec de l’électricité, sans vent et un temps presque clair.
Dehors, la vie semble être redevenue normale et nous décidons de partir vers le sud, jusqu’à Springfield (Mass). C’est la ville où a été inventé le basket-ball, en 1891. Mais, avec plus de 150 000 habitants (et 600 000 pour l’agglomération), c’est surtout la plus grande ville de la partie occidentale du Massachussets, et la troisième ville de l’Etat. Avec Hartford (Ct), elle est au centre du « Knowledge Corridor » constitué de plus de 30 établissements universitaires et où se concentrent de nombreuses  start-up.
C’est à Springfield qu’a été réalisé le premier dictionnaire Webster (l’équivalent de notre Larousse), toujours édité ici. C’est là que se sont développées les premières utilisations de pièces standard ce qui devait déboucher sur la production industrielle de masse.
Le centre de la ville est typique des villes importantes américaines, avec ses grandes rues qui se croisent à angle droit, bordées d’immeubles de bureaux, vides de piétons (ils travaillent dans les bureaux au dessus) et de voitures (elle sont parquées dans les garages en dessous).  On note un immense bâtiment des années 1 925, siège social de Massachusetts Mutual Life Insurance Company, un des grands de l’Assurance Vie mais aussi Retraite aux USA. Un peu en périphérie, on trouve des anciennes usines (faites de briques rouge, un peu comme nos usines du Nord), pour la plupart bien rénovées et, au loin, se dessinent les cheminées d’une centrale à charbon.
Un peu en hauteur sur la ville se trouve tout un quartier de maisons (Mapple Heights) bien rénovées qui vont des années 1880 (« painted ladies » comme à San Francisco) aux années 1930 (qui font penser à l’architecture de Wright).
Nous continuons notre route vers Sturbridge connu pour son Old Sturbridge Village, l’un des plus grands des villages reconstitués consacré à la vie au XIXème siècle comme on en trouve souvent aux USA, d’ailleurs bien faits et très didactiques, avec leurs incontournables bâtiments comme la ferme, le moulin, l’école, le temple, la forge, l’imprimerie, etc…
Mais, si nous nous intéressons à Sturbridge aujourd’hui, c’est que nous sommes toujours à la recherche de notre miroir traditionnel, que, malgré plusieurs magasins plutôt grands et bien fournis, nous ne trouverons pas : il faut dire que nos sommes exigeants et souhaitons qu’il ne soit pas trop gros (pour qu’il trouve sa place à Cordes), avec de préférence un paysage, peint sur verre (le fait d’être peint su verre, c'est-à-dire en reverse painting, n’est pas le critère le plus difficile) et en bon état alors que ce genre d’objet date plutôt de la fin du XIXième. Nous trouvons plus facilement un badge Kennedy qui trouvera sa place sur le frigidaire de la maison.
Nous trouvons également de quoi déjeuner, dans un restaurant situé dans une maison de 1 771  et mangeons, dans une atmosphère élégante, un copieux « Turkey Diner » typique de Thanksgiving avec sa dinde, sa farce, ses cranberries et sa gravy.
Nous remontons ensuite vers le nord en prenant notre temps et traversons des régions entières qui ont été dévastées par Irene, l’an dernier, ce qui leur donne un air de désolation (des kilomètres carrés d’arbres morts, arrachés ou coupés à mi-hauteur) sans commune mesure avec les petits, en tout cas ici, dégâts de Sandy (de temps en temps une branche tombée par terre et beaucoup de feuilles et de poussière sur les routes, toutes d’ailleurs bien dégagées).
Nous regagnons notre hôtel vers 18 h 00 ce qui ne nous laisse pas assez de temps pour visiter vraiment le magasin Yankee Candle dont nous reportons  la visite à demain.
Les (bonnes) habitudes se prenant vite, nous dînons dans notre suite en regardant les nouvelles toutes consacrées à Sandy…. !

mardi 30 octobre 2012

29 octobree 2012 : Sandy arrive











L'arrivée de Sandy





Lundi 29 octobre 2012
Cette nuit, la côté du New Jersey et la ville de New-York ont commencé à être touchées par les vents et la pluie générés par l’ouragan Sandy. Le centre de l‘ouragan est encore loin, à plus de 500 miles des côtes, mais, du fait de sa puissance, les vents s’enroulent autour de l’œil de l’ouragan sur un rayon de près d’un millier de kilomètres, ce qui, en plus de sa rencontre avec de fortes masses d’air venant du nord et de l’ouest, lui donne son caractère historique.
Les prévisions pour Deerfield tablent sur des vents et pluies violents à partir du début de l’après midi. Historic Deerfield est bien sûr fermé et les employés sont mobilisés pour protéger les maisons historiques (les volets extérieurs n’existent pas aux USA) et mettre à l’abri les collections.
Nous partons en direction de Amherst (une jolie ville universitaire avec ses pelouses et ses belles maisons apparemment habitées par des étudiants) et Northampton (à proximité de la Connecticut) en ayant un œil sur une petite liste de brocantes que Sylvie a établie et un autre œil sur le ciel, la pluie et le vent. Nous ne trouvons qu’une brocante ouverte mais n’y achetons rien. Par contre, au vu du ciel, Sylvie pense qu’il pourrait ne pas être très prudent de rouler ce soir dans une zone où les quelques restaurants qui existent seront très certainement fermés. Nous nous arrêtons donc faire des réserves de nourriture pour notre dîner.
Nous déjeunons dans un restaurant de poissons (nous sommes dans le Bay State même si nous sommes dans sa partie occidentale). Bien que recommandé par AAA, le restaurant n’aura servi que 2 tables, dont la nôtre, ce midi : les gens restent en effet chez eux et ne bougent pas. Même le magasin Yankee Candle et le siège social mondial de la chaîne à côté, sont fermés. Et c’est vrai que le temps de manger, la pluie et le vent ont forci et nous rentrons nous abriter en roulant prudemment sur l’Interstate presque déserte.
Nous passons l’après midi tranquillement et confortablement dans notre suite, pas plus petite que celle de Rutland et toute aussi confortable, à faire du courrier en suivant sur Weather Channel l’évolution de Sandy. Pour ce qui nous concerne, nous ne devrions pas être touchés par les inondations mais le vent (des bourrasques à 80 km/h) et les coupures de courant provoquées par la chute des arbres semblent être les risques les plus importants : d’ailleurs on nous a donné des torches électriques et des bougies au cas où.
Et, nous terminons notre journée en dînant devant la TV grâce à nos achats de ce matin alors que le vent et, parfois la pluie, se font entendre pendant que Weather Channel (pour qui c’est un grand jour aujourd’hui et dont nous voyons les reporters être de plus en plus mouillés et entourés d’eau au fur et à mesure de leurs interventions) nous montre NYC en train d’être envahi par la mer sous l’effet de l’ouragan et de la forte marée et progressivement s’obscurcir au fur et à mesure des coupures (volontaires ou non) d’électricité.
Mais, ici le sentiment est beaucoup plus tranquille car nous sommes loin de la côte et loin du passage prévu du centre de Sandy même si le patron de l’hôtel (« innkeeper ») a décidé, par précaution, de passer la nuit avec nous dans l’hôtel.
Et effectivement, la nuit se passera sans encombre aucune, ni même panne d’électricité !

lundi 29 octobre 2012

28 octobre 2012 : de Bennington (Vermont) à Deerfield (Massachussetts)



Au revoir le Vermont, re-bonjour le Massachussetts.














Le centre historique de Deerfield (Massachussetts)




Dimanche 28 octobre 2012
C’est dimanche, le jour du Seigneur, et la première chose que nous faisons après avoir dit au revoir à notre « four chimeys inn » est d’aller à la messe. L’assistance est plus importante que ces derniers samedis et s’agissant d’une célébration, c’est  dire une fête, ce qu’est la messe, c’est tant mieux.
A la sortie, nous échangeons, comme toujours, quelques mots avec le célébrant qui nous répond dans un français tout à fait correct et nous dit avoir passé 3 ans de formation au « séminaire diocésain du Mans ».
Sous un ciel moins gris qu’hier, nous prenons ensuite la direction du sud et quittons le Vermont (un état qui nous a beaucoup plu par son caractère rural, voire un peu frustre, son atmosphère cool et ses paysages splendides de lacs, de montagnes et de forêts) et nous retrouvons le Massachusetts. A part le nom des candidats aux différents postes soumis aux élections du 6 novembre, les paysages de cette partie de l’Etat ne sont pas beaucoup différents de ceux du Vermont et l’on retrouve les mêmes montagnes et les mêmes rivières. A propos de rivière, je m’interroge pour savoir pourquoi les rivières ici sont beaucoup plus larges et ont des débits beaucoup plus élevés qu’en France sans pour autant être plus longues  (Pleut-il plus ? Y-a-t-il moins de vallées ce qui fait que l’eau se concentre en moins d’endroits ? Les pentes sont-elles plus fortes ? Si vous avez des explications, elles sont les bienvenues….).
Nous suivons la piste des indiens Mowak (« Mowak trail ») qui nous mène à Greenfield (Mass.) et nous passons près d’une réserve indienne. Mais, pour déjeuner, nous restons asiatiques et mangeons cette fois chinois (le seul restaurant listé dans le Guide AAA pour Greenfield !) et arrivons à Deerfield (Mass.) notre destination pour aujourd’hui.
La ville de Deerfield a été habitée depuis les années 1660 et a longtemps été le point le plus septentrional de la présence anglaise face aux français et aux indiens d’où des escarmouches continuelles.
Une partie de la ville, Historic Deerfield, comprend de nombreuses maisons de l’époque coloniale et le village est organisé pour découvrir ces différentes maisons et la façon de vivre au tournant des années 1800. Malheureusement, du fait de Sandy, le village sera fermé 3 jours à partir de demain lundi de peur des inondations et des dégâts de la tempête. Il faut dire que la ville a été dévastée l’an dernier par l’ouragan Irene (notre hôtel, la Deerfield Inn, n’est pas encore entièrement réparé) et tout le monde en a été traumatisé.
Dans ces conditions, nous avons tout juste le temps de rapidement visiter les salles du musée consacrées aux arts textiles de cette époque (y compris les patchworks), d’autres consacrées aux meubles (avec des détails intéressants sur l’évolution du style dans les années 1780 / 1790 où, sous l’influence de la découverte des ruines de Pompéi et d’Herculanum,  les milieux élégants en Europe comme ici ont rejeté le style rococo pour opter pour un style plus classique, d’autant plus apprécié ici qu’il évoquait un idéal démocratique.
Nous visitons également une maison (bleue) qui a été continuellement habitée de 1725 à 1962 et où chaque pièce est meublée de façon à montrer l’évolution de la façon de vivre au fur et à mesure de l’évolution économique de la région : aux confins de la colonie en 1725, avec peu de moyens de subsistance dans une région de conflits, à 1815 où la société industrielle commence à poindre avec, y compris dans cette région, l’émergence d’une petite bourgeoisie qui souhaite montrer sa (relative) richesse.
C’est bien dommage de ne pas pouvoir passer plus de temps que ces quelques heures dans le village car il y a encore de nombreuses maisons à visite mais « Mother Nature » commande :  nous apprenons en sortant de la visite que « New-York City is closed » (en fait, tous les transports en commun y compris métro et train sont arrêtés à partir de 19H00 ce soir).
En dînant dans un restaurant situé près d’un grand centre Yankee Candle (la marque US des bougies fantaisie), nous nous interrogeons sur le temps que nous aurons dans les jours qui viennent…et si nous pourrons bouger. Nous verrons bie

dimanche 28 octobre 2012

27 octobre 2012 : de Bennington à Brattleboro (Vermont)





Des ponts couverts dans le Vermont









Le plus grand pont couvert du Vermont sur la West River





Samedi 27 octobre 2012
Si le ciel est bien bleu au moment où je me lève, il est beaucoup plus gris lorsque nous prenons la route en direction de l’est pour traverser la montagne jusqu’au New Hampshire. Très vite, la route monte et les plus hauts points de notre route sont dans le brouillard. Nous sommes, bien sûr, à nouveau dans la forêt mais, cette fois ci, les arbres ont perdu leur belle couleur : c’est l’univers du gris sur gris qui n’est pas sans charme non plus et nous rappelle que la nature attirante de ce pays, au moment des belles couleurs d’automne, ne dure qu’un moment. Et, ceci, sans parler de la neige l’hiver ou des tempêtes comme celle que les météorologistes nous annoncent depuis quelques jours du fait de l’ouragan Sandy qui monte des Caraïbes en suivant la côté Est et entre en collision avec des masses importantes d’air froid venus du nord et de l’ouest : ils parlent de « Frankenstorm » au moment d’Hallowen. Ils s’attendent au pire sur les zones côtières mais aussi à l’intérieur des terres et nous devrions en ressentir les effets (pluie et vent qui coupe les lignes électriques).
Après avoir traversé la montagne, nous arrivons à Wilmington, une bourgade tout à fait coquette, là encore perdue au milieu de nulle part, vivant du tourisme, y compris de sports d’hiver. Mais, surtout, Sylvie, qui, jusqu’à présent, avait été remarquablement raisonnable dans ce domaine, a repéré un magasin de tissus de patchwork. Comme pour payer, nous avons des problèmes avec ma carte bleue (ah ! encore un tour de M. Poillon) ceci nous donne l’occasion d’une longue conversation avec Albert, le mari de la propriétaire du magasin de tissus, lui-même propriétaire du « general store » d’à côté. Albert donne l’impression d’être dans ces 75 ans, est d’origine allemande par son père qui a combattu dans l’armée US durant la WW2, est féru d’histoire (il fait référence à Clovis et aux papes d’Avignon), a été attaché militaire à l’ambassade des USA à Santiago du Chili, vote Obama et continue, malgré son âge, à s’occuper activement de son magasin et à faire de longues conversations, intéressantes et érudites, avec ses clients.
Après quelques arrêts dans des brocantes (toujours pas de miroir mais quelques soucoupes en verre pour faire notre vitrail), nous atteignons Brattelboro, le point le plus oriental de notre promenade d’aujourd’hui. Au bord de la Connecticut et à en juger par ses bâtiments en brique rouge de la fin du XIXième, la ville a eu une activité industrielle importante, aujourd’hui disparue, mais elle reste assez animée sans pourtant beaucoup nous retenir sauf un restaurant coréen où je suis heureux de manger du Poulgogui avec du kimchi !
Nous revenons vers Bennington par une route différente de celle que nous avons prise pour l’allée, et remontons la West River, une belle rivière, tout à fait inconnue bien que plus large et plus rapide que, par exemple, l’Aveyron, et  traversée à plusieurs endroits par des ponts couverts, dont le plus long du Vermont. Et, la forêt, toujours la forêt avec parfois une maison et son tas de bois, prêt pour l’hiver. Nous arrivons à Bennington sous une pluie fine mais continue et trop tard pour voir la parade d’Hallowen.
Nous dînons à nouveau au restaurant de l’hôtel : un NY strip pour moi et différentes entrées pour Sylvie qui termine en outre par un Apple Pie : pourtant, ce n’est plus mon anniversaire !
Et nous terminons notre dîner en discutant avec nos voisins de table qui, il en existe, votent Romney car ils sont contre cette politique laxiste (d’Obama) qui creuse les déficits… !

samedi 27 octobre 2012

26 octobre 2012 : Bennington (Vermont)


Bennington : Old First Church




Grandma Moses



Rockwell Kent






... et autres objets du Bennington Museum






Vive Obama et le parti démocrate !











Quelques "mooses" de Bennington





Vendredi 26 octobre 2012
A tout seigneur, tout honneur, notre première visite de la journée est consacrée au Bennington Museum que nous connaissons déjà et qui est réputé pour sa collection de peintures de Grand’Ma Moses. Grand’Ma Moses (alias Anna Mary Robertson Moses) a commencé à peindre à 78 ans pour ne s’arrêter qu’à sa mort, en 1961, à 101 ans. Elle est célèbre pour ses peintures naïves de scènes rurales de la Nouvelle Angleterre. Elle a un style bien à elle, proche de l’illustration (ses tableaux ont souvent servi à réaliser des cartes de vœux) avec un sens de l’Amérique déjà disparue (un tableau datant de 1953 représente les rues de Bennington occupées par des chevaux et des attelages, !) mais exalte un certain enthousiasme et une certaine joie de vivre. Ce n’est pas le même style que Norman Rockwell, son voisin et contemporain, mais j’y trouve le même esprit positif et généreux.
 Ce n’est pas une peinture « intellectuelle », même si la composition du tableau est recherchée : je suis frappé par exemple par un tableau représentant Bennington où les maisons ne sont pas disposées comme elles le sont en réalité mais de façon à faire comme un petit village, centré sur lui-même.
Et puis, j’aime bien ces paysages du Vermont avec des près bien verts (quand ils ne sont pas recouverts de neige, bien sûr), des arrière-plans gris de montagnes aux formes arrondies et un ciel bleu pâle, en tous points semblables à ce que nous voyons.
Un autre artiste est exposé , Rockwell Kent, dont nous avions déjà vu une œuvre au musée d’Ogunguit  (Alaskan sunrise) qui nous avait frappés. Ici, les tableaux sont plus compliqués mais on retrouve ces à-plats de couleurs que nous avions aimés dans ses paysages.
Bennington ayant été un centre important de production d’objets en verre jusqu’aux années 1940 (« Depression Glass »), le musée en présente aussi une belle collection même si elle est moins fournie que dans notre souvenir.
Dans une salle voisine, nous trouvons une girouette identique, en plus gros, au sulky que nous  avons à Cordes.
Voilà un musée qui nous avait bien plu la première fois où nous y étions venus et qui nous plaît encore davantage cette fois-ci.
Dans la ville, les « mooses » pullulent, de gros mooses, tous de la même forme mais de toutes les couleurs, Bennington ayant repris l’idée des vaches sculptées et peintes disséminées dans Chicago. Mais, au croisement principal de la ville (Main & South), un autre animal nous salue et salue tous les automobilistes. Il s’agit d’un âne : le headquarter du parti démocrate ne doit pas être bien loin. Après avoir déjeuné de hamburgers (des vrais, pas des MacDo), nous entrons donc dans la boutique louée par le Parti Démocrate pour la campagne, ce qui nous donne l’occasion d’acheter des pins et des autocollants en faveur d’Obama et de discuter avec les militants qui sont encore inquiets :  « we must kill Romnesia » disent-ils, reprenant l’argument que le Romney de maintenant, qui veut se situer au centre, ne se souvient pas de ce qu’il a dit lors des primaires républicaines où il  a été élu sur des idées d’extrême droite.
Nous passons la fin de l’après midi en prenant la route vers le sud en direction du Massachsussets tout proche d’ici. Sur la route, nous nous arrêtons pour photographier 3 ponts couverts, que l’on trouve fréquemment ici et jamais, me semble-t-il, en France.
Plus loin, nous atteignons Williamstown et North Adams, dans le Massachussets, qui, avec leurs vieux bâtiments et leurs moulins en briques nous semblent bien industriels et lointains du Vermont rural que nous regagnons bien vite : mais c’est vrai que le Massachussets a eu Romney comme gouverneur et que lui, on le voit, « he knows how to manage the economy » (bis repetita placent) !
Nous terminons notre journée au restaurant de l’hôtel pour déguster des escargots (ou de la soupe de carotte) et ½ poulet (sans os !) ou du saumon.