samedi 30 juin 2018

USA 2018 : 30 juin 2018

30 juin 2018 : Vancouver - Bellingham (WA)



 Passage de la frontière : 2 heures d'attente et des manifestations contre la politique migratoire de Trump


 Bellingham




Samedi 30 juin 2018 : Vancouver(BC) – Bellingham (WA)
La croisière touche à sa fin : de Whittier à Vancouver, nous avons parcouru 1 720 miles nautiques, soit près de 3 200 kms. Par contre, je ne sais pas combien de baleines nous avons croisées.
Un dernier arrêt au buffet du petit déjeuner et le débarquement commence. Une heure après, à 10 h00, nous avons passé l’immigration canadienne, sans même l’avoir vue, récupéré nos bagages (dans la masse des « pink 3 »). Nous traversons ensuite la  ville en bus pour rejoindre l’aéroport, une ville au caractère asiatique marqué à  en juger par les enseignes en chinois omniprésentes et les gens que nous croisons.
A 11 h 15 nous quittons le parking Alamo au volant d’une Mazda 5 dont Sylvie a vite fait de découvrir les défauts. Il faut dire qu’elle n’est plus toute jeune (je parle de la voiture) et qu’elle est moins grande et confortable que nos bons vans Dodge ou Chrysler.
Direction la frontière avec les USA à une cinquantaine de kilomètres de Vancouver par la Highway 99 sur une route déserte jusqu’au moment où nous tombons tout d’un coup sur la file d’attente pour passer la frontière. Il s’en suivra 2 heures de queue sur deux files, tout simplement par ce qu’il n’y a que 7 postes de contrôle des identités et que toutes les voitures (y compris américaines) sont systématiquement contrôlées.
Enfin, nous voilà aux USA, mais quel accueil ! Etait-ce parce qu’il y avait quelques manifestants, au demeurant parfaitement pacifiques, contre les mesures anti immigration de Trump ? Ou parce que c’est le début du week-end ?
Nous continuons notre route vers le sud  (l’Intersate 5) et atteignons Bellingham, une ville où il ne se passe sans doute pas grand-chose mais où nous avons réservé une chambre à l’hôtel Marriott dans sa version Springhill Suites.
Après la messe et quelques courses au Whole Foods (qui appartient maintenant à Amazon !), nous terminons la soirée ans un restaurant élégant de sea-food alors que le soleil se couche sur le port de plaisance, laissant augurer, du moins nous l’espérons, du beau temps pour la semaine qui va démarrer.





USA 2018 : 29 juin 2018

29 juin 2018 : en mer





Vendredi 29 juin 2018 : Ketchikan -Vancouver
C’est notre dernière journée à bord et nous arriverons à Vancouver demain en début de matinée. Nous sommes maintenant dans les eaux canadiennes et avançons nos montres d’une heure : nous n’avons plus que 9 heures de retard sur la France. Et, pour ne rien gâter, après avoir passé la nuit dans le brouillard, (mais ce n’était pas nous qui pilotions) nous retrouvons le soleil en fin de journée
Rien de prévu aujourd’hui si ce n’est profiter de la croisière et préparer nos affaires pour débarquer demain. Car débarquer 2 500 passagers qui ne vont ensuite pas au même endroit demande une bonne organisation si l’on veut éviter que toutes les valises se mélangent. Nous, nous faisons partie du groupe important de voyageurs qui vont vers l’aéroport de Vancouver, à ceci près que nous ne prenons pas l’avion. C’est en effet à l’aéroport, en récupérant une voiture de location  que nous commençons la deuxième partie de notre voyage, consacrée à l’Etat de Washington.
En attendant, nous faisons partie du groupe « pink 3 » qui, si tout se passe  bien, doit nous mener à bon port à travers les formalités de douane et d’émigration (nous entrerons au Canda pour en ressortir quelques heures ensuite) et nos bagages avec.
Notre tour en Alaska se termine. Nous avons vu des paysages extraordinaires, le plus impressionnant ayant peut-être été les glaciers se jetant dans la mer. Nous avons découvert 2 visages de l’Alaska : au centre, l’Alaska de la montagne et des volcans avec des hivers de 6 mois où la vie s’arrête et celui de la côte, tournée vers la mer aux températures plus clémentes. Mais, nous avons vu un pays immense, dont on imagine facilement qu’il peut se révéler hostile : « the last frontier ».
A l’exception de l’Egypte et d’Israël, il y a plus de 30 ans, cela a été notre première expérience de voyage en groupe. Il était en effet impossible de partir en Alaska comme nous le faisons habituellement aux USA, « on our own ». Les parcs nationaux ne nous auraient pas été ouverts. La côte ne nous aurait pas été accessible. Nous n’aurions pas pu voir les glaciers depuis la mer. Le vide du pays, où n’importe quel petit problème peut devenir important, aurait, même sans difficulté, fini par être ennuyeux. Nous ne sommes pas assez aventuriers !
Quant à Tauck, ce fut un très bon choix : très bien organisé, une guide (Mike) très professionnel tout en imprimant une atmosphère décontractée et bon enfant dans le  groupe des 42 personnes que nous étions (et non 28 comme nous l’avons cru au début) et puis l’agrément de pratiquer un peu notre américain...Une belle expérience !

Le tout se termine par un dîner d’au revoir festif et  bien sympathique avec des gens qui, souvent, ont fait plusieurs voyages avec Tauck dont ils sont devenus inconditionnels. Dans l’ensemble des gens plutôt évolués qui ont voyagé à l’étranger, même si  Sylvie a cru déceler des fortes tendances « trumpiennes » chez certains.

USA 2018 : 28 juin 2018

28 juin 2018 : Ketchikan








 Ketchikan

 Une échelle à saumons











Chez les Tlingits, tailleurs de totems

Jeudi 28 juin 2018 : Ketchikan

Nous poursuivons notre route vers le sud et Ketchikan est notre dernier arrêt avant Vancouver. Nous quitterons demain matin l’Alaska et les eaux américaines.
Une pluie fine, mais tenace, nous accompagnera toute la journée : rien d’étonnant, il pleut de cette façon 2 jours sur 3 mais les températures sont beaucoup plus clémentes que dans le centre de l’Alaska avec une moyenne positive (en °C) en hiver et 12 °C en été. C’est la ville la plus méridionale de l’Alaska, la première ville rencontrée par les marins et voyageurs venant du sud et, par conséquent, une ville traditionnellement chargée d’une réputation douteuse.
Comme Skagway et Juneau, la vie de Ketchikan, à cette saison, est ponctuée par l’arrivée des croisières et s’il subsiste une activité de pêche, les magasins sont surtout des magasins pour touristes, vendeurs de bijoux ou de pierres, ou  d’objets d’art locaux (en marbre, ou en bois ou en peaux), ou, encore, de souvenirs pour touristes pressés déjà vus partout…
Comme à Skagway et Juneau, les feux rouges sont remplacés par des agents munis d’un signal stop qui se mettent au milieu du passage pour piétons pour arrêter les véhicules, au demeurant peu nombreux.
La région de Ketchikan est notamment habitée par une tribu indigène, les Tlingit et la ville est couverte de totems, ces longs troncs de cèdres, sculptés de figures (animaux ou visages humains) symbolisant l’histoire du clan du totem ou célébrant l’un de ses grands hommes (shaman ou chef).
Une jolie petite promenade dans le centre de la ville nous fait remonter la rivière jusqu’à une échelle à saumon, installée par l’homme, leur permettant de remonter la rivière (et pour certains, je pense, d’être capturés).
L’après-midi, nous visitons un village Tlingit où nous assistons à une représentation de chants et de danses traditionnels plutôt sympa mais pas très sophistiqués, ni dans la danse ni dans la musique. Nous visitons également l’atelier où sont sculptés les totems mais l’activité ne semble pas importante. Combien de temps arriveront ils encore à préserver cette culture ?  
De retour, en ville, nous retournons dans une des boutiques de petits totems (les vrais font une bonne dizaine de mètres de haut !) pour augmenter notre collections de souvenirs de voyages, ou,  comme le pensent les enfants, d’objets inutiles…




USA 2018 : 27 juin 2018

27 juin 2018 : Juneau









 Mendenhall Glacier et son parc








 Ballade en mer à la recherche des baleines



 La capitale : Juneau









Mercredi 27 juin 2018 : Juneau

Juneau est la capitale de l’état de l’Alaska, la seule capitale d’état aux USA à ne pas être reliée par la route au reste de son état. Juneau n’est, en effet,  accessible que par air ou par mer !
Avec 30 000 habitants, Juneau et la 3ième ville de l’Alaska, après Anchorage (300 000 habitants) et Fairbanks (32 000). Elle tient son statut actuel d’avoir été la capitale du Territoire d’Alaska se substituant à Sitka, la capitale créée par les russes (l’Alaska a été vendue par le russes aux américains en 1867).
Notre première visite aujourd’hui est pour la forêt, toute proche, du Mendenhall Glacier. Encore un glacier impressionnant (mais nous en avons déjà tellement vus !). En plus de nous arrêter devant le glacier, nous suivons une piste qui nous même à travers la forêt avec l’espoir de voir des saumons et des ours (les seconds cherchant à attraper les premiers). Rien de tout cela mais une très belle promenade dans une forêt très dense mais lumineuse par ce beau temps. Instructive aussi avec des explications sur la vie compliquée des saumons : ils vivent leurs premières années à l’endroit où ils sont nés, endroit qu’ils quittent ensuite, leur physionomie ayant changée, pour aller vers la mer d’où ils reviennent un jour ou l’autre, pour se reproduire puis mourir, à moins qu’entretemps les ours se soient régalés de leurs filets.
Notre seconde visite concerne le monde marin mais avec des animaux beaucoup plus gros, les baleines. Reverrons-nous l’une ou l’autre des baleines dont nous avons fait connaissance à Hawaii ? Nous feront-elles un petit bonjour ? En tout cas, notre bateau croise 3 fois la même baleine (humpback c’est à dire cachalot) qui est toute heureuse de se faire photographier avant de disparaître avec sa réserve d’oxygène. Au total, il y a peut-être moins de baleine que dans la passage entre Maui et l’ile de Kolokai, mais une baleine, c’est vraiment …impressionnant !
Autre animal rencontré, le phoque (sea lion), beaucoup moins imposant. C’est ainsi que nous en rencontrons des centaines, tous agglutinés sur des rochers, inertes. Seuls quelques mâles parfois se « prennent la gueule » quelques instants puis tout redevient amorphe…Nous en avions vu des milliers au sud de San Francisco  tout aussi inertes et antipathiques !
Antipathiques aussi, mais nous n’en rencontrons pas, les orques (orcas), ces baleines dotées de dents, vivant en groupe, comme les loups, ce qui les rend d’autant plus dangereuses, tueuses de baleines ou de dauphins.
Nous passons l’après-midi à bord alors que nous sommes encore dans le port et que des dizaines d’hydravions décollent devant nous, confirmant l’absence de moyens terrestres pour quitter Juneau.
17 h 30, notre groupe Tauck se retrouve pour un dernier dîner formel (= tenues de soirées) et je découvre avec intérêt que sur 6 personnes autour de la table, 3  portent des prothèses auditives et se plaignent d’être gênées par l’ambiance bruyante….(N.B. please, refrain from laughing!).






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