vendredi 16 juin 2017

USA 2017 : 16 juin 2017

16 juin 2017 : Minden (NE) 



 Les  silos de Minden

 Minden : Pioneer Village

 Les  carrioles des pionniers


 Une   voiture amphibie






 Petite locomotive pour passer dans les gorges


 Les tracteurs 

 L'église

 Le   drugstore

 Enregistrement pour "l'homestead"


 L'école

 Le manège

 Le  chateau d'eau

 L'éolienne

 La route, le train, le silo

Notre dessert au Ruby tuesday !

Vendredi 16 juin 2017 : Kearney (Nebraska) – Kearney (Nebraska)

Première chose à faire en arrivant à Kearney, aller au Visitor’s Center pour faire le tour des ressources touristiques de la région. Une seule attraction ne sera pas possible pour nous, qui pourtant attire beaucoup de monde, le passage des grues (les oiseaux et pas les engins de levage) qui migrent du golfe du Mexique au nord du Canada pour nicher. Elles se  rassemblent au mois de mars autour de la Platte River pour grappiller le maïs, se rassasier de divers petits animaux et prendre des forces pour la fin de leur  voyage.
Parmi les lieux à visiter nous commençons par le Pioneer Village à Minden, un lieu qui dit de lui-même, « il n’y a rien d’identique nulle part » (There is nothing like it anywhere). Et, c’est effectivement un peu vrai. L’idée est venu d’un riche collectionneur, Harold Wrap, inventeur d’un film plastique souple transparent, qui a commencé par acheter son ancienne école qui fermait, puis l’ancienne église de son village natal pour ainsi reconstituer un village en commençant par les années 1830 jusqu’aux années 1890, avec outre l’école et l’église, le bureau d’enregistrement des propriétés (« homestead »), l’unique magasin du village (« general store »), la caserne des pompiers qui comprend la prison (une cage en fer), le tout étant largement équipé d’une multitude de pièces d’époque, peites et grandes, au point que l’on ne sait plus très bien si on a affaire à un musée ou si on est dans un antique mall.
 Comme notre homme était aussi un grand amateur de voitures, il a constitué une collection extraordinaire (je dirais, sans avoir pu le vérifier, un bon millier) de tous les moyens de locomotion, en commençant par les charriots des migrants, et les diligences, puis les premiers véhicules du début du XXième , les premières Ford ou Chevrolet (j’apprends que Louis Chevrolet, né en Suisse, a vécu en France –Chagny et Beaune- avant de partir aux USA où il acquiert rapidement une réputation de coureur et de mécanicien audacieux et crée ensuite la marque longtemps concurrente de Ford). Plus tard, dans notre visite, nous croiserons des dizaines de « belles américaines » des années 50 (Cadillac, semblables à ces voitures noires, qui, enfant, m’impressionnaient,  avec chauffeurs, garées devant l’Opéra à Paris, destinées aux riches clients américains) mais aussi des Ford, des Chevrolet, des Chrysler, des Buick, mais aussi des noms qui ont disparu – Nash, American Motors, Pontiac,  Mercury, Plymouth, Studebaker. Mais, Sylvie ne trouvera pas sa belle Buick, de la fin des années 50, couverte de chromes dont elle rêve depuis ses 10 ans.


Tous les moyens de locomotion intéresse notre collectionneur et il nous présente des collections impressionnantes de tracteurs, d’abord à vapeur puis à essence (qui se répandent de manière rapide dans le pays durant les années 20 puis 30, sensiblement plus tôt, me semble-t-il, qu’en France) de camions (les premiers modèles exposés datent des années 1910), mais aussi des moissonneuses ou encore des avions et des motos.
Toute une partie du parc nous met en scène la vie domestique en montrant comment chaque pièce (la cuisine, la salle à manger, la chambre) a évolué entre 1880 et 1960 : disparaissent ainsi l’âtre et ses bûches ou le lit avec son sommier de cordes et apparaissent les équipements électriques, d’abord simples, comme les grille-pains, puis les machines à laver et la télévision pour finir par les premiers ordinateurs domestiques. Une évolution spectaculaire même si nous regrettons chaque matin que les américains n’aient pas encore découvert les plaques à induction.
 A s’y perdre : nous y passons la journée et pourrions revenir demain…La collection est vraiment époustouflante, mais elle n’a guère évoluée depuis les années 70. Il lui manque d’être plus didactique et de ne pas se forcer à tout vouloir montrer. Et, plus grave, peut-être, elle semble manquer de moyens financiers. Mais quel dommage ce serait de la voir dilapidée.
Après être passés devant silos et usines d’éthanol (au nombre de 24 pour le seul état du Nebraska), il nous reste à nous rassasier. Je vous laisse admirer le dessert que nous avons choisi !




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire