mardi 13 juin 2017

USA 2017 : 13 juin 2017

13 juin 2017 : Lincoln


 Pinnacle Bank Arena



 Sheldon Museum of Art


 Hartley 


 Maurer


 Années 40 : le Nebraska rural






 Exposition "Non objectives"



 Fritz Scholder


 Louis Comfort Tiffany



 Exposition sur le papier : des petites bandes enroulées


 Andy Warhol







 Sculptures dans le parc de l'université du Nebraska





 Great Plains Art Museum

















 Le capitole du Nebraska





 Lincoln vu du haut du capitole


La coupole


Mardi 13 juin 2017 : Lincoln (Nebraska) – Lincoln (Nebraska)
Lincoln nous avait donné hier l’impression d’une ville peu prospère et un peu abandonnée tant les rues étaient vides et le centre-ville composé de quelques blocs et vite traversé.
Mais, elle va se rattraper aujourd’hui.
Nous commençons notre journée en allant visiter le Sheldon Museum of Art. Situé dans le campus universitaire et rattaché à l’université, cela nous donne l’occasion de découvrir un campus magnifique et immense, situé en plein centre-ville. L’année scolaire est terminée, les cérémonies de « graduation » sont passées depuis plus d’un mois et les 25 000 étudiants ont quitté le campus. Ceci peut expliquer pourquoi la ville nous semblait vide.
Plusieurs expositions nous attendent au Sheldon Museum. La première rassemble des photos du Nebraska de 1947, en noir et blanc, de Wright Morris, une vision uniquement rurale du pays. Un monde disparu où le paysan récoltait 15 bushels de maïs par acre (soit 8 hecto/ hectare) alors qu’aujourd’hui il en récolte 10 fois plus. Je n’arrive pas à imaginer que 1947 soit si loin que cela !!!!!!
Vient ensuite une salle consacrée à quelques peintres modernistes américains, notamment Alfred Maurer et Marsden Hartley, encore teintés d’influence (post) impressionniste française (plus Maurer que Hartley).
Une autre salle nous frappe par l’homme américain peint par Fritz Scholder et sa vigueur dans un ensemble (et un ciel) qui me semble bien cataclysmiques.  
Une exposition, intitulée nonObjectives, nous propose, ensuite, des œuvres complétement contemporaines faite de couleur et d’abstraction qui semblent ne rien dire sauf cette remarque que l’important n’est pas ce qu’a réalisé l’artiste mais la « narration »  qu’en fait celui qui regarde. N’est-ce pas l’aboutissement de la rupture introduite au début du XX ième siècle où l’important n’est plus de rendre compte de la réalité physique mais la lecture qu’en fait celui qui peint, d’abord, puis, plus tard, celui qui regarde.
Nous terminons la visite de ce beau musée par quelques pièces plus classiques aux accents impressionnistes bien qu’américains, ou moins (comme les Mickey d’Andy Warhol).
Après un repas thaï dans un restaurant où les clients sont principalement des jeunes étudiants asiatiques (et surtout chinois), nous visitons le Great Plains Art Museum, un autre musée, lui aussi, rattaché à l’université du Nebraska. Nous nous attendions à y voir évoqué cette grande zone des grandes plaines, qui part du Texas et monte jusqu’au Saskatchewan, mais nous y trouvons une exposition de patchwork (cette fois-ci Sylvie ne l’a pas fait exprès !) au titre suffisamment  abstrait pour être fécond en interprétations différentes « deeply rooted » (profondément enraciné). Moins innovateur que le Quilting Museum mais de belles choses que Sylvie photographie (en toute petite partie, bien que ce ne soit pas autorisé !)
Dernière visite de la journée, le capitole. C’est le troisième de l’état, le premier ayant été détruit car il se fissurait (au point qu’il était interdit aux sénateurs d’applaudir de peur que le bâtiment s’effondre) alors que le second a dû être abandonné car trop petit.
Celui-ci a été construit entre 1920 et 1930  et, conçu par son architecte comme « la tour dans la plaine », il est imposant par sa hauteur et sa sobriété de forme. L’intérieur abrite les trois pouvoirs : le législatif avec, depuis 1936, sa chambre unique, le judiciaire avec la Cour Suprême de l’Etat et l’Exécutif (les services et le bureau du Gouverneur). Nous visitons la Chambre et la Cour Suprême mais nous nous attardons surtout sur la décoration intérieure du bâtiment tout à fait Arts Déco, comme la gare d’Omaha.
Du haut du 14ième étage, nous avons une vue sur la ville (qui n’est pas plus grande pour autant) et la plaine, les routes, les voies ferrées et les silos de maïs aussi imposants et hauts que le capitole. Tout un symbole !
Quant au dîner, nous faisons dans l’originalité et abandonnons la cuisine asiatique pour un repas au Ruby Tuesday !




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