mercredi 31 mai 2017

USA 2017 : 31 mai 2017

31 mai 2017 : Minneapolis-Austin



 Au revoir Minneapolis

 Eagan Premium Outlets



 Quelques fermes,



 Quelques silos.

 Le maïs pousse !

 Austin, c'est tout droit !


 C'est le printemps, et ces fleurs bordent toutes les routes.

Old Mill Restaurant et la Red Cedar River

Mercredi 31 mai 2017 : Minneapolis (Minnesota) –Austin (Minnesota)
Notre séjour à Minneapolis s’achève et, quittant le point le plus septentrional de notre voyage, nous prenons la direction de Austin, à 2 heures de route au sud des Twin Cities (Minneapolis-St. Paul), à proximité de la State Line entre le Minnesota et l’Iowa.
Nous quittons ainsi une ville qui nous a bien plu, peut-être à cause du quartier où nous avons séjourné, central mais calme ((y compris les jours non fériés), avec une certaine personnalité en lien avec l’ancienne activité industrielle mais aussi la rénovation architecturale qui lui donne un air de prospérité. Une ville, ou, au minimum, un quartier « cool » qui ferait presque, si ce n’était le climat, penser à Portland (Oregon). Une ville qui a su, aussi, rebondir de ses difficultés – criminalité et chômage - des années 90.
La route vers le sud nous ramène à quelques encablures de là où nous étions hier et n’avions pas pu aller dans le centre commercial des magasins d’usine à proximité du Mall of America. Nous y faisons nos emplettes car, maintenant que nous avons acheté une nouvelle valise bien grande, il faut la remplir. Bonjour Tommy Hilfinger, Eddie Bauer, Ralph Lauren ou the Brooks Brothers mais aussi Gimboree, Carter’s ou Osgosh Bigosh…
A l’extérieur, un beau ciel bleu sans nuages et une température de plus de 20°C nous confirment que le temps peut connaître de fortes variations d’une journée à l’autre.
Quant à la route vers Austin, elle se passe sans problème le long de l’I 35, principalement, malgré quelques tentatives de s’échapper de l’autoroute.
Nous avons maintenant complètement quitté la ville et entrons dans le monde  rural. C’est ainsi qu’à Austin, pour trouver une antiquaire, sans intérêt, pour nous en tout cas, nous nous retrouvons entre les champs de maïs (où celui-ci commence à sortir de terre), le long de routes toutes droites pendant des kilomètres, parfois recouvertes de graviers. Et, maïs pour maïs, nous donnons du maïs à notre voiture sous forme de carburant à 85 % d’éthanol.
Bref, avec ce beau temps, plongés que nous sommes dans le maïs, on se croirait presque à Keokuk.
Nous poussons notre repérage jusqu’au centre–ville d’Austin pour apercevoir ce qui fait la célébrité de la ville. Mais, chut, gardons la surprise pour demain ….suite  au prochain numéro !
Avant de fermer cet épisode, disons que nous avons dîné dans le seul restaurant correct de la ville, un restaurant tout à fait charmant dans un moulin, en pleine nature, sur les bords de la Red Cedar River. Et mon morceau de viande était plutôt gros….



mardi 30 mai 2017

USA 2017 : 30 mai 2017

30 mai 2017 : Minneapolis







Mall of America : c'est plus grand qu'Euralille !

Mardi 30 mai 2017 : Minneapolis (Minnesota)
Foin des préoccupations culturelles ou industrielles, nous consacrons notre journée au « Mall of America », la première attraction de Minneapolis – St. Paul, avec quelque 40 millions de visiteurs par an. Employant plus de 11 000 personnes, il s’agit du plus grand centre commercial des USA sur une surface de 45 hectares dont 23 de surfaces commerciales. Répartis sur 3 niveaux, 520 magasins y sont installés, à commencer par Sears, Macy’s ou Nordstrom.
Le guide AAA nous indique qu’un visiteur qui passerait 10 minutes par boutique devrait consacrer 86 heures pour tout parcourir soit plus de 3 jours sans s’arrêter.
Nous n’irons bien sûr pas jusque-là et ne resterons qu’environ 6 heures dans cet endroit gigantesque. L’ensemble est d’ailleurs plutôt agréable, peu bruyant, spacieux et remarquablement propre au point qu’on le croirait tout neuf alors qu’il date de 1992. Et, aujourd’hui, lendemain de week-end prolongé, la fréquentation est certainement bien moins importante qu’hier, ce que nous apprécions tout à fait.
La plupart des boutiques sont des boutiques de vêtements, bien sûr plus chères mais plus élégantes que celles des magasins d’usines, même Premium. Sylvie cherche sans succès une robe pour les mariages familiaux de cette année et nous faisons l’achat d’une valise (encore une) car nous venons de réaliser que celle qui nous accompagne depuis une bonne dizaine d’années est en train de rendre l’âme et restera sûrement aux USA. Et, bien d’autres boutiques encore (Apple, Microsoft, Barnes & Noble) sans oublier une boutique de souvenirs du Minnesota où nous avons l’embarras du choix (entre 3 !!) pour acheter un mug pour notre collection.
Parmi la cinquantaine de restaurants (au sens américain du mot donc y compris McDo et compagnie), nous nous arrêtons dans un restaurant de poissons, the Bubba Gump que nous avons déjà expérimenté, à Hawaii mais aussi, nous semble-t-il dans le sud.
Nous passons également devant des parcs d’attraction destinés aux enfants (un grand parc Lego ou une rivière avec promenade en bateau), le tout (magasins, restaurants et parcs) dans l’enceinte du bâtiment pour être abrité du froid glacial qui prévaut en hiver (la température moyenne de janvier est de – 9°C avec un record à -41° C !), bien que nous soyons pratiquement à la latitude de Cordes.
Et, comme malgré la taille du centre, nous n’avons pas trouvé ce que nous cherchions, nous nous arrêtons sur le chemin du retour dans un Target où Sylvie finit par trouver une petite robe d’été pour 30 $ !
Ce soir, nous dînons en face du restaurant thaï d’hier soir dans un restaurant à la cuisine originale et recherchée puisque Sylvie, restant asiatique, mange des crevettes à la vietnamienne, et moi, une assiette de charcuterie avec, entre autres, quelques tranches de saucisse de bison et de la mousse de foie de poulets. Le tout terminé par un bon cheddar sec et goûteux, arrosé d’un verre de Malbec. Comme dit la pub : c’est aussi bon que là-bas !
Par contre, j’espère qu’à Cordes il fait meilleur qu’ici où nous rentrons du restaurant à pieds et sous le vent alors que Sylvie endure ses deux pulls !




lundi 29 mai 2017

USA 2017 : 29 mai 2017

29 mai 2017 : Minneapolis, le Mill City Museum


 Le Mississippi et les St Anthony's Falls autrefois ...

 Et maintenant.



 Quelques anciens moulins







 L'évacuation des poussières,

 La séparation du son de la farine,

 Le broyage de la farine,

 La mise en sac ou tonneau.

 Les silos.

Le Guthrie Theatre construit par Jean Nouvel

Lundi 29 mai 2017 : Minneapolis (Minnesota)
Meunier, ne dors pas ! Nous sommes à Minneapolis qui a été la capitale mondiale de la meunerie. Une visite s’impose au « Mill City Museum », situé à 2 pas de notre hôtel, le long des « Anthony’s Falls » qui ont longtemps apporté l’énergie à ces 27 moulins qui, à la grande époque, étaient situés côte à côte sur les bords de la chute.
L’histoire de cette activité démarre avec la chute bien sûr mais aussi avec la construction des voies ferrées, financée en grande partie par les meuniers eux-mêmes, pour permettre l’acheminement du blé du Minnesota, des Dakotas ou du Montana, mais aussi, en passant par les grands lacs (Duluth), l’exportation vers la côte Est et les marchés internationaux. C’est entre les années 1890 et 1920 que la meunerie a connu son âge d’or à Minneapolis avant de décliner avec la création de moulins plus proches des zones de cultures et le développement des meuneries dans des pays traditionnellement importateurs.
Mais un âge d’or qui n’a pas été sans problème comme en témoigne le Mill City Museum établi dans le moulin le plus important, le Washburn Mill de la Washburn Crosby Company (devenue General Mills en 1928). Ce moulin, construit en 1874, explose en 1878 (une explosion entendue à une vingtaine de kilomètres), puis est reconstruit en 1880 pour fermer et être abandonné en 1965 puis brûler en 1991.
L’explosion est en effet un danger continuel dans cette industrie (comme en amidonnerie) où la plus petite étincelle au contact de la poussière issue du procédé crée une très puissante déflagration résultant, nous dit-on, d’une multiplication du volume par 50.
Nous commençons notre visite en montant en ascenseur dans la « Flour Tower » (la tour de la farine) où sont évoqués le dur travail des ouvriers déchargeant ou chargeant les trains par sacs de 100 kg mais aussi l’activité des ouvrières chargées de l’empaquetage, car c’est dans ces fonctions que se trouve le personnel le plus nombreux (l’explosion de 1878 a tué tout le personnel en poste de nuit, soit, seulement, 14 personnes). Mais à chacun des 9 étages correspond une étape du procédé depuis la production d’une mouture grossière jusqu’aux différentes étapes de raffinage pour aboutir à la production d’une farine exempte de son et devenue plus blanche.
En haut de la tour, nous avons une belle vue sur la ville qui évoque la grandeur maintenant disparue de cette activité.
Un show-room, en bas, en retrace, avec des photos et des illustrations, les grandes heures depuis sa création, l’ouverture de marchés internationaux, et la diversification vers des produits à plus forte valeur ajoutée (les céréales, les mixes, etc) à grands renforts de publicités qui fleurent bon l’optimisme des années 50 ....
Encore une riche visite industrielle comme nous aimons bien en faire.
Après nous être nourris de hamburgers, nous rentrons à pied le long d’avenues désertes. Nous passons devant le Guthrie Theater, une des grandes scènes américaines, dont le très beau bâtiment a été conçu par Jean Nouvel. Mais, le centre-ville est vide, Memorial Day oblige, et je suppose que les BBQ sont en pleine surchauffe dans les jardins de la banlieue.
C’est donc jour férié et de nombreuses activités sont fermées. Nous passons la fin de l’après-midi à l’hôtel à faire un peu d’ordre dans nos mails et, pour le dîner, nous allons dans un des rares restaurants du coin ouverts, un restaurant thaïlandais (c’est la première fois que nous mangeons thaï aux USA) où nous nous régalons.

Et, en revenant, nous passons devant les différents bâtiments de ce quartier devenus, souvent à la place d’anciens entrepôts, immeubles modernes d’habitation tout en ayant conservé une apparence très industrielle de sobriété et de solidité.