dimanche 26 octobre 2014

USA 2014 : Samedi 25 octobre 2014 : Biloxi

 Le phare de Biloxi : un des rares qui reste après les ouragans


 Repas face à la mer


 Construction de maison sur pilotis


 Alain se baigne




 Biloxi, l'église des pêcheurs, avec ses vitraux représentant des pêcheurs (1964)


 Le soleil se couche ...



... Et les lumières s'allument


Samedi 25 octobre 2014
Nous commençons notre première journée à Biloxi comme il se doit, en allant au visitor’s center.
Et d’entrée de jeu, nous sommes plongés dans ce qui a marqué l’histoire récente de la région et de la ville, Katrina, puisque le centre se situe dans une réplique, à l’identique, d’une maison patricienne où il était installé avant l’ouragan.
Une exposition, organisée dans le centre, sur l’histoire de la ville retrace la venue des colons français, le passage sans beaucoup d’influence de la colonisation britannique (1763 – 1770) puis espagnole (1770 – 1811), l’éphémère République de la Floride Occidentale – Western Florida (1811 – 1817), puis l’entrée (1817) et la sortie (1861) de l’Union. A une époque où la demande en bois est importante, notamment pour la construction des voies ferrées, la région connaît un développement économique important grâce à ses forêts. Au début du XXième siècle, c’est la mer qui prend le relais du bois : Biloxi est surnommé « ‘The world capital of seafood » (ni plus, ni moins) ! Et puis la mer également fait de Biloxi (et de la région) une destination touristique recherchée. Par contre, bien que nous soyons dans l’Etat du Mississippi, nous ne sommes pas ici dans le pays du coton, ni des plantations, ni de l’esclavage !
Mais nous sommes dans le pays des ouragans dévastateurs, Camille en 1969 et Katrina en 2005. 5000 maisons ont été détruites et 53 personnes tuées par Katrina rien qu’à Biloxi où les vagues ont atteint des hauteurs de 10 mètres. La ville est quasiment rasée. Si cela vous intéresse,  vous trouverez des photos saisissantes de Biloxi avant et après Katrina sur le site http://www.louisianaphotos.com/Katrina/B_A/Biloxi.html
La ville aujourd’hui est bien sûr largement reconstruite. Le bord de mer a retrouvé ses casinos mais de nombreux terrains sont encore vides  alors que dans les années 1960, le bord de mer était continuellement bordé de constructions.
Alors qu’aujourd’hui tout, la mer, le vent, le soleil, semble si calme et invite au repos et à l’insouciance, il est impossible d’imaginer un tel déferlement destructeur d’eau et de force. Mais, nous, nous profitons de ce beau temps en déjeunant sur le bord de la plage ! J’en profiterai même pour me baigner (Sylvie préfère me photographier, de loin !). L’eau est chaude et j’y entre encore plus facilement que dans la piscine à Cordes. Par contre, elle est peu profonde et il faut beaucoup marcher pour être en mesure de faire la planche sans toucher le sable (suis-je si gros ?).

Mais, c’est l’heure de la messe (ici, les messes anticipées du samedi ont lieu à 17 h 00 voire 16 h 30) dans une église construite il a 50 ans (l’évêque vient demain fêter le cinquantenaire de l’église) et qui a survécu aux ouragans malgré les destructions. Heureusement, car l’architecture en est jolie et assez originale avec son toit en forme de coquille saint jacques : l’église s’appelle en effet l’église des pêcheurs (en non pécheurs).
Mais aujourd’hui, c’est mon anniversaire comme me l’ont très gentiment rappelé les enfants, et nous avons réservé une table dans un bon restaurant. Et c’est vrai que notre repas est très bon, à base de produit de la mer (crabe, écrevisses, crevettes, en entrée, finement mélangés à de l’aubergine et des épinards puis crevettes grillées pour Sylvie et huîtres chaudes, délicieuses, pour moi) pour terminer, en dessert, par de la boue du Mississippi (« Mississippi mud »)  à vous faire croire que les ouragans pourraient avoir un bon côté !




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire