USA 2014 : samedi 11 octobre 2014 : d'Anniston à Birmingham

 Un château d'eau comme je les aime

 Des feux comme je les aime

"Alabama the beautiful" : sur les petites routes de campagne

Samedi 11 octobre 2014

Nous nous réveillons au son du klaxon des trains qui traversent la ville. Il nous rappelle que la ville tire son nom d’Annie Scott Tyler, l’épouse du directeur (de la famille du Général Tyler, de l’armée de l’Union) à l’origine de la ligne de chemin de fer qui a permis de mettre en valeur et de développer les productions issues des hauts-fourneaux et du fer de la région. Encore un exemple, après ceux, nombreux, rencontrés dans l’ouest, qu’aux USA, la voie ferrée structure l’espace et crée la ville alors qu’en Europe la ville précède la voie ferrée.

Nous prenons notre petit déjeuner à l’extérieur, au rez-de-chaussée de nôtre hôtel qui communique avec le 2^ème étage des autres pavillons. En effet, la maison d’origine de l’hôtel est située au sommet d’une petite colline alors que les autres bâtiments sont plus bas. Voilà pour une particularité de l’hôtel. Une autre est que le manteau de 3 cheminées de l’hôtel sont en fer (les propriétaires étaient des magnats du fer) peints façon marbre ! Mais, nous partirons sans les avoir vus.

Nous prenons la route de Birmingham, distant d’Anniston d’une centaine de kilomètres. .Alors que nous n’avons pas encore quitté la ville, nous  commençons par nous arrêter dans un mall pour acheter une carte SIM. Si vous souhaitez nous téléphoner, vous pouvez nous appeler au +1 256 239 3330 !! Attention, cependant au décalage horaire de 7heures en retard, car si vous nous réveillez en pleine nuit, nous pouvons très bien….en faire de même le lendemain !

Nous nous arrêtons aussi dans un magasin Radio Shack pour essayer de terminer l’installation de la mise à jour de notre vieux GPS. J’en ai téléchargé la mise à jour alors que nous étions à Cordes mais, sans que je sache pourquoi, celle-ci est restée dans l’ordinateur sans être transférée dans le GPS lui-même. Mais,  malgré la bonne volonté de l’employé, rien n’y fait et ce sera sans succès.

Et nous revoilà sur l’I 20 avec ses panneaux publicitaires tantôt pour des églises de différentes dénominations chrétiennes, tantôt pour des avocats spécialisés dans le droit des accidentés. Le gouvernement n’a pas encore pensé à cette idée pour compenser la perte de recettes résultant de l’abandon de l’éco-taxe !! Heureusement, il y a aussi, de temps en temps, des publicités pour des « antiques ». Cela nous permet, parfois, de faire des trouvailles, aujourd’hui des  jouets Fisher Price du temps des enfants. D’autres fois, cela nous permet de faire de longs détours, le long de belles routes boisées, sans rien trouver, pas même le magasin.

Au fur et à mesure, nous approchons ainsi de Birmingham (après être passé à Leeds !) et passons déposer nos affaires au Residence Inn de Marriott. Nous allons y rester trois nuits. Nous nous retrouvons sans difficulté dans l’agencement de notre appartement et c’est un peu comme si nous nous retrouvions dans une même location (même disposition des chambres, même service, mêmes habitudes).

Pour déjeuner, nous nous arrêtons dans un  Landry’s (cousin germain de Red Lobster) et expérimentons le Crawfish étouffée (alias étouffée d’écrevisses) : on voit que nous nous approchons de la Louisiane !

Puis nous faisons notre shopping dans un Whole Foods, une chaîne d’épicerie de bonne qualité avec de nombreux produits bio, que nous avons découverte à Santa Fe.

Nous rentrons à l’hôtel juste à temps pour repartir et arriver à la messe du samedi soir au moment où le curé entre dans l’église. A noter : c’est un indien (d’Inde). Le centre de gravité de l’Eglise change avec des prêtres indiens aux USA et africains en France (sans parler, bien sûr, d’un évêque argentin à Rome !)

Nous finissons la journée en dînant dans notre appartement, non sans prendre un petit verre de Jack Daniel’s : nous sommes samedi soir et aux USA !!!