mardi 18 octobre 2016

Ohio 2016 : Mardi 18 octobre 2016

Detroit

 Le dessus des toits vu de notre chambre.

GM Renaissance Buildings.

 Detroit est de retour !

Dearborn : the Rouge Factory de Ford




 Dearborn : the Ford Museum



 La limousine présidentielle de John Kennedy

 La Ford Thunderbird




 Les néons des années 60

 Un camion citerne

 Un pick up

 L'avion des frères Wright

 Un DC3


Le bus de Rosa Parks

 Dymaxion House

Cuisine des années 50

Voiture publicitaire en hot dog !

Mardi 18 octobre : Detroit (Michigan)

Le nom de Detroit reste, encore maintenant, étroitement rattaché à l’histoire de l’automobile avec ses trois grands noms : General Motors, Ford et Chrysler.
La journée sera donc consacrée à Ford et son invitation à visiter une partie de « the Rouge » et le musée Henry Ford.
The Rouge Factory qui tire son nom de la rivière qui passe à côté (the Rouge River, le terme de Rouge venant des explorateurs français des années 1600…) a été le symbole du fordisme : dans les années 30, l’usine a compté jusqu’à 100 000 ouvriers et était complètement intégrée (production de sa propre énergie, de son acier, de tous ses intrants) avec de gigantesques docks pour recevoir toutes ses matières premières, le tout dans une atmosphère inventive mais paternaliste (le salaire des ouvriers était le double du salaire normal mais Henry Ford était violemment opposé aux syndicats, ce qui a conduit à des conflits très sérieux et très brutaux).
Aujourd’hui, tout ceci a disparu même si les hauts fourneaux sont encore là (mais ont été vendus à US Steel) et les 100 000 ouvriers des années 30 ont laissé la place à 10 000 personnes, y compris les bureaux de Recherche et Développement.
Nous visitons l’usine où sont produits les pick up Ford F- 150, le modèle le plus vendu aux USA depuis plus de 30 ans. Deux choses nous frappent : sur la chaînes, tout se passe dans la calme, les gestes des ouvriers sont simples quand ce ne sont pas des robots qui font le travail (pose de pares-brises par exemple) mais, derrière, on imagine la masse de travail et la quantité d’ordinateurs nécessaires pour concevoir et alimenter la chaîne en temps et sans erreur. Ce n’est pas, et heureusement, Charlot et les Temps Modernes !
La deuxième partie de la journée est consacrée à la visite du Henry Ford Museum  dont l’idée générale est de dire l’inventivité. Un département important est, bien sûr, consacré à l’automobile, depuis les premières Ford jusqu’aux modèles des années 80 qui, sous la pression des concurrents japonais et la hausse du pétrole, ont rompu avec « les belles américaines » des années 50 et 60, une époque qui a façonné la culture américaine (On the road) après les privations de la guerre. A noter que rien n’est vraiment dit sur des points qui nous semblent aujourd’hui,  incontournables comme les voitures électriques, les moteurs à hydrogène, les voitures autonomes ou le transport en commun.
Au-delà de l’automobile, l’innovation est également mise en avant à travers l’aviation mais aussi le machinisme agricole, ou l’architecture (la maison ronde Dymaxion qui ne s’est jamais développée) jusqu’à  l’évocation des mouvements concernant les droits civiques des noirs  (nous nous asseyons dans le bus rendu célèbre par Rosa Parks).
Même si rien n’est exposé concernant les développements dans les domaines où l’innovation a changé, récemment, bien des choses dans la vie des gens comme l’informatique ou la santé (Ford était un mécanicien et un organisateur), ce musée est une belle illustration d’une valeur bien américaine qui consiste à « chercher à aller plus loin ».
Nous sommes dans la partie de la ville appelée Greektown où les immeubles abandonnés ont été démolis et remplacés par des parkings mais où un certain rebond semble se faire jour. Nous mangeons donc grec mais cela ne vaut pas une bonne moussaka au Pirée.




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