lundi 3 octobre 2016

NY 2016

Lundi 3 octobre 2016 : la statue de la Liberté et Ellis Island

 Départ de Battery Park, vue sur Manhattan


 One World Trade Center


 La  statue de la Liberté

 Marie-Françoise

 
 Bateau faisant la navette entre Manhattan, la statue de la Liberté et Ellis Island


 Vue sur la zone portuaire dans le New Jersey



 Ellis Island et le grand Hall d'arrivée des immigrants


 Alain

Wall Street et le New York Stock Exchange

Lundi 3 octobre 2016 : Ellis Island et Wall Street
Au programme de la journée, la poursuite de la visite du sud de Manhattan. Nous prenons le métro, qui, heureusement, fonctionne mieux qu’hier, en direction de Battery Park et l’embarcadère pour la statue de la liberté et Ellis Island.
Nous prenons le bateau tout à fait au bout de Manhattan et du bateau, nous avons une splendide vue sur l’ensemble du quartier financier mais aussi de l’ensemble de la baie de New-York avec son passage vers la haute mer à hauteur du Verrazano Bridge.
 Nous longeons la statue de la liberté mais nous ne nous y arrêtons pas car, finalement, elle est plus spectaculaire avec un peu de recul qu’à ses pieds. Et puis, on l’a déjà vue tant de fois  au cinéma. En tout cas,  elle ne fait pas le même effet sur nous qu’elle en faisait sur les émigrés qui y  voyaient la promesse d’une nouvelle vie dans un nouveau monde.
Mais avant d’y entrer, ils devaient passer par les services d’émigration à Ellis Island qui souhaitaient vérifier que tous étaient en bonne santé, physique et mentale et apte à participer à la construction du pays. Entre 1880 et 1930, 27 millions d’émigrés sont entrés aux USA, dont 20 sont passés par cette porte d’entrée. Dans la seule année 1907, 1 million d’entrées y  ont été comptabilisées.  Au total, même si son  image reste marquée par les larmes (Island of tears) pour les quelques 2% des candidats qui ont été refoulés, elle reste pour le plus grand nombre, celle de l’espoir (island of hope).
La visite de ces locaux, remarquablement restaurés après le passage en 2012 de notre vieille connaissance, Sandy, suit la progression des arrivées au fur et à mesure des différentes étapes de contrôle (santé, aptitude  intellectuelle, maladie mentale, etc..). C’est aussi l’occasion d’évoquer les raisons qui poussaient les émigrés à quitter leur pays : les guerres, les pogroms, les persécutions politiques, la misère.  Bref, rien de bien nouveau sous le soleil sauf, peut-être, que la croissance économique des USA à la grande époque de l’émigration, qui n’a rien à voir avec celle, anémique, de l’Europe d’aujourd’hui, a facilité l’intégration de populations qui n’ont pas toujours été accueillies avec enthousiasme (un courant populiste qui devait conduire un peu plus tard les USA à mettre en place des quotas pour limiter le nombre d’entrées). Mais, au total, un afflux de ressources humaines qui a largement permis de doper le développement américain mais aussi de forger une nouvelle culture faite d’intégration (le melting pot) et aussi d’acceptation des différences ethniques.
Au retour, nous faisons un arrêt rapide à Wall Street pour donner à Marie-Françoise une petite impression du quartier financier,  impression superficielle puisque maintenant on ne peut plus pénétrer dans le bâtiment du NYSE.
Au retour dans l’appartement, nous trouvons une grosse cocotte-minute de soupe que notre logeuse, dont nous avons fait connaissance ce matin, nous a préparée. Notre dîner est tout fait ! Et il est délicieux avec une soupe de légumes et des biscuits au cheddar.



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