lundi 17 octobre 2016

De l'Ohio au Michigan 2016 : lundi 17 octobre 2016

De Sandusky (Ohio) à Detroit  (Michigan)


 Déjà du maïs comme dans le midwest.



 Fremont : Spiegel Grove, la maison de Rutherford Hayes, le 19ème président des USA.


 Le lac Erie.



La Maumee River à Toledo.

 Arrivée dans le Michigan.


 Sans commentaire !


 Detroit : Motown.


La skyline de Detroit.

 Un haut-fourneau.


 Quelques containers.


Detroit downtown : vue de notre chambre  d'hotel.

Lundi 17 octobre : Sandusky (Ohio) – Detroit (Michigan)
Sylvie m’a dit l’autre jour que, comme elle ne dormait pas, elle s’était récité  la liste des 44 présidents des USA (mais en avait oublié 4). Elle ne pouvait donc pas ne pas aller visiter la maison et la bibliothèque présidentielle, situées à Fremont à quelques kilomètres de Sandusky, de Rutherford B. Hayes, le 19ième président, le prédécesseur de notre ami de l’autre jour, James Garfield. Nous commençons par visiter sa maison, qui ne compte pas moins de 2 000 m2, alors que la famille comptait 5 enfants et 2 serviteurs. C’est l’occasion, pour notre guide (qui ne nous cache pas ses préférences pour H. Clinton, dans une région où les affiches Trump l’emportent) d’évoquer la vie de la famille, depuis l’oncle qui a été le tuteur du futur président et à qui il a légué sa fortune et cette grande propriété, jusqu’aux derniers descendants qui ont habité cette maison jusque dans les années 1960, en  passant pas Lucy, l’épouse de Rutherford. D’après ce qui nous est dit, une histoire plutôt sympathique et bonne enfant.
La bibliothèque présidentielle (elle ne fait pas partie des 13 bibliothèques officielles car celles-ci n’existent que depuis Hoover) nous permet d’en savoir plus sur cet homme, avocat de formation, mais surtout, formé, comme tous les hommes de sa génération, par la guerre civile qu’il a faite (il est de l’Ohio) dans les rangs de l’armée du nord. Très populaire auprès de ses troupes, il est élu sénateur de l’Ohio, puis gouverneur de l’Ohio puis président des USA en 1877. Il a eu à gérer l’après-guerre (c’est lui, croyant à la sincérité de ses interlocuteurs du sud, qui a demandé aux troupes fédérales occupant le sud de se retirer dans ses casernes, ce qui a malheureusement eut pour effet de permettre au pouvoir civil très esclavagiste de profondément édulcorer les mesures d’émancipation des noirs qui avaient permis la fin de la guerre). Il a également favorisé le développement de l’instruction, et s’est efforcé, comme, plus tard, Garfield, de réduire la corruption qui avait envahi la présidence de ses prédécesseurs. En voilà maintenant un que Sylvie n’oubliera pas dans ses insomnies !
Après cette visite qui entame largement notre après-midi nous revenons vers le lac, ce qui nous permet de nous arrêter dans un restaurant où nous déjeunons de filets de perches du lac tout à fait délicieux (à quand la petite friture du lac ?). Direction ensuite le Michigan, et nous trouvons des petits accents du Midwest avec de grandes routes toutes droites bordées de maïs et de fermes, avant de rejoindre l’I 75 et son trafic de grande ville même si Detroit a perdu la moitié de sa population entre 1970 (1 500 000 habitants) et 2010 (710 000 habitants).
Nous arrivons dans notre hôtel, un hôtel-casino dans le nouveau centre-ville et de notre chambre, au 20ième étage, nous avons une belle vue sur la skyline au crépuscule.
Et pour dîner, ce sera le restaurant de l’hôtel où nous bénéficions d’une remise de 50 %, les affaires ne doivent pas être revenues au beau fixe …et pourtant les BBQ ribs étaient tellement copieux que je n’ai pas tout terminé…










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire