jeudi 6 octobre 2016

New York 2016 : Jeudi 6 octobre 2016

American Folk Art Museum






Le MOMA : un bel échantillon 


 Douanier Rousseau


Paul Cézanne


 Paul Gauguin


 Pablo Picasso


 Chagall


 Kandisky


 Klimt


 Picabia


 Henri Matisse


 de Chirico


 Fernand Léger


 Mondrian


 Pollock


 Jasper Johns


 Andy Warhol


 Andrew Wyeth



Edward Hopper


Vern Blosum


Jeudi 6 octobre 2016 : l’American Folk Art Museum et le MoMA.
Dans la poursuite d’hier, notre journée d’aujourd’hui sera également culturelle. Première étape : l’American Folk Art Museum. C’est grâce à ce musée, consacré à l’art américain populaire, que Sylvie a eu, en 1987, envie de faire du patchwork. Nous y avions vu également de belles collections de girouettes ou encore de ces enseignes en bois, typiquement américaines, qui indiquent les marchands de tabacs ou de café. Mais le musée a déménagé (il est maintenant à l’ouest de Central Park) et en fait de patchwork et de girouettes, nous sommes accueillis par la jeune fille aux fleurs que Sylvie est en train de faire chez Micha. Et nous découvrons qu’il s’agit là d’un portrait posthume car le musée est actuellement entièrement occupé par une exposition consacrée aux portraits posthumes réalisés par des artistes locaux pour permettre aux parents de garder un souvenir de leurs enfants décédés, de garder, comme le dit l’exposition, « une ombre du défunt destinée à durer au-delà des souvenirs personnels ». Voilà qui vient prolonger notre réflexion d’hier sur la signification des portraits…Au demeurant, la tristesse du sujet n’empêche pas de trouver de belles réalisations souvent de style un peu archaïque (les américains ne savent pas encore bien peindre) et chargé de symboles à connotation religieuse, proches de ceux des icônes. Et quelque chose dont nous ne connaissons pas le semblable en France (cela a-t-il existé ?).
Après un déjeuner sur la terrasse d’un restaurant méditerranéen à l’angle de Broadway et de la 63ième rue, nous partons pour le MoMA (Museum of Modern Art) : un musée d’une richesse extraordinaire consacré uniquement à la période qui va de 1880 à nos jours. On ne peut bien sûr pas nommer tous les artistes et, les photos valant mieux qu’un long discours, je laisse Sylvie vous en présenter certains. Mais, je me suis particulièrement arrêté sur le douanier Rousseau et ses sujets improbables, voire psychanalytiques avant l’heure, Klimt et ses sujets complètement freudiens, Picasso et son époque cubiste, Matisse et ses danseuses, ou comment traduire le rythme et la vie en 2 dimensions,  ou, plus tard, Jasper Johns et son drapeau, Andy Warhol, Rauschenberg ou Rothko aux styles bien différents et pourtant, chacun, bien d’une époque de recherche de nouvelles façons de s’exprimer. Et, encore d’autres comme Dali ou Lichtenstein que nous n’avons pas vus. Et cette promenade se termine par une évocation de chacune des années 60, année par année, avec les crises traversée par le pays, bien résumée  par cette photo d’un parcmètre avec la mention « Time expired ».
Au retour vers Brooklyn, c’est l’heure d’affluence et, sur les quais bondés, nous jouons entre train locaux et leurs frères express. Et la journée se termine par un nouveau repas italien juste à côté de chez nous.

  

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