samedi 26 octobre 2013

Texas : Vendredi 25 octobre 2013 (suite)

Fort Worth : Stockyards Station




 L'installation des "chuck wagons"







 Des cow boys ! Cherchez l'intrus !


 Le rodeo


 Le "team sorting"



 Le "bronco riding"


le "team doctoring"


Vendredi 25 octobre 2013
C’est mon anniversaire aujourd’hui et, pour être à la hauteur de l’occasion, Sylvie m’emmène au Macy’s tout près de l’hôtel (puisque nous  y allons à pied) pour s’acheter 3 robes pour Noël (je pense une pour l’apéritif, une pour le repas, et une pour l’après midi…).
Pour être à la hauteur de l’occasion moi-aussi, je mets mon chapeau de cow-boy, que Sylvie m’a offert pour mon anniversaire, et nous retournons à la « Stockyards Station » où nous étions allés lundi. En effet, à l’invitation de  Red Stealgal, tous les cow-boys de la région s’y réunissent ce week-end et comme je suis l’un d’eux, je ne peux manquer de me rendre à l’invitation.
Lorsque nous arrivons, tous les amis sont là : ils sont arrivés avec leur carrioles qu’ils ont rangées devant la bourse, ont déballé leurs affaires, préparent les toiles et les tentes qui serviront d’abris, ont rangé leur bois et commencent à creuser de quoi faire un barbecue. En effet, une compétition de cuisine est organisée entre les 20 équipages qui sont jugés sur l’allure de leurs carrioles (qui doivent être aussi authentiquement que possible des années 1880) ainsi que sur la qualité du repas préparé à partir de fournitures identiques pour tous (haricots, viande, farine et fruits).
A noter que les carrioles sont très bien organisées : l’espace y est limité et, comme toujours dans ce cas-là, le bon ordre est nécessaire (je sais de quoi je parle !). Chaque objet a donc son emplacement propre, que ce soit à l’extérieur (les outils par exemple, scie, fers à cheval, arme, pieux) ou à l’intérieur (ustensiles de cuisine, tissu, cocottes en fonte).
Mon chapeau passe inaperçu ; par contre, j’ai fait quelques erreurs d’habillement, notamment celle d’avoir mis une chemise à manches courtes (les cow-boys ont des manches longues) et il me manque la moustache ou la barbe ou les deux (les cow-boys ont un système pileux à rendre notre ami Groc jaloux), et Sylvie, manifestement attirée, ne manque pas de me signaler les plus belles moustaches et barbes, voire de les photographier !
Nous déambulons dans cette foule bon enfant où tout le monde se prend au jeu de revenir 130 ans en arrière, y compris de très nombreux visiteurs comme nous. Nous déjeunons dans le restaurant de l’hôtel de la fin du XIXème de l’endroit, entourés de cow-boys, chapeau sur la tête, discutant leurs affaires et je suis surpris de quitter le restaurant  sans avoir été pris dans une bagarre ponctuée de coups de revolver ou dans le casse du siècle avec la diligence qui s’enfuie dans un nuage de poussière….
Nous passons l’après-midi dans cette atmosphère qui fait un peu penser à la braderie (sans les merguez). Il y a en effet de nombreux stands de ventes, un peu comme nous avions vus à Cheyenne (sans les couteaux Ginsu 2000 dont Sébastien et Benoît se souviennent sans doute) et de la musique de far west.

En fin d’après-midi, nous allons assister au rodéo. Il se déroule dans une enceinte (le Coliseum) fermée,  couverte et air conditionnée au point que, toujours en manches courtes, je n’avais plus très chaud à la fin de la soirée. Etant entrés parmi les premiers, nous nous installons juste derrière la loge des officiels (nous serons ainsi assis juste derrière Red Stealgal, l’organisateur de tout le week-end, venu bavarder un bon moment avec ses invités). Quinze ranches sont en compétition et il y a en tout 5 épreuves. La compétition de déroule sur 2 jours, aujourd’hui et demain samedi. 
L’épreuve la plus spectaculaire et la plus connue est le « Bronco Riding » (la monte de l’étalon), l’idée étant pour le « cavalier » de tenir au moins 8 secondes sur l’étalon sans tomber.
Une autre épreuve, le « team-sorting » demande à l’équipe du ranch constituée de 5 cavaliers à faire sortir du troupeau de 10  bêtes numérotées, 5 bêtes dans l’ordre fixé par le tirage d’un numéro en moins de 2 minutes.
Une autre épreuve, le « calf branding » (marquage du veau) consiste, un peu comme la précédente, à faire sortir du troupeau l’animal désigné au sort, puis à l’attraper au lasso au cou et aux pattes arrières et à le marquer du sceau du ranch (ici il ne s’agir que d’une marque de farine) après l’avoir mis à terre à la force des hommes. Une variante à cette épreuve consiste, en plus, à attacher les 4 pattes ensemble avant de le marquer. Une autre variante à faire avec de jeunes vaches consiste en outre à traire un peu de lait. Tout cela en moins de 2 minutes et en faisant en sorte que les autres animaux que celui tiré au sort restent à l’écart d’une ligne qu’ils ne doivent pas franchir.
Je ne  sais pas quelle équipe sera déclarée vainqueur à la fin du week-end mais toutes ces épreuves sont spectaculaires et on comprend bien qu’elles correspondent aux fonctions de cow-boys dans un ranch comme dresser un cheval, trier ou marquer le bétail. Bref, un beau et utile complément à ces centaines de miles passés à longer des ranches.
Tout ceci se termine vers 22 h 00. Le temps de dîner et de rentrer, nous nous couchons passé minuit



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