vendredi 11 octobre 2013

Texas : Vendredi 11 octobre 2013

De Fort Davis à El Paso



Le Fort Davis Drugstore




Le Prude Ranch à Fort Davis : "notre" pécari et le corral




Van Horn : notre restaurant mexicain et Main Street




Des trains !



Du coton



Des noyers de pecan



Vendredi 11 octobre 2013

En sortant de notre chambre, 2 surprises nous attendent : une température fraîche de 8°C (ce qui n’empêchera pas la journée d’être chaude mais nous sommes à 1 500 mètres et les nuits sont  presque froides) et la présence, devant notre chambre, d’un pécari  (javelina en anglais) que le bruit de notre voiture réveille. Avec un renard aperçu dans la lueur des phares hier soir et une grosse araignée rencontrée plus tard dans la matinée aujourd’hui, nous sommes bien dans le monde animal. Et, je ne parle pas du corral et de ses chevaux.
Le ranch où nous logeons ne servant pas de petit déjeuner, nous retrouvons notre drugstore d’hier pour le breakfast mais les « Combat Vets » et leurs motos d’hier sont déjà sur la route.
Notre route aujourd’hui nous mène à El Paso, la grande ville à l’extrême ouest du Texas, située le long de la frontière avec le Mexique et, du côté américain, avec l’Etat du Nouveau Mexique. 250 miles séparent Fort Davis de El Paso et nous commençons par monter vers le Nord, contournant les Davis Mountains aux aspects presqu’irlandais de collines nues et pierreuses, pour rejoindre notre vieille connaissance, l’Interstate 10.
Et là commence tout un paysage de plateaux plats, entrecoupé tous les 50 kilomètres environ de chaînes de montagnes qui se découpent au loin sur le ciel bleu. Nous retrouvons l’ouest, son paysage plat, d’autant plus immense qu’il est vide, son autoroute, parcourue par des camions de tous les états, la voie ferrée qui lui est parallèle parcourue, elle, par des trains lents et immenses. De temps en temps, une petite usine exploite les ressources minérales des lieux (talc ou calcaire). De temps en temps, aussi, surgit une petite bourgade comme Van Horn. Nous nous y arrêtons pour manger dans un restaurant mexicain avec la télévision mexicaine comme première compagne suivie par la chaîne des sports (ESPN) où des commentateurs aussi sérieux et bien habillés que s’ils commentaient les nouvelles économiques, donnent les derniers échos des matchs de football. Un peu plus loin, nous changeons de fuseau horaire et passons de « Central » à « Moutain ». Nous avons, à présent, 8 heures de décalage avec la France.
Approchant d’El Paso, le paysage devient plus agricole, grâce à la proximité du Rio Grande et l’on voit  des champs de coton (la région d’El Paso est connue pour cela), des plantations de noyers de noix de pécan, et des champs de luzerne (alfafa). En arrière-plan, le Mexique avec, par endroit, le mur construit par les USA pour freiner l’immigration clandestine.
Bientôt, c’est la grande ville avec ses embouteillages : nous avions presqu’oublié que cela existait ! Et, comme c’est la grande ville, il y a un centre commercial près de notre hôtel où nous allons dîner puisque, en ayant assez de la cuisine mexicaine, nous y avons repéré un Red Lobster. Au loin, un peu en contrebas, la ville et ses lumières puis, plus loin, après ce qui nous semble être les lumières marquant la frontière, de nouveau le noir de la nuit. 

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