dimanche 6 octobre 2013

Texas : dimanche 6 octobre 2013

De San Antonio à Fort Stockton



Un des nombreux noeuds autoroutiers de San Antonio




Sortie de San Antonio : Fort Stockton, c'est tout droit.


200 miles plus loin, Fort Stockton c'est toujours tout droit !



Les grottes de Sonora, mondialement connues. Vous connaissez ?



Fort Stockton : 8000 habitants éparpillés au milieu de nulle part.


Dimanche 6 octobre 2013
San Antonio nous aura bien plu avec son atmosphère mexicaine (ou peut-être faudrait-il mieux dire américano-mexicaine), ses missions (dans lesquelles ranger the Alamo) et la River Walk, mais nous partons aujourd’hui pour l’ouest du Texas. Notre première étape est Fort Stockton situé à 340 miles à l’ouest de San Antonio. Après avoir traversé la ville avec ses espaces vides, et sa banlieue, long enchainement de centres commerciaux et de marchands de voitures et ses nœuds autoroutiers, nous prenons vite l’Interstate 10 en direction de l’Ouest.
L’I 10 est la plus méridionale des autoroutes fédérales et relie Jacksonville, au nord de la Floride, à Santa Monica, au sud de la Californie, et sur son parcours traverse tout le Texas d’est en ouest.
A peine sortis de l’agglomération de San Antonio, tout juste entrés sur l’I10, notre GPS nous indique « Fort Stockton : tout droit sur l’I10 à 330 miles ». Il n’y a plus qu’à mettre le pilote automatique…
Au fur et à mesure que nous avançons, la circulation se raréfie, la vitesse autorisée augmente (de 60  à 70 puis 80 miles à l’heure) et le paysage devient de plus en plus vide. Les premières heures (je dis bien heures et non pas kilomètres) nous font traverser un paysage qui n’est pas sans faire penser au causse de Saint Antonin (San Antonio ?), un terrain calcaire couvert d’arbres courts et d’une sorte de genévriers. Sur le côté, des ranches identifiables par les barbelés et les clôtures plus que par le bétail que l’on n’aperçoit pas vraiment. Au-dessus de nous, parfois un rapace. La route rectiligne devient aussi vide que le paysage. De temps en temps, une voiture ou un camion, parfois, un croisement de routes avec des stations-service et ce que les américains appellent des restaurants (Mc Donald ou autres), rarement une bourgade et ses publicités pour ses attractions touristiques : nous sommes à la conquête de l’ouest.
Nous nous arrêtons pour déjeuner rapidement de hamburgers locaux, dans la principale ville de notre route d’aujourd’hui, Sonora, riche, quand même, de 3 000 habitants !  Mais nous n’irons pas visiter les cavernes de Sonora pourtant célèbres dans le monde entier comme nous le disent les publicités depuis 150 miles… !
Après Sonora, le paysage change, nous sommes un peu plus haut en altitude (près de 3 000 pieds – 900 mètres,  contre 2 500 – 750 mètres). Le terrain est plus sec, les arbres plus petits, les cactus font leur apparition, et les puits de pétrole viennent se joindre aux ranches pour composer le paysage. Au loin,  on aperçoit des collines où, à n’en pas douter, se cachent des indiens ou des malfaiteurs prêts à nous dévaliser…..Malgré tout, grâce à la sagacité de notre GPS, nous échappons à tout danger et arrivons sans encombre à notre hôtel (un Sleep Inn) à Fort Stockton.
Alimentée par des ressources en eau importantes (the Comanche Springs) et crée par l’armée américaine en 1858 pour contrôler la zone à proximité du Mexique mais aussi les indiens, notamment comanches, actifs dans la région, Fort Stockton compte à présent 8 000 habitants et tire ses ressources de l’extraction du pétrole, découvert dans la région en 1925 et toujours exploité. Elle bénéficie également de la proximité de l’I 10, à en juger par le nombre d’hôtels que l’on y trouve le long d’une rue principale (un boulevard) d’une rare poésie…. Un peu plus loin, on trouve un centre historique autour du fort (que nous n’arrivons pas à identifier) et de la voie ferrée, toujours en service vers le Mexique. La chambre de commerce semble assez active mais cela ne semble pas empêcher la fermeture des magasins et des restaurants. Cela ne doit pas être si facile que cela de vivre à Fort Stockton, en plein nulle part, à 4 ou 5 heures de route de la plus proche grande ville (El Paso ou San Antonio). En tout cas, cela ne nous empêche pas de manger à nouveau un bon steak : nous sommes là pour faire vivre l’économie locale.




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