mercredi 23 octobre 2013

Texas : mercredi 23 octobre 2013

Ector



 Ector, avec Beverly


Ici, c'est plus vert !


Mercredi 23 octobre 2013
Aujourd’hui sera une journée un peu spéciale puisque nous quittons Dallas quelques heures pour rendre visite à Beverly Miller, une amie de Micha Greschny avec qui Sylvie, vous le savez sans doute, fait des icônes. Beverly et Micha ne se sont jamais rencontrés mais communiquent régulièrement par mail depuis longtemps, depuis que Micha a acheté une selle à Beverly sur e-bay.
Beverly et son mari habitent au nord de Dallas, à une vingtaine de miles de la limite avec l’Oklahoma. Le mari, qui n’est plus en très grande forme, s’est occupé de chevaux (élevage, commerce, etc), de rodéos et de toute activité liée au cheval alors qu’ils habitaient à Southlake, dans la banlieue nord de Dallas. Beverly était secrétaire de direction chez un fabricant de carrelages et à sa retraite (elle a maintenant 75 ans), ils se sont installés à Ector, un petit village à côté de Savoy, à 70 miles de Dallas. Depuis, ils ont toujours des terrains, des granges et des remorques pour transporter les animaux. Ils ne possèdent plus, en direct, que 7 chevaux, mais ils continuent à faire du commerce de toute chose liée aux chevaux.
Nous passons un bon moment, Sylvie à montrer à Beverly le travail de Micha, son travail à elle et les photos de nos enfants et petits-enfants pendant que je bavarde de choses et d’autres avec son mari, le tout dans une grande maison remplie de nombreux bibelots bien hétéroclites…
Pratique bien américaine : alors que nous étions arrivés vers 12 h 20, nous terminons notre rencontre en allant déjeuner au restaurant où nous arrivons vers 14 h 30). Nous le savions : la place du déjeuner n’est pas la même dans notre culture latine et dans la culture américaine.
Nous reprenons la route pour Dallas en évitant les routes avec péage. Nous avons, en effet, découvert qu’ici les routes à péages n’ont pas de….péage ! Les voitures circulent et passent, sans s’arrêter, ni même ralentir, sous des portiques qui relèvent leur numéro, comme dans le Libert T de nos autoroutes (sauf que nous, nous devons nous arrêter, ou au moins ralentir, devant une barrière). En France, les automobilistes qui ne sont pas abonnés au Liber T s’arrêtent à la cabine de péage où ils payent leur dû. Ici, les choses sont différentes : les cabines de péages n’existent pas et la société d’autoroute adresse sa facture au propriétaire du véhicule (connu par le numéro d’immatriculation), pour nous le loueur Alamo. N’étant pas trop sûrs de la réaction de la compagnie de location de voiture à notre égard (ne va-t-il pas facturer des frais importants de recouvrement ?) nous préférons ne pas emprunter ces routes.
Mais le paysage est bien sûr le même, péage ou non, et, comme on pouvait s’y attendre, nous traversons une région suburbaine qui se densifie progressivement au fur et à mesure où nous approchons de Dallas, alors qu’à Ector, nous étions en pleine zone rurale où l’élevage (chevaux et bovins) le dispute à la culture (maïs, blé mais aussi avoine et luzerne pour nourrir les animaux). Mais il y a fort à parier que, si les choses restent ce qu’elles sont, dans une vingtaine d’année Ector sera aux confins de la zone urbaine.
Au retour, nous passons inévitablement à proximité d’un Factory Outlet (centre commercial de magasins d’usine) : la suite vous la devinez….Nous rentrons à « la maison », il est passé 20 h 00 !

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