samedi 12 octobre 2013

Texas : Samedi 12 octobre 2013

El Paso


La frontière avec le Mexique




Ysleta Mission



Socorro Mission






San Elizario Mission et le village



Des piments : je les préfère en photo que dans mon assiette !





Les montagnes entourant la plaine d'El Paso : côté mexicain et côté américain


Samedi 12 octobre 2013

Le Guide AAA nous disait d’El Paso que c’était une destination appréciée des touristes du fait de son ambiance internationale, de son climat chaud et sec et de la proximité du Rio Grande. Nous sommes donc partis plein d’espoir à la découverte de la ville, qui, je dois le dire, n’a pas tout à fait  tenu ses promesses.
Nous voulions commencer notre journée en visitant le centre-ville. Nous en avons surtout vu les travaux car le visitors center, où nous pensions trouver le plan du centre-ville et des choses à voir, était fermé.
Nous avons poursuivi notre promenade en longeant la frontière avec le Mexique ou, plus précisément tout cet ensemble de grilles et rideaux de fils de fer barbelé qui longe le Rio Grande, au milieu desquels patrouillent des voitures de la police des frontières. Cet ensemble, décidé en 2006, s’étend sur tout le long de la frontière entre les 2 pays et nous l’avions déjà vu au sud de l’Arizona. Je ne sais s’il est efficace mais il me fait plutôt penser à ce que j’ai vu de la frontière entre l’ancienne RDA et l’Allemagne de l’Ouest sauf que l’une des barrières est pour empêcher d’entrer alors que l’autre était pour empêcher de sortir. Si c’est cela, l’ambiance internationale vantée par le guide AAA …. !
Mais notre route continue et nous conduit vers 3 missions, car El Paso, de son nom complet El Paso  del Rio del Norte a toujours, comme son nom l’indique, été un lieu de passage. Les premières missions se sont installées là en 1682, construites par les indiens et les espagnols sous la direction des franciscains. Nous nous arrêtons d’abord à la mission d’Ysleta, la plus ancienne, puis à celle de Socorro et enfin celle de San Elisario, toutes les 3 situées sur le Camino Real (ce chemin royal qui dit la possession du roi d’Espagne, que l’on a déjà vu à San Antonio, ou vers Santa Barbara en Californie, ne constitue-t-il pas une sorte de réseau de « routes nationales » ?) qui, ici, rejoint Mexico à Santa Fe.
A proximité de la mission d’Ysleta subsiste toute une communauté indienne descendante des Tigua qui ont participé à sa construction. Mais, c’est bien sûr, la culture mexicaine qui prévaut dans cette région où les publicités et enseignes sont aussi souvent écrites en espagnol qu’en anglais.
Une ambiance de fête nous accueille à San Elisario : le terrain de sport est occupé par des équipes de jeunes qui jouent au football (soccer) et les parents et supporteurs sont autour des terrains. Les baraques (par forcément à frites) et les manèges sont là aussi. Et au centre de la ville, un petit circuit nous mène auprès de bâtiments qui datent des années 1850 construits en utilisant les restes du presidio (fort). L’occasion de voir la prison du comté dont un seul prisonnier a réussi à s’échapper, mais c’était avec l’aide son ami, Billy the Kid.
Notre retour sur El Paso nous conduit par erreur aux environs de la base de Fort Bliss qui abrite le centre de défense aérienne du pays (cela comprend-t-il le bouclier antimissile ?). Pendant des kilomètres et des kilomètres (d’une surface de 4 400 km2, le fort est plus étendu que l’agglomération d’El Paso), nous longeons des installations militaires mais pas âme qui vive. En tout cas, pas de restaurant, ce que nous cherchions…
Et, comme nous avons épuisé ce que nous voulions faire à El Paso, nous terminons la journée dans un magasin Saddleblanket spécialisé dans les objets de l’ouest. Nous y achetons une paire de cornes de longhorn (suffisamment petite pour tenir dans la valise quand même) que je me propose de suspendre au mur du bureau à Cordes. Un peu plus loin, se trouve un mall de magasins d’usines. C’est samedi, il est bien plein, notamment de mexicains venus faire leurs courses. Là aussi, l’espagnol est autant parlé que l’anglais…
Une drôle de ville que cette ville frontière d’El Paso : une ville de passage, des camions, des trains, des centres logistiques ; une activité agricole complétée d’une activité militaire importante mais un charme limité, quoi qu’en dise AAA ! Demain, nous reprenons la route vers l’est et nous retrouverons le désert.

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