mardi 15 octobre 2013

Texas : Mardi 15 octobre 2013

De Odessa à Amarillo

 Au Dairy Queen d'Abernathy






 Des silos immenses


Usine qui sépare les graines de la fibre de coton


Mardi 15 octobre 2013
Nous quittons Odessa pour Amarillo, 260 miles au nord ; nous quittons le pays du pétrole pour un pays agricole.
Comme lors de notre arrivée, c’est sous la pluie (mais une pluie qui n’a rien à voir avec celle de dimanche) que nous quittons Odessa. D’Odessa à Midland, la I 20 n’est, dans le sens inverse, qu’un long ruban de camions et autres véhicules industriels, confirmant que cette région ne vit que pour et par le pétrole. Et jusque vers Lamesa, 50 miles au nord de Midland, les terrains sont couverts de puits.
Et en une dizaine de miles, ils disparaissent pour laisser la place à une agriculture soignée. Les champs ont été en grande partie labourés mais sur ceux qui ne l’ont pas encore été, on voit pousser des melons, du sorgo, du maïs et du coton. Nous sommes en effet au cœur de la production de coton du Texas qui, avec 25% de la production nationale, produit plus qu’aucun autre des 50 états. La cueillette a déjà commencé et on aperçoit parfois une machine à moissonner avec sa cage arrière destinée à accumuler la fleur de coton. Il faudra ensuite séparer la fibre des graines, ce qui se fera dans le « cotton gin » qui n’a rien à voir avec une boisson mais vient du mot « engine ».
Avant de passer Lubbock, nous sommes très heureux d’avoir Sébastien qui nous appelle sur notre téléphone US pour échanger des nouvelles. Après Lubbock, nous entrons dans une zone plus habitée mais les restaurants sont peu nombreux et nous nous arrêtons dans un DQ (Dairy Queen) nous rassasier d’un hamburger.
Encore une centaine de miles et, sous un ciel presque bleu mais une température fraîche, nous arrivons dans la principale ville de la Panhandle (le manche de la poêle, à cause de la forme du Texas) : Amarillo dont le nom emprunté à l’espagnol et récent (il date de la fin du XIXème siècle), se prononce Amarilo.
Une fois emménagé dans notre Residence Inn Marriot (encore un), nous allons jusqu’au centre de la ville nous renseigner sur les choses à voir. La ville nous fait l’impression d’une ville élégante et sophistiquée. Nous ne sommes plus dans le pétrole mais nous verrons cela demain.
Nous terminons notre journée à un restaurant Golden Corral, de la même chaîne que celui où nous avions mangé avant de découvrir « Plaster City » en 2010 (§ nos aventures en Californie : le 2 mai 2010). Le principe de la chaîne est de servir des buffets de tout pour un prix d’autant plus modique pour nous, que nous bénéficions de la remise « senior ». Mais, nous sommes raisonnables et mangeons moins que nos voisins.



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