mercredi 9 octobre 2013

Texas : Mercredi 9 octobre 2013

The Big Bend Ranch State Park



Presidio : en arrivant du Mexique, bienvenue au Texas



La rue principale de Presidio !



Fort Leaton



Entrée d'un ranch







Closed Canyon




Un cow boy et sa cow girl !



100°f c'est 37°C et c'est chaud ! Et vous, vous avez combien en France ?







Mercredi 9 octobre 2013

Hier, c’était la journée de la rivière ; aujourd’hui, ce sera celle du désert dans lequel coule cette rivière.
Nous commençons notre journée en nous rendant au Warnock Education Center pour nous procurer le permis d’entrer dans le parc d’état mais surtout voir une exposition intéressante sur le Chihuahuan Desert. Du côté américain, ce désert couvre la partie du Texas où nous sommes, mais aussi une grande partie du Nouveau-Mexique, et de l’Arizona. Il est encore plus étendu du  côté  mexicain et, au total, il couvre plus de 360 000 km2 soit les 2/3 de la France.
L’histoire géologique du nord du désert, où nous sommes, est complexe, faite de longues périodes de sédimentation entrecoupées de périodes volcaniques résultats de la dérive des continents, d’où le mélange de massifs calcaires et volcaniques que nous avions vu hier sur les bords du Rio Grande. Situé à l’est des Rocheuses aux USA et de la Sierra Madre au Mexique, qui arrêtent les pluies venues du Pacifique, cette zone est peu arrosée et la région  où nous nous trouvons reçoit en moyenne de l’ordre de 250 mm d’eau par an. Par contre, des bassins fluviaux importants traversent le désert, à commencer par ce qui est aujourd’hui le Rio Grande, qui ont érodé ces régions et façonné ces paysages aussi extraordinaires.
Bien évidemment, une flore et une faune bien particulières se sont développées dans ces régions où l’activité humaine, élevage et mines, est récente et très extensive.
Nous décidons de nous rendre directement à Presidio, situé à l’ouest du State Park afin de bénéficier de la lumière de la fin de l’après-midi lors de notre retour vers l’est. Point de passage routier vers le Mexique, la ville de Presidio ne nous enchante pas vraiment avec des maisons basses pas vraiment rutilantes, des espaces vides où stationnent des pick-ups, mais nous nous arrêtons au seul restaurant de la ville mentionné par notre GPS, le suivant se situant à 56 miles (et c’est vrai qu’en parcourant la ville, nous n’avons pas vu grand-chose, même pas un Mc Donald !)
Fort Leaton est le premier arrêt sur notre chemin de retour, peu après Presidio, du nom de celui qui, dans les années 1848, a installé là un « trading post », à la jonction entre le Rio Grande et le Rio Concho, le long d’une piste utilisée depuis longtemps par les indiens. Le fort, construit en adobe, montre ce que pouvait être la vie dans cette région, une vie de défense (contre les indiens qui ne redent les armes qu’à la fin des années 1880), de commerce plus ou moins légaux, et de violence. En effet, après la mort de Ben Leaton, sa femme se remarie avec un certain Hall qui ayant fait faillite refuse cependant de céder sa propriété à son créditeur, un certain Burgess, qui n’a d’autre solution que de le tuer, pour être finalement tué par un fils Leaton. Quelques années plus tard. Bref une histoire du Far-West.
Plus tard, nous nous arrêtons au Closed Canyon, un canyon sur un des affluents, sec en ce moment, du Rio Grande, d’une hauteur d’un immeuble de 15 étages et dont la partie la plus étroite fait à peine un mètre. Une magnifique promenade, à l’ombre, entre des murailles qui changent presque à chaque pas, alors qu’il fait 100° F (soit 37 ° C), ce qui explique peut-être que nous ayons un mirage et croyons voir un cow-boy et sa cow-girl !
Dernier arrêt avant de regagner notre hôtel, The Contrabando, où ont été construits dans les années 1985 des bâtiments (maisons, église, etc) ayant servi au tournage de plusieurs films de Westerns bien sûr. Mais nous n’entendons ni coup de feu, ni bruit de diligence….
Et comme hier, nous nous précipitons, en arrivant à l’hôtel, dans la piscine ! Et comme hier, nous mangeons au restaurant de l’hôtel servis par une serveuse venue de Nanning en Chine, où j’ai travaillé pour Roquette, sous le regard des chauves-souris qui, malgré leur ardeur, n’arrivent pas à manger tous les moustiques !

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