vendredi 11 mai 2012

9 mai 2012 : de Tolède à Cordoue


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De Tolède à Cordoue : des châteaux perchés, des moulins à vent et beaucoup d'oliveraies


Mercredi  9 mai 2012
Nous quittons Tolède et reprenons la route  pour Cordoue à environ 350 kms au sud de Tolède.
Nous sommes dans la Mancha, la patrie de Don Quichotte. C’est effectivement une région austère, faiblement peuplée, aride, à 700 mètres d’altitude. L’autoroute est déserte. Dans la campagne, rien ne semble pousser à part des oliviers et de la vigne, de plus en plus fréquents au fur et à mesure où nous descendons vers le sud. Comme nous sommes dans le pays du vent, d’innombrables éoliennes ont pris la place des moulins dont il reste cependant quelques exemplaires qui ont échappé à la vindicte du « sieur à la triste figure ». Mais nous sommes aussi au pays du soleil et l’on voit de très nombreux champs de panneaux solaires.
Alors que nous descendons du plateau sur lequel nous sommes depuis Tolède, l’activité agricole se fait plus intense et de gros bourgs se font plus fréquents. Nous passons à proximité de Manzanarès, de Valdepenas, puis de Bailén et nous nous arrêtons pour déjeuner à Andujar dans la Province de Jaén. Nous sommes maintenant en Andalousie et avons parcouru 1200 kms depuis notre départ de Cordes.
Il nous faut un certain temps pour trouver un restaurant et au moment de quitter les faubourgs de la ville, Sylvie repère un hôtel qui fait restaurant. Il est 14 heures, la salle à manger est vide (elle se remplira ensuite – nous sommes en Espagne !) et nous mangeons une « soupe de peccadilles » et Sylvie prend du poisson « plumé ». Nous avons encore des progrès à faire en espagnol mais moyennant 22 € pour deux (vin, café, nappes compris) nous commençons à nous habituer aux prix espagnols. Nous reprenons notre voiture : le thermomètre marque 42°C et ne descend pas en dessous de 33°C de toute la fin de notre trajet.
Nous arrivons à Cordoue rapidement après avoir quitté notre restaurant mais il nous faut près de une heure pour accéder à notre hôtel situé contre la mosquée-cathédrale de Cordoue. Ce n’est qu’à la troisième tentative que nous arrivons à l’hôtel Conquistador après avoir cheminé dans les ruelles de Cordoue guère plus larges que la voiture. L’avantage, c’est que nous sommes en plein zone touristique et que nous n’aurons pas besoin de la voiture pour visiter la ville.
 Après nous être installés, nous allons repérer les lieux : nous faisons le tour de la mezquita et avons l’impression d’être au Maroc même si le clocher de la cathédrale est venu couronné le minaret ; nous traversons le Guadalquivir sur le pont romain (qui me semble bien large !) et revenons nous promener dans les ruelles du vieux quartier. C’est un peu touristique, bien sûr, mais dès que l’on s’écarte un peu, on se promène dans des ruelles vides, où de temps en temps un peu de fraîcheur s’échappe des portes entre-ouvertes et où on peut admirer des patios fleuris. C’est l’été.
Nous terminons notre après midi en se désaltérant d’un jus d’orange dans le patio de notre hôtel.

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