jeudi 10 mai 2012

6 mai 2012 : départ pour l'Espagne



 El  Ganador !
 Du côté français des Pyrénées
Du côté espagnol des Pyérénes


Dimanche 6 mai 2012
Comme toute la France le sait, c’est aujourd’hui le 2ème tour des élections présidentielles. Nous remplissons donc notre devoir d’électeurs avant de partir pour un peu plus de 2 semaines de vacances en Espagne.
Notre première étape nous mène à Saragosse, capitale de l’Aragon,  puis, en bons retraités que nous sommes, nous prendrons notre temps pour descendre vers l’Andalousie  que nous visiterons plus longuement, avant de remonter par l’est du pays et regagner Cordes le 24 mai.
Nous prenons donc la route vers Toulouse puis l’A 64 qui longe les Pyrénées. Notre GPS nous recommande de traverser les Pyrénées par le Tunnel d’Aragnouet – Bielsa alors que j’avais plutôt prévu de passer par Tarbes et le col du Somport.
Mais le choix du GPS n’est pas mauvais, en tout cas pour une voiture car il n’est pas conseillé aux camions d’emprunter cet itinéraire du fait de pentes parfois fortes et de la route et du tunnel plutôt étroits.
Du côté français, la vallée (des Nestes, du nom des rivières qui dévalent des sommets) est très encaissée. On devine une petite activité d’élevage (moutons) et quelques usines qui tirent leur énergie des ressources hydrauliques. Par-dessus le marché, il y a les sports d’hiver et on devine, bien qu’elle soit déserte aujourd’hui, que Saint Lary Soulans, où nous nous arrêtons pour déjeuner, déborde d’activité durant l’hiver.
La route continue ensuite de monter jusqu’à 1850 mètres et les 3 kilomètres  du tunnel, construit à la fin des années 70 et actuellement en rénovation, nous permettent de franchir les montagnes et la frontière. Bienvenudos en Espana.
Du côté espagnol, la vallée s’élargit rapidement. Le paysage est plus joli que du côté français (le soleil ne gâche rien). Il pourrait faire décor de film et parfois, comme dans l’ouest américain, on s’attend à ce qu’un indien (à moins que ce soit un « caballero ») vous décoche quelques flèches du haut de sa colline. Mais la région ne semble pas aussi active : pas de stations de sports d’hiver, une route déserte, et les retenues de des barrages hydro-électriques, qui sont à un niveau bas malgré la saison, nous rappellent que l’Espagne souffre de sécheresse depuis déjà quelques années. De temps en temps, des constructions couronnent les promontoires : ainsi le sanctuaire de Torreciudad construit récemment en l’honneur du fondateur de l’Opus Dei ; plus loin le Monastère de San Juan de la Pena.
Nous atteignons ensuite Barbastro, petite ville viticole, puis Huesca, petite capitale, et la région s’anime : la route laisse la place à l’autoroute, et les villes deviennent plus nombreuses et plus importantes. Nous atteignons ainsi Saragosse et passons à proximité de la basilique et de la cathédrale qui font sa notoriété avant de rejoindre notre hôtel. Il est trop tard pour aller faire des  visites et nous apprenons dans notre chambre la victoire de F. Hollande avant de dîner à l’heure espagnole (ou presque). A en croire la télé, il pleut à Tulle comme à Paris : ici, il fait beau ! Mais ne croyez pas que c’est pour fuir le nouveau président que nous sommes à l’étranger !



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