dimanche 27 mai 2012

24 mai 2012 : de San Jose à Gérone






De San Jose à Gérone : beaucoup de forteresses sur les crêtes des collines


 
Jeudi 24  mai 2012
De même que les hirondelles s’apprêtent à quitter l’Andalousie pour revenir chez nous, de même nous commençons notre retour vers Cordes. Mais il sera plus rapide !
C’est avec regret que nous quittons donc Doña Pakyta, tant cet hôtel est charmant, bien situé, bien aménagé et joliment décoré. Sans oublier le personnel tout à fait accueillant et le temps qui nous a permis de passer 4 jours tout à fait agréables, de vraies vacances d’été (sans la foule) avant l’heure !
Nous disons donc au revoir au village de San José comme aux serres en plastique qui entourent Almeria, passons au large de  Nijar, de Las Negras  et prenons la direction de Murcie. La première grande ville traversée est Lorca sur le Rio Guadalentin qui fait de toute la région une riche zone agricole, où nous identifions orangers, oliviers, amandiers, alors que  la vallée est très vite cernée par des collines arides. Nous contournons Murcie puis suivons tout un dédale d’autoroute en fonctionnement ou.…en construction et arrivons dans les parages de Valence.
La route continue à être bordée de montagnes (l’Espagne est le pays de la meseta) et au fur et à mesure que les plaines deviennent plus larges, les cultures de fruits et de légumes deviennent plus abondantes et nous rappellent que le pays qui pourtant n’est pas un gros producteur de céréales, est la quatrième puissance agricole européenne.
Après, à nouveau, quelques difficultés pour trouver un restaurant (les espagnols n’ont pratiquement pas d’aire de services sur les autoroutes et les indications sur la route renvoient aux villages environnants sans plus de précision), nous nous arrêtons dans un restaurant pour routiers. Est-ce parce que nous sommes dans la région de Valence, mais on y sert (en « primo » c'est-à-dire en hors d’oeuvre) de la Paëlla Valenciana que Sylvie trouve, malgré tout, moins  bonne que la Paëlla Cordese !
Maintenant que nous sommes dans la plaine de Valence, nous sommes entourés d’orangers. Cela me rappelle mes voyages chez Roquette à Benifaio d’où, en février nous revenions couverts d’oranges succulentes. Malgré cela, nous laissons Benifaio sur le côté, passons au large du « Centro Penitencial » puis de l’usine Ford d’Almusafès et continuons notre remontée vers le Nord.
Nous entrons ensuite en Catalogne et les panneaux en catalan qui remplacent ceux en espagnol en témoignent. Nous approchons alors de Barcelone. Le paysage change déjà : il est plus vert et les arbres couvrent les collines, les plaines sont plus grandes et surtout, avec ses usines, son trafic routier et toutes les constructions qui l’envahissent, il est beaucoup plus urbanisé. Nous ne sommes plus en Andalousie mais, au contraire, dans la partie riche du pays et cela se voit. Pour nous, c’est moins les vacances !
Après avoir effleuré Barcelone, nous apercevons la Montagne Sciée qui se découpe de manière menaçante et tranchante dans le ciel : nous sommes tout près 2 lieux évocateurs pour nous : Montserrat et Manrèse, deux lieux essentiels dans la vie de Saint Ignace.
 Après avoir parcouru près de 900 kms aujourd’hui, nous arrivons à notre hôtel, le Novotel de l’aéroport de Gérone, qui me fait inéluctablement penser au Novotel de Clermont-Ferrand que je connais bien. Sylvie s’attendait à quelque chose comme le Hilton de O’Hare, mais nous trouvons un hôtel, certes à proximité de la sortie d’autoroute mais dans un cadre tout à fait champêtre et c’est dehors, à côté de la piscine, sans bruit d’avion (malgré Ryannair, Gérone n’est pas O’Hare), que nous prenons notre dernier dîner espagnol. Nous ne sommes plus qu’à 75 kms de la frontière française.


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