mercredi 16 mai 2012

14 mai 2012 : Séville



Le Guadalquivir à Séville




Séville : la torre del l'oro


 
Lundi 14 mai 2012
La journée d’aujourd’hui est moins chargée et c’est en se promenant que nous nous dirigeons vers le Guadalquivir situé à proximité de notre hôtel. Nous passons devant les arènes et traversons le fleuve pour  entrer dans le quartier de la Triana, l’ancien quartier gitan de Séville, célèbre pour ses ateliers de céramiques et être également le berceau du flamenco dont nous allons à une représentation ce soir.
Et effectivement, des ateliers de céramiques nous en voyons de nombreux avec une prédilection pour des carrelages type azulejos qui ornent souvent l’extérieur des maisons, voire des immeubles, souvent avec des motifs religieux (des christs, des vierges, etc..). Ces carreaux sont aussi utilisés, comme des enseignes, pour donner le nom des boutiques. C’est ainsi que dans un marché récent que nous traversons, toutes les boutiques affichent leur nom et leur spécialité avec ces carrelages que l’on change lorsque le propriétaire ou la nature du commerce changent.
Au hasard des boutiques de céramiques, nous voyons des tableaux de paysages ou de monuments (par exemple les arènes) mais aussi des carreaux destinés à faire des frises ou des plateaux et des dessous de plats. Souvent de couleur  jaune ou bleue, ce sont manifestement des objets de décoration également destinés à l’intérieur des habitations. Sylvie ressort de toutes ces visites avec l’idée de faire des carrelages pour entourer les robinets extérieurs. Reste à trouver le motif qui pourra s’accorder à Cordes.
Nous mangeons dans un restaurant au bord du Guadalquivir : la jarre de sangria est la bienvenue sous un soleil de plomb et une température de 36°C. De l’autre côté de la rivière, se trouve la Torre del Oro, une véritable tour de guet almohade du XIIIème siècle.
Quand nous sortons du restaurant, c’est l’heure de la sieste et les rues se vident.
Notre fin d’après midi et début de soirée se passe à un dîner-spectacle de flamenco dans un cabaret situé à proximité de notre hôtel (et des arènes), le Tablao el Arenal. Un groupe d’une quinzaine de personnes s’y produit, guitaristes, chanteurs et danseurs. Les danses sont endiablées avec force percussion (battements de pieds ou claquettes, battements des mains, castagnettes, battements d’une sorte de tambour) et des rythmes très enlevés. Sur un fonds de guitare plus classique, il y a également le chant avec des voies très profondes, aux accents un peu arabes. Et bien sûr, tout ceci accompagne des danses extrêmement rapides (rythmes des battements de pieds) parfois même un peu violentes (je n’aimerais pas que Sylvie m’apostrophe comme une danseuse a apostrophé ce qui était peut-être son mari) et l’on retrouve fréquemment des poses qui me font penser… aux paquets de Gitanes (qui s’en souvient ?). Rien d’étonnant, la danse est d’origine gitane comme le sont danseurs et musiciens qu’avec leur peau cuivrée, on pourrait prendre pour des diseurs de bonne aventure… !
En tout cas, un bien beau spectacle même si, comme pour la course de taureaux hier, nous avons été loin de tout comprendre, ni même été capables de distinguer toutes les variétés de danses et de chants.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire