mardi 22 mai 2012

21 mai 2012 : le Cabo de Gata






Des moulins à vent dans les environs de San Jose


Lundi  21  mai 2012
C’est le soleil qui nous réveille. Il fait un temps magnifique et le vent a cessé.
Notre première journée à San José est consacrée à faire une longue promenade en voiture le long de la côte.
Nous partons d’abord en direction d’Almeria vers le Cabo de Gata (le cap de l’Agate, et non de la chatte, du fait des pierres que l’on y trouvait). Nous retrouvons d’abord une zone de plasticulture où nous arrivons parfois à entrevoir des tomates ou autres pastèques. Mais cette culture s’arrête à l’entrée du Parque Natural del Cabo de Gata où elle est interdite car elle épuise la nappe phréatique. Nous longeons alors une plage de plusieurs kilomètres, déserte aujourd’hui mais certainement noire de monde en été. De l’autre côté, il y a des marais salants beaucoup moins importants qu’à Aigues Mortes et  on y retrouve des colonies de flamands roses, grands amateurs de ces petites crevettes qui colorent leur chair mais aussi les étendues de concentration du sel.
Plus loin, nous atteignons, par une petite route étroite et tortueuse (comment fait-on en été alors que, s’agissant d’une voie sans issue, on repart du cap comme on y vient ?) le phare de Capo de Gata qui surplombe la mer et ses rochers. Nous sommes à l’angle en bas à droite de la Péninsule Ibérique.
Nous revenons ensuite vers San José, en laissant de côté le Centre d’Essais Michelin d’Almeria, et nous nous dirigeons vers Las Isletas del Moro, au bord de la mer, puis Rodalquilar grosse bourgade qui a connu jadis une petite prospérité grâce à ses mines d’or. Elle a aussi donné son nom à la rodalquilarite, un chlorotellurite acide de fer (§ Wikipedia pour ceux, y en a-t-il ?, qui veulent en savoir plus), que l’on trouve également à Tombstone dans l’Arizona, les deux bourgades ayant en outre un autre point commun, celui d’être situées dans des endroits désertiques propres au tournage de westerns !
Nous sommes là au sommet d’une caldera et redescendons rapidement dans le volcan : c’est dire si le relief est tourmenté. Et après avoir parcouru des espaces couverts de tertres de terre qui me font le même effet que des mottes de terre à des fourmis, nous arrivons à Las Negras, une petit station balnéaire au bout du monde. Nous nous y arrêtons pour manger dans un restaurant au bord de la plage : au menu bacalao con tomate et jurel a la plancha (maquereaux).
Nous revenons donc sur nos pas, prenons l’autoroute que nous quittons rapidement pour revenir au bord de la mer, à Carboneras, petite ville dotée d’une grosse cimenterie ! Et là, nous longeons à nouveau la mer, le long d’une côte très découpée où la route passe son temps à monter et descendre donnant des points de vue magnifiques sur la mer et sur la côte.
Nous atteignons ainsi le point le plus au nord de notre promenade d’aujourd’hui, Mojacar. 15 kms plus au nord se trouve le village de Palomarès qui a défrayé la chronique en 1966 car, suite à une collision entre 2 avions, l’US Air Force a perdu 4 bombes H. Elles ont été retrouvées (une dans la mer), sans causer trop de dommage (a-t-on dit) mais cet événement était resté ancré dans ma mémoire.
 Mojacar, c’est son petit village traditionnel mais surtout une grosse station balnéaire remplie de gros complexes hôteliers. C’est étonnant comme les espagnols arrivent à bâtir de tels centres dans une côte au demeurant magnifique. Heureusement, la côte est tellement tourmentée et escarpée qu’il reste de nombreux très beaux passages. Mais qu’est ce que cela doit être en été … !
Et la soirée se termine dans un des restaurants de San José : au menu, ce soir gambas grillées et rodaballo a la plancha (turbot grillé) énorme et succulent.




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