mercredi 23 mai 2012

22 mai 2012 : le monde moderne






Les tomates que vous mangez en ce moment viennent d'ici et ce n'est pas très beau comme paysage. Les panneaux  solaires sont plus discrets.


Mardi 22  mai 2012
Hier, la journée a été consacrée à la côte, aujourd’hui elle sera consacrée à l’arrière pays.
Nous partons vers Almeria, retrouvons les serres en plastique, nous perdons quelque peu entre la ville nouvelle de Toyo et l’aéroport mais finissons par reprendre l’autoroute vers Grenade. Après avoir salué au passage Viator et Pechina, nous arrivons dans le seul désert en Europe, le désert de Tabernas. Les coteaux pelés, la sécheresse, les cactus, la couleur ocre en font un vrai décor de western, à tel point d’ailleurs que quelques  westerns connus y ont été filmés (Pour une poignée de dollars, le Bon, la Brute et le Truand, et même, dans un genre différent, Lawrence d’Arabie). Et c’est vrai qu’encore une fois l’Espagne nous offre ses magnifiques grands espaces qui sont si éloignés de nos paysages français. Mais nous laissons de côté les divers parcs d’attraction consacrés aux westerns : quand on a vu Tombstone ou les studios de Tucson, ce serait perdre notre temps. Par contre, nous nous arrêtons dans le village de Tabernas qui a une belle église en briques avec un joli portail Renaissance mais nous remarquons surtout les grand-père qui jouent aux dominos en sirotant leur petit verre de vin blanc. Pourquoi rentrer à Cordes ?  
Nous nous dirigeons ensuite vers Nijar. Le paysage est plus verdoyant, plus riche et on trouve de nombreuses plantations d’oliviers ainsi que des usines de production d’huile. Avant de descendre sur Nijar, nous empruntons une vraie route de montagne tant elle serpente et surplombe des ravins inquiétants. Nous sommes à nouveau dans des endroits vides de toute population : seule marque de la présence de l’homme : un champs de panneaux solaires !
Nijar, qui a donné son nom au canton de cette partie de la côté, est une petite ville (20 000 habitants) où le Guide Vert nous avait recommandé un bon restaurant et de beaux ateliers de potiers traditionnels. En fait de restaurant, celui indiqué est remplacé par un bar à tapas tenus par 2 jeunes franco-espagnols. Et pour 13€ en tout, nous faisons deux bons petits repas. Quant aux ateliers de potiers, c’est l’heure de la siesta et ils sont tous fermés. Heureusement, nous tombons sur la seule boutique ouverte de toute la ville et trouvons un plat à notre goût.
Notre promenade nous mène ensuite dans le parc naturel  karstique de Yesos où nous retrouvons les paysages de Guadix (à l’exception de habitations troglodytes) puis nous atteignons Sorbas où, là aussi, les potiers font la sieste…qui ne termine certainement pas avant 17 h 00 !
Il est donc l’heure de rentrer à notre hôtel, consulter nos mails, y répondre, car le retour à la maison est proche, puis de dîner au restaurant de l’hôtel avec des voisins australiens amoureux de l’Europe où ils passent 7 semaines de vacances puis  de prendre un Pinacolada offert par la maison. De quoi bien dormir !



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