lundi 8 juillet 2019

IRLANDE 2019

8 juillet 2019 : de Killarney à Bantry par le Healy Pass









 Healy Pass, côté nord






 Healy Pass, côté sud






 Glengariff Bay





Bantry


Lundi 8 juillet 2019 Killarney-Bantry
Une journée courte au programme aujourd’hui (120 kms) entre Killarney et Bantry via le col Healy, principale difficulté de l’étape, comme disent les chroniques du Tour de France.
Une journée qui poursuit notre exploration des pattes de l’ours.
Mais d’abord, je dois présenter mes excuses à mes chers lecteurs pour ne pas avoir correctement identifié les pattes de l’animal. Quand on regarde une carte d’Irlande (avec l’imagination dont je suis capable) on peut voir un ourson sans queue, le profil tourné vers la gauche avec les pattes de devant en haut, correspondant aux comtés de Mayo et de Galway, et, en bas, correspondant à la côte sud-ouest du pays, les 2 pattes postérieures se terminant par des doigts. Nos promenades d’hier et d’avant-hier étaient dans les doigts des 2 pattes de derrière.
Nous commençons par reprendre la même route qu’hier via la Ladies’ View et le Molli’s Gap où, comme hier, le temps s’éclaircit, et nous arrivons à Kenmare qui se niche au fond de sa baie, à 40 kms de la haute mer.
Nous traversons ensuite les Caha Mountains avec des vues magnifiques sur la baie de Kenmare et le Ring of Kerry au loin mais aussi, à nos côtés, les collines désolées qui s’élèvent à plus de 600 mètres. Un univers de pierre où, parfois on distingue un lac ou quelques moutons en quasi liberté ou des restes de vieux forts ou des pierres levées, signes d’une présence humaine ancienne. Cette route est très étroite et les croisements sont périlleux, surtout lorsqu’un tracteur descend un peu vite. Mais, heureusement, il y a peu de circulation et, bien sûr, aucun car. Tout se termine donc bien, non sans quelques frayeurs.
Sur l’autre versant du col (340 mètres) on descend sur la baie de Bantry et on arrive à Glengarriff dont tous les guides qualifient le climat de tropical (parce que les palmiers et le bambou y poussent ?). C’est vrai qu’il fait 23 °C, un beau soleil mais, au déjeuner, Sylvie n’a pas réussi à avoir du mahi-mahi, mais des coquilles Saint Jacques.
Avec ses paniers à homards et ses petits bateaux, le petit port de Bantry semble bien calme, bien loin, en tout cas, de la  fin des années 60, où des installations de transbordement de brut venant du Moyen Orient y avaient été installées pour être redistribué vers les raffineries européennes, ceci ayant été arrêté en 79 suite à un accident qui a causé la mort de 50 personnes.
Nous profitons de la fin de l’après mdi pour nous promener à pied dans la ville qui ne compte pas plus d’un millier d’habitants mais de nombreux commerces (boucheries, quincailleries, poissonneries et autres) sans compter les pubs.
Et nous terminons la soirée en dînant de « sea bass » (bar ou loup de mer) que vient couronner un Irish Coffee (un petit café après le repas, ça ne se refuse pas !), alors que, dehors, le soleil nous éblouit. Climat tropical vous disais-je

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