mercredi 2 septembre 2015

USA 2015 : Mercredi 2 septembre 2015

Bartlesville


Price Tower Arts Center construit par Franck Lloyd Wright


Woolaroc

















Tulsa



 Boston Avenue United Methodist Church


 Blue Dome Service Station

 Meadow Gold Sign

 The Golden Driller

Route 66 Village : le plus grand derrick du monde.

Mercredi 2 septembre 2015
Nous commençons notre journée en nous rendant à Bartlesville, situé à une quarantaine de miles au nord de Tulsa.
Première curiosité de Bartlesville, une tour conçue et réalisée en 1956 par Frank Llyod Wright, 3 ans avant sa mort, à peu près en même temps que le musée Guggenheim à New York. Cette tour est la seule tour réalisée par Wright qui est plutôt connu pour ses maisons basses et linéaires du style « prairie ». Mais on retrouve dans cette tour des éléments de décoration en bronze que nous avons déjà vus chez Wright (Chicago, Spingfield dans l’Illinois, Falling Water en Pennsylvanie, Florence dans l’Alabama). Malheureusement, la tour ne se visite pas.
Mais, Bartlesville est aussi la ville de Frank Phillips. Frank Phillips, bien que originaire de l’Iowa où il a débuté comme coiffeur, a, lui aussi,  fait fortune dans le pétrole, et, avec 160 milliards de $ de chiffre d’affaires annuel, la société Phillips Petroleum est aujourd’hui à la 6ieme place du classement Fortune 500, juste derrière Apple.
Comme Thomas Gilcrease, Frank Phillips a lui aussi utilisé une partie de sa fortune pour créer un musée consacré à l’ouest dans sa propriété de Woolaroc (Woods, Lakes, Rocks) à une dizaine de miles de Bartlesville.
Nous y retrouvons des œuvres de la même veine que celles que nous avons vues hier, à part, ici,  une grande collection de revolvers (que nous délaissons). On y retrouve les mêmes dominantes, notamment la confrontation avec une nature non domestiquée, et l’exaltation d’un esprit de courage et d’audace propre à l’ouest (ainsi le veut le mythe). Il est intéressant, à ce propos, de noter que nombres de ces œuvres ont été réalisées plusieurs dizaines d’années après les événements qu’elles relatent (certaines sont même d’aujourd’hui) et qu’elles ont participé à la construction du mythe du cowboy, un peu de la même manière que les Westerns hollywoodiens. Il est bien connu que les plus belles histoires sont celles que l’on raconte, pas forcément celles que l’on vit !
L’immense propriété abrite également des animaux en liberté : bœufs longhorn, daims, autruches, élans, cerfs, buffles, et même des bisons. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à voir ces derniers, si ce n’est sous la forme d’un bison empaillé ou d’un barbecue sandwich fait avec du bison de la propriété !
De retour à Tulsa, nous visitons le centre de la ville avec son quartier « art déco ». Nous nous arrêtons notamment à l’église méthodiste, exemple magnifique et remarquablement conservé, dans son unité et sa pureté, de cet art à peu près contemporain de la richesse pétrolière de la ville qui l’a financé.
Mais Tulsa est également lieu de passage de la Route 66 et nous trouvons quelques beaux témoignage de ce passé déjà plusieurs fois croisé cette année : le premier garage de l‘Oklahoma à proposer (1924) de l’air comprimé, de l’eau chaude pour laver les voitures et un service à tout heure du jour ou de la nuit ! Mais aussi des constructions des années 60 qui font parfois penser à des minarets (!). Ceci nous donne aussi l’occasion de découvrir des quartiers huppés, couverts de belles maisons, car la ville ne se limite pas à des longues avenues bordées de centres commerciaux, de stations-services, de concessionnaires de voitures et de restaurants.
Et comme Tulsa a été construite sur le pétrole, nous passons devant le plus haut derrick du mode et le plus grand « ouvrier -foreur » (22 mètres et 22 tonnes) installé en 1966 pour une exposition internationale de pétrole (Tulsa ne fut-elle pas la capitale mondiale du pétrole). Mais, il faut bien reconnaître que les puits de pétrole ont déserté la région et que l’on en voit beaucoup moins que ce que nous avons vu à Odessa au Texas. Il reste cependant la raffinerie située, elle, tout près du centre-ville. Sa capacité de 150 000 barils par jour en ferait une des toutes premières en France.
Comme hier, nous terminons notre journée en mangeant du poisson dans un restaurant d’une petite chaîne, The Bonefish Grill, à recommander par sa cuisine fraîche et originale (cevice et scallops).






 



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