Dimanche 19 juin 2022 : Missoula

Aujourd’hui c’est dimanche : messe dans une église moderne, dépouillée et priante

Il ne fait pas très beau et restons tranquilles à l’hôtel.

Et dîner au Cracker Barrel

 

Dimanche 19 juin

 C’est dimanche et nous débutons notre journée par la messe dans une église moderne et simple, et une messe priante et recueillie. Une messe loin de notre spectacle cordais et que l’on aimerait avoir chez nous et que l’on n’a pas toujours aux USA, l’église américaine pouvant être très réactionnaire, dans les propos comme dans la liturgie.

C’est aussi la journée de la fête des pères, ici comme en France, ce que les enfants n’oublient pas de me fêter. Stéphanie en profite pour nous dire qu’un film de Charlie était retenu, (à l’unanimité du jury) pour un festival à Nancy au mois d’août.  « Quand Cannes ? » si j’ose dire. 

Le temps restera pluvieux toute la journée et la température aura sensiblement diminué ce qui n’invite pas à la promenade. Pas de Factory Outlet pour nous distraire, seulement des magasins ordinaires pour les courses ordinaires de tous les jours (ou, plutôt, de toutes les semaines). Nous préférons rester à l’hôtel (le Brooks street Motor Inn dont l’architecture sent bon les années 60,) où chacun vaque à ses activités, Sylvie faisant du patchwork et moi m’occupant de la comptabilité de CVX. Pourtant, il y a des « affaires à faire » dans le Montana où la « sales tax » est nulle !

A 20 : 00 heure française, midi ici, nous écoutons sur France 2 les résultats des élections législatives : la déconvenue de Macron et la percée de l’extrême droite (appelons un chat, un chat !) Décidemment, nous vivons un temps de ruptures : le Covid, l’Ukraine, l’extrême droite aux portes du pouvoir…..

Nous finirons la soirée au Cracker Barrel : est-ce parce que c’est dimanche de fête des Pères, nous faisons pratiquement 1 heure d’attente pour avoir une table et retrouvons ce phénomène observé lors de notre voyage d’avril avec les petits enfants : un long temps d’attente alors que les restaurants sont vides. Résultat d’une politique généreuse des gouvernements occidentaux en matière de compensations de pertes de revenus qui génère une évolution dans la façon de voir le lien entre le travail et l’agrément du travail.