samedi 30 juin 2018

USA 2018 : 28 juin 2018

28 juin 2018 : Ketchikan








 Ketchikan

 Une échelle à saumons











Chez les Tlingits, tailleurs de totems

Jeudi 28 juin 2018 : Ketchikan

Nous poursuivons notre route vers le sud et Ketchikan est notre dernier arrêt avant Vancouver. Nous quitterons demain matin l’Alaska et les eaux américaines.
Une pluie fine, mais tenace, nous accompagnera toute la journée : rien d’étonnant, il pleut de cette façon 2 jours sur 3 mais les températures sont beaucoup plus clémentes que dans le centre de l’Alaska avec une moyenne positive (en °C) en hiver et 12 °C en été. C’est la ville la plus méridionale de l’Alaska, la première ville rencontrée par les marins et voyageurs venant du sud et, par conséquent, une ville traditionnellement chargée d’une réputation douteuse.
Comme Skagway et Juneau, la vie de Ketchikan, à cette saison, est ponctuée par l’arrivée des croisières et s’il subsiste une activité de pêche, les magasins sont surtout des magasins pour touristes, vendeurs de bijoux ou de pierres, ou  d’objets d’art locaux (en marbre, ou en bois ou en peaux), ou, encore, de souvenirs pour touristes pressés déjà vus partout…
Comme à Skagway et Juneau, les feux rouges sont remplacés par des agents munis d’un signal stop qui se mettent au milieu du passage pour piétons pour arrêter les véhicules, au demeurant peu nombreux.
La région de Ketchikan est notamment habitée par une tribu indigène, les Tlingit et la ville est couverte de totems, ces longs troncs de cèdres, sculptés de figures (animaux ou visages humains) symbolisant l’histoire du clan du totem ou célébrant l’un de ses grands hommes (shaman ou chef).
Une jolie petite promenade dans le centre de la ville nous fait remonter la rivière jusqu’à une échelle à saumon, installée par l’homme, leur permettant de remonter la rivière (et pour certains, je pense, d’être capturés).
L’après-midi, nous visitons un village Tlingit où nous assistons à une représentation de chants et de danses traditionnels plutôt sympa mais pas très sophistiqués, ni dans la danse ni dans la musique. Nous visitons également l’atelier où sont sculptés les totems mais l’activité ne semble pas importante. Combien de temps arriveront ils encore à préserver cette culture ?  
De retour, en ville, nous retournons dans une des boutiques de petits totems (les vrais font une bonne dizaine de mètres de haut !) pour augmenter notre collections de souvenirs de voyages, ou,  comme le pensent les enfants, d’objets inutiles…




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