dimanche 10 avril 2016

Washington 2016 : Samedi 9 avril 2016

Mount Vernon : la maison de George Washington 


 Arrivée sous la  neige !



 Mount Vernon avec de la neige ...




 ... et Mount Vernon au printemps.



 Comme au 18ème siècle


 Le Potomac


 Gristmill : le moulin de George Washington ...


 Et sa distillerie


Elise


Samedi 9 avril 2016
La journée commence pour Elise, mais aussi pour nous, par la surprise d’avoir d’abord Lucie puis Sébastien et Delphine sur Skype. C’est vrai que c’est vraiment extraordinaire comme outil de communication et je crois que cela a bien fait plaisir à Elise de voir sa famille (à l’exception de Pauline, probablement au lit).
Mount Vernon, la maison de George Washington, est au programme de la journée. Mount Vernon est à une trentaine de kilomètres de Washington et, comme nous sommes samedi, la distance est vite franchie. Mais au fur et à mesure que nous progressons, la pluie se transforme en neige fondue et le tapis blanc est dressé pour nous accueillir. Mais Sylvie et Elise sont bien protégées de la pluie et de la neige !
Comme toujours, nous sommes accueillis par un film. Celui-ci évoque le Washington, chef de guerre, qui fait traverser la rivière Delaware à ses troupes en mauvais posture. Il attaque ensuite par surprise, le 26 décembre 1776, les troupes anglaises qui sont défaites à Trenton (NJ). Même s’il ne faut pas en exagérer la portée militaire, cette victoire a eu un retentissement psychologique important sur les insurgés en leur montrant que les anglais ne sont pas invincibles. Et a donné naissance au fameux tableau d’Emanuel Leutze que tout américain connaît.
Le temps de ce film, la neige a cessé et des rayons de soleil commencent à apparaître.
Nous visitons ensuite la « mansion », une belle maison en bois (nous sommes aux USA) revêtue de sable pour lui donner l’apparence de la pierre (procédé que l’on appelle ici « rustification ») et décorée comme elle l’était à la mort de George Washington en décembre 1799. Nous passons bien sûr sur le devant de la maison et admirons la magnifique vue sur le Potomac, large à cet endroit d’un mile.
Autour de la maison, d’abord la cuisine, séparée, pour éviter d’éventuelles contaminations d’incendie (le feu fait partie des phobies, toujours maintenant, des américains qui utilisent, toujours maintenant, beaucoup le bois. Puis tout un ensemble de petites maisons destinées, tantôt à conserver les vivres ou le matériel nécessaire à l’exploitation de la propriété, tantôt au travail des esclaves (tissage, lavage, etc…). Eh, oui, nous sommes à la fin du XVIIIième  et en Virgine : Washington avait des esclaves, 316 pour être précis ! Mais aussi une cinquantaine d’hommes libres…(l’honneur est sauf !). Certains errent encore dans les alentours en jouant du pipeau !
Après le déjeuner (un hamburger, comme hier), nous nous promenons dans les jardins, un potager qui alimente tous ceux qui vivent sur la propriété, mais aussi  un verger et une orangeraie.
Nous reprenons ensuite la voiture pour visiter, à quelques miles, le moulin et la distillerie créés par Washington, reconstitués récemment. En propriétaire avisé, Washington a fait évoluer l’exploitation héritée de son père, initialement consacrée largement à la culture du tabac (le tabac de Virginie). Mais cette culture épuise la terre et le commerce du tabac était entre les mains des anglais qui en tiraient, l’essentiel du profit pour eux. Washington a évolué vers la culture du blé (la première production de la propriété devant le maïs) pour en faire une farine de qualité exportée, nous dit-on, dans le monde entier et nous visitons le moulin (Gritsmill) alimenté par le courant de la rivière voisine.
A côté, une distillerie utilise une partie du maïs issu de l’exploitation (ainsi que l’orge et le seigle) pour faire du whisky dont on nous dit que Washington était le producteur le plus important de la Virginie (on ne prête qu’aux riches !).
Notre visite se termine : c’est l’heure de la messe à l’église du Bon Berger, une grande église moderne, sur notre chemin de retour. Cela permet à Elise de découvrir ce qu’est une église aux USA avec son immense parking, ses installations, ses nombreuses salles de réunions, une école pas loin. Nous sommes bien loin de nos petites églises de villages tarnais, sans parler de la participation, sans commune mesure.
Et puis, autre expérience pour  Elise : la traversée de  la banlieue d’une grande ville avec des concessionnaires de voitures d’où l’on ressort avec le véhicule précis que l’on souhaite et des centres commerciaux qui se succèdent les uns les autres sans discontinuer. Nous nous arrêtons dans un Ruby Tuesday pour y dîner.
De retour à l’hôtel, je reçois un mail de Kathleen qui a suspendu le numéro de mon portable (il est donc maintenant inutilisable). J’espère que cette saga du téléphone est maintenant terminée !


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