mardi 12 avril 2016

Washington 2016 : Mardi 12 avril 2016

Le "National museum of american History"


 Un patchwork


 Un des 51 exemplaires vendus de cette voiture !


 Elise dans le métro 


 Elise attend le train


 Le coffre-fort d'une banque


 Une pompe à essence


 Elise et Pilain dans un tracteur


 Frid Kid


 Muppet Limo


 La robe de Michelle Obama pour le bal inaugural en janvier 2009


Elise : présidente des USA !

Elise rentre du "Red Lobster" avec son "doggy bag" rempli de pâtes. Et oui, Elise n'avait plus faim même pour des pâtes !

Mardi 12 avril 2016
Le temps change tous les jours et le ciel est gris et les trottoirs sont humides quand nous mettons le nez dehors, direction The National Museum of American History, un autre composant du Smithsonian Institute.
Ce musée porte le même nom que celui que nous avions visité en 1969 et en 1987 où nous avions vu le premier ordinateur (the ENIAC computer), construit pendant la guerre avec des lampes, des câbles et des interrupteurs et pesant 35 tonnes, mais, le bâtiment étant en réfection, ce que nous visitons aujourd’hui est situé à un autre endroit dans Washington et présente des choses différentes.
Il n’en demeure pas moins un excellent musée sur les américains et l’histoire de la culture américaine.
Nous commençons (c’est un comble pour un musée d’histoire), par tout un département sur l’innovation, depuis la production standardisée des revolvers Colt qui allait ouvrir la voie à la production à la chaîne de Ford et de bien d’autres, à la Silicon Valley avec Apple et Microsoft, en passant par les premiers pacemakers, réalisés, dans les années 50  à l’université du Minnesota.
A côté, une grande salle consacrée aux grandes personnalités qui ont marqué la vie économique depuis les années 1870, début de l’essor de l’économie américaine, avec le débat qui dure toujours depuis Hamilton et Madison sur le rôle de l’état fédéral dans l’animation de la vie économique et la redistribution de ses fruits.
Plus loin, une exposition sur l’évolution, depuis les années 50, de la façon de se nourrir dans ce pays, marquée, en amont, par l’optimisation des méthodes de  culture ou d’élevage, et la baisse des coûts qui en découle, et en aval par l’apparition puis la généralisation de l’alimentation industrielle, toute préparée, assise sur le réfrigérateur et le micro-onde et qui a, malheureusement à nos yeux, mis fin aux repas familiaux et conviviaux.
Autre thème incontournable aux USA, le transport « America on the move »  avec la construction en 1869 de la première ligne transcontinentale mais aussi des nombreuses lignes qui, plus rapides et moins tributaires de la géographie que les voies navigables, permettent d’alimenter le pays en ressources de toute sorte et de domestiquer l’ouest.
Plus tard, vient ensuite le développement de la voiture qui d’un objet de luxe réservé aux riches et aux promenades du dimanche, devient objet véritable de transport avec, en 1903, la première traversée du pays (sur des pistes et des sentiers) par une automobile, puis en 1926, la route 66, route mythique pour avoir été la première route carrossable à permettre de traverser la pays.
C’est l’explosion de l’automobile et en 1930, la moitié des foyers américains possède une voiture. Je pense qu’en France, il a fallu attendre les années 60 pour arriver à ce chiffre (il est vrai qu’il y avait eu la guerre !)
L’après-guerre est marqué aux USA par la construction d’un réseau national d’autoroutes (les fameuses Interstates) et le train, en tout cas pour le transport des personnes, est depuis longtemps, largement supplanté par la voiture, sur le trajet court, et l’avion, sur les trajets longs. Malgré les débats environnementaux, la société américaine est, toujours maintenant, accro à l’automobile individuelle.
L’après-midi nous amène à des sujets plus historiques. Nous passons devant le drapeau qui a marqué la victoire, en 1812, des américains qui défendaient Baltimore contre les anglais et a donné naissance à l’hymne américain the star-spangled banner (la bannière étoilée) :
O, say, does the star-spangled banner yet wave
        O’er the land of the free and the home of the brave.
La dernière partie de notre visite est consacrée à la présidence, d’abord sous une forme qu’en bon macho, je qualifierais de futile : les robes portées par les first ladies lors de l’inauguration du Président (je me demande quel costume Bill Clinton portera si sa femme, Hilary, est élue ?) A noter que les first ladies ont toujours existé, même si le président était un célibataire endurci ou veuf : ce pouvait être une nièce ou une fille !
Une autre partie retrace le rôle du Président (du chef des armées à celui qui mène la politique du pays) avec ses lourdeurs (a glorious duty) et ses difficultés (la démission de Nixon sur fonds de Watergate, l’affaire Levinsky avec Clinton et la tentative manquée d’impeachment menée par l’opposition républicaine) mais aussi les assassinats (Lincoln et Kennedy sont ceux qui ont le plus marqué la vie du pays).
Nous terminons la soirée à Alexandria où Sylvie a trouvé un Red Lobster d’où Elise revient avec un doggy bag de pâtes Alfredo Linguine. C’est dire que la ration était copieuse !







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