mercredi 6 avril 2016

Chicago 2016 : Mercredi 6 avril 2016



Le "Art Institute of Chicago" : un petit échantillon de ce magnifique musée

El Greco


 Munch

 Caillebotte

 Seurat

 Van Gogh

 Gauguin

 Matisse

 Di Chirico

 Magritte

 Picasso

 Chagall

 Grant Wood

 Hopper

 Warhol


 Liechtenstein

Et une oeuvre contemporaine faite de bonbons

Mercredi 6 avril 2016

Après le printemps ensoleillé d’hier, retour au temps pluvieux. C’est parfait pour le programme d’aujourd’hui puisque la journée est consacrée au Art Institute of Chicago, le grand musée de Chicago.
C’est là qu’en 1986, j’ai pour la première fois rencontré la peinture américaine et que j’y ai découvert Hopper et Grant Wood.
L’idée est donc de permettre à Elise de découvrir, elle aussi, la peinture américaine mais c’est par l’incontournable (et fraîchement restauré) « Rue de Paris par un temps de pluie » de Caillebotte que nous sommes accueillis, avec ses piétons à l’angle de boulevards haussmanniens.

En face, une autre œuvre française emblématique de l’Art Institute, «un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte » de Seurat avec son pointillisme et ses personnages statiques semblables à des statues grecques. Deux tableaux mettant en scène une société bien rangée pour ne pas dire bourgeoise : nous sommes au début de la Troisième République !

 

Mais le musée referme une collection impressionnante (sic) de tableaux impressionnistes (re-sic)  aux noms prestigieux : Renoir, Manet, Cézanne, Monet, Van Gogh, Gaugin…. Ensuite, nous remontons les siècles dans la peinture européenne ce qui nous permet de saluer, entre autres, le Gréco et la peinture espagnole (avec une Sainte Rose de Lima).

 

Première incursion dans l’art américain : nous sommes dans le département « Folk Art » alias arts populaires américains avec des girouettes mais aussi des tableaux du début du XIX ième, encore frustes, ou des coffres significatifs d’un pays encore en mouvement ou encore des meubles simplissimes (et suspendus aux portes- manteaux) des shakers.

 

Plus loin, nous passons devant l’œuvre de Chagall « The American Windows » données par Chagall au musée pour servir de vitraux à la salle abritant certaines de ses œuvres, mais aussi des modèles des œuvres de Calder, de Picasso ou de Dubuffet, qui embellissent les rues de la ville, suite à une initiative du maire Daley.

 

 

Après le déjeuner, nous passons à la peinture américaine avec l’ouest, Remington et l’épopée idéalisée (Remington, un new-yorkais,  revisite l’histoire quelques décennies après les faits) avec les mauvais indiens et les bons et courageux militaires ou cow-boys (ce mythe a vécu jusqu’à la fin des années 50).

Cette démarche vers l’ouest est un premier pas pour se libérer de l’influence européennes mais cette marche s’accélère : Grant Wood, en 1930, alors que nous sommes en plein surréalisme en Europe, peint American Gothic qui promeut les valeurs conservatrices d’un Iowa déjà oublié puisqu’il qui date des années 1890.

Treize ans plus tard, en 1943, Hopper peint Nighthawks, l’expression de la solitude dans une humanité qui a perdu ses repères de solidarité (nous sommes en pleine guerre).

Et, bien sûr, 20 ans plus tard, Warhol, Liechtenstein, Rothko et les autres achèvent le passage à l’âge adulte de la peinture américaine qui peut prétendre dès lors à la suprématie, malgré Picasso, Matisse et Dali.

 

Il reste encore bien des choses à découvrir dans ce gigantesque musée, depuis les antiquités grecques jusqu’à l’art asiatique, chinois, indiens ou de l’Himalaya, ou  islamique, mais Sylvie commence à sentir son dos et nous rentrons. Le reste sera pour une prochaine fois….

 


De même qu’il avait ouvert notre séjour samedi soir, un  dîner au California Pizza Kitchen clos notre séjour à Chicago puisque, demain matin, nous partons pour Washington.

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