mardi 1 septembre 2020

1er septembre 2020 : La corniche des Basques et Hendaye

 

Par ce jour de rentrée, nous bénéficions d’une belle journée avec un temps de vacances : aussi, irons-nous la passer à Hendaye, à la frontière avec l’Espagne.

Pour les gens de ma génération, le nom d’Hendaye est associé aux plaques accrochées sur les wagons SNCF en direction du bout du monde, à savoir l’Espagne.

Car, avant le TGV, l’écartement des voies de chemins de fer étant différent entre l’Espagne et la France, il était nécessaire de changer les  essieux des trains, ou leur réglage, voire de changer de train pour poursuivre le voyage. Hendaye était une sorte de terminus ou, à tout le moins, un nœud ferroviaire international.

Nous en sommes bien loin, maintenant, et c’est aujourd’hui une station balnéaire très attrayante avec son immense plage de sable.

La distance de Saint-Jean-de-Luz à Hendaye est courte (une grosse dizaine de kms) et nous suivons la route de la côte des basques qui surplombe la mer et offre de beaux points de vue. C’est ainsi que nous nous arrêtons en haut d’une falaise aux pieds de laquelle la roche est striée des grands lignes parallèles qui font penser un peu à la Chaussée des Géants ou (encore une référence ferroviaire) à une immense gare de triage vue de haute altitude).

A Hendaye, le temps de trouver un parking, nous arrivons sur le boulevard de la  mer (admirez l’audace du nom).

La plage est effectivement immense et fait penser aux grandes plages du nord, au chaud soleil en plus mais les moules-frites et les gaufres en moins. Et puis, nous le verrons cet après-midi, les apprentis surfeurs auront remplacé les amateurs de chars-à-voiles.

De l’autre côté de la route qui longe la mer, on note la belle architecture des maisons de style néo-basque des années1900- 1930 ou, plus contestable, de l’ancien casino construit dans les années 1880 qui tous témoignent de la vie de la station au tournant du siècle.

Après un déjeuner en bordure de plage, fait de bulots et de chopirons (encore !) pour Sylvie et de sardines grillées pour moi, nous arpentons le front de mer. La plage est animée, quelques baigneurs sont dans l’eau ; nous, non. 

Des joueurs de Jokari échangent des balles, quelques paddlers et surfeurs s’exercent, voire prennent des cours. Il nous semble cependant qu’ils ont encore du boulot avant d’arriver au talent de ceux de Biarritz, pourtant très loin de ceux de Maui.

Pendant que nous nous promenons sur ce bord de mer, nous recevons des messages qui nous parlent de la rentrée des classes des uns et des autres : bon courage à tous !

Pour le dîner, nous repartons dans le centre-ville dans un restaurant de poissons : nous snobons les huitres du Bassin d’Arcachon à 35 € la douzaine pour nous contenter d’une parillada (mélange de poissons, crevettes et crustacés) délicieuse et nous découvrons que nos voisons de restaurant sont des nordistes dont le mari (M.Lamy) a travaillé chez Firestone et Bridgestone de 1970 à  2001. Le monde est petit : nous voilà dans la bourgeoisie de Bondues.

Et c’est dans la nuit noire que nous retournons à notre hôtel et que, grâce aux indications de Sylvie, je parque notre voiture sans bloquer le passage dans cette petite ruelle qui tourne. 

 








La corniche des Basques








 Hendaye



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