samedi 5 septembre 2020

5 septembre 2020 : Environs de Saint-Jean-Pied-de-Port

 

Notre journée débute par notre traditionnel bon petit déjeuner de l’hôtel Pyrénées mais surtout par les nouvelles qui nous viennent de Lille : Elise est mise en quatorzaine pour avoir côtoyée, lors d’un événement d’intégration à Sciences-Po, une personne contaminée et Clément est de nouveau forcé au télé- travail pour avoir un voisin de bureau dont la femme est contaminée. Décidemment, rien n’est simple avec le Coronavirus. Bon courage à Elise et Clément !

Notre journée est consacrée aux environs de Saint-Jean-Pied-de-Port et nous commençons notre excursion en prenant (en voiture et non à pied) le chemin des Jacquards vers l’Espagne. Et cela monte très vite et très fort dès la sortie de Saint-Jean : en comparaison, la côte de Bournazel semble de l’enfantillage bien court et malgré cela, les marcheurs sont assez nombreux. J’en compte de 3 à 4 par kilomètre en moyenne, souvent par 2, garçon et fille, parfois un groupe plus âgé. De temps en temps, sur le côté de la route des distributeurs d’eau fraîche sont disponibles, et l’on trouve parfois des auberges  qui peuvent héberger les marcheurs, faisant l’étape jusqu’à Roncevaux moins inhumaine, sous réserve, je suppose, d’avoir réservé, notamment en été.

Nous prenons la Route des Ports de Cize. Au fur et à mesure, le paysage devient plus austère,  les arbres sont plus rares et les hauteurs voisines qui culminent à environ 1 000 m, sont couvertes de « verts pâturages » où paissent des vaches. Au-dessus de nous, des rapaces (vautours ?) guettent l’apparition de la moindre souris. Il fait encore beau mais les nuages s’amoncellent et nous redescendons sur une route tortueuse mais déserte (heureusement car les possibilités de croisement sont rares) par le village de Arnéguy  où nous sommes, pour quelques centaines de mètres, en Espagne.

Nous avions mis au programme de l’après- midi une promenade vers le Col d’Iraty mais une course de côtes de voitures  nous en empêche. De toute façon, le temps se couvre et le ciel devient gris ! Il nous reste à découvrir des villages consacrés  à l’élevage de vaches mais aussi de brebis  et il est facile d’imaginer que la région  est grosse productrice de fromage. Et avant d’aller dîner, nous allons à la messe paroissiale qui, à part les lectures du jour, le sermon et la Consécration est en basque, y compris les chants (dont, malheureusement, la mélodie est très « chant de messe »).

Après la partie de pelote hier et la messe en basque aujourd’hui, on trouve là l’émergence d’une culture propre qui a dépassé les aspects folkloriques que ces cultures locales ont souvent. Comment fera-t-elle face à une uniformisation culturelle qui, malgré tout, reste forte ?

Et nous retournons dans le restaurant d’hier avec ses truitellettes d’Iraty (petites truites grillées qui se mangent entières) ou de bons morceaux de viande rouge.

 















Route des Ports de Cize






Église d’Aïncille




Dans le village d’Alciette



 

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