lundi 1 septembre 2014

1er septembre 2014 : d'Innsbruck à Salzburg





Des petits villages tyroliens : on peut imaginer le soleil, le ciel bleu et les montagnes derrière les nuages et la pluie !


Lundi 1er septembre 2014 Innsbruck – Salzbourg

Le temps ne s’est pas amélioré durant la nuit, au contraire, et c’est sous un ciel  pluvieux que nous quittons Innsbruck après ce bon séjour dans une ville agréable et cool comme nous en avions eu l’impression en arrivant.  Et ce premier contact avec l’Autriche nous donne l’impression d’un pays prospère, ce que les statistiques confirment, puisque le PIB annuel par tête (40 000 US$ selon la Banque Mondiale) y est de 20 % supérieur au chiffre français (33 820 US$) et de 25 % supérieur à celui de l’ensemble de l’UE (31 400 US$). Et en plus, je crois que le Tyrol est l’une des régions les plus prospères du pays.
Nous reprenons la même direction qu’hier, et longeons l’Inn, par l’autoroute cette fois, que nous quittons à Wörgl pour entrer dans les montagnes du Kaisegebirge, célèbres, nous dit le Guide Vert, « pour leurs superbes paysages de montagne aux bouillonnants torrents». C’est vrai que vu la quantité de pluie et les fortes pentes qui nous entourent, il est facile d’imaginer «les torrents bouillonnants» que nous finissons d’ailleurs par voir. Quant aux «superbes paysages de montagne», nous ne pouvons que les imaginer alors que de chaque côté de la route, les sommets culminent à plus de 2 000 mètres (avec sur notre gauche la célèbre station de Kitzbühel, où est né le ski alpin à la fin du XIXème siècle). Parfois, entre des maisons dont la cheminée fume (il fait 14°C), nous apercevons le bas d’un téléphérique ou d’un remonte-pente qui nous laissent penser que ces sommets ne sont pas des légendes. Et, il est vrai que tous les villages ne sont qu’hôtels et restaurants, paisibles à cette saison, mais certainement envahis de monde en hiver. C’est dans l’un de ces villages, Waidring, que nous nous arrêtons pour déjeuner dans une salle cossue, décorée de panneaux de bois, où des clients discutent, dans les rires (Gemütlichkeit) et le chantant accent  autrichien, d’un voyage qu’ils organisent aux USA (ne croyez pas que notre connaissance de l’allemand ait fait des progrès considérables depuis hier, mais en partie de la conversation est tenue en anglais).
Nous continuons notre route  nous arrêtant dans un autre de ces petits villages pittoresques qui vivent du ski, Lofer, avant de rejoindre Salzbourg, après une rapide incursion en Allemagne (c’est la route normale) qui nous fait passer à proximité de la tristement célèbre ville de Berchtesgaden.
Notre hôtel à Salzbourg, le Neutorhotel, est situé à l’entrée du tunnel qui mène à la vielle ville séparée du reste de l’agglomération par une falaise abrupte dont on pourrait penser qu’elle soutient la vielle ville, à tort., Alors que nous nous installons dans notre chambre, la pluie redouble d’intensité et, pour la première fois depuis bien des années, je suis forcé d’emporter avec moi un parapluie pour me protéger durant notre promenade..
C’est donc sous une pluie battante (et dire qu’il fait 28°C et un beau soleil à Cordes !), que nous nous promenons dans les rues bordées de riches boutiques (galeries d‘art, marchands d’instruments de musiques ou d’objets décoratifs de toutes sorte, y compris des Jésus de crèche en cire). Est-ce la pluie, mais la ville nous semble moins animée qu’Innsbruck, moins jeune. Mais 2 appfelstrudel plus tard,  dans la nuit et alors que la pluie s’est arrêtée, nous passons, pour rentrer à l’hôtel, de places en places, d’églises en églises, de fontaines en fontaines et tout ceci me fait penser à Rome.


Voilà ce que nous nous promettons de découvrir demain, en espérant, sans en être vraiment sûr,  que le temps sera plus clément.

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