dimanche 31 août 2014

31 août 2014 : le Tyrol et le lac d'Achen


Eben






Achenkirch et le lac d'Achen 



Le Saint Georges baroque de l'église de Schwaz


Dimanche 31 août 2014 Innsbruck : le Tyrol sous la pluie

C’est dimanche et c’est au bruit des cloches des églises que nous nous réveillons, un beau bruit grave et profond et d’autant plus fréquent que, non seulement il signale l’heure, mais aussi, et surtout, il appelle à la messe et que les églises sont nombreuses dans la très catholique Autriche. Cependant, je dois dire que notre compréhension de l’allemand nous conduit à ne pas répondre à tous ces appels… !
Le temps est pluvieux, la météo, plutôt pessimiste (temps couvert à très couvert) et nous hésitons entre demeurer dans la vile où il reste au moins 2 musées à voir ou partir dans la montagne, au risque de se promener dans les nuages. Nous optons pour la seconde solution et partons vers l’est. Après une zone périphérique remplie de surfaces commerciales plus ou moins grandes et de concessionnaires automobiles, nous sommes dans la riche vallée de l’Inn avec ses cultures (poireaux notamment mais aussi maïs, probablement pour le bétail, bien que nous ne voyons aucune bête, parties qu’elles sont, imaginons-nous, dans les alpages). La région est également industrielle avec notamment une grosse usine de tuyauteries et canalisations métalliques (Tiroler Rohre). Dans tout cela, le temps semble s’améliorer et l’on arrive à apercevoir le haut des montagnes, mais je dois préciser qu’il s’agit de montagnes de très moyenne altitude !
Nous prenons ensuite la route vers le nord, une route qui mène à Munich  en traversant la chaîne des Karwendel et que nous suivrons jusqu’à la frontière allemande.
Sur notre côté gauche et au fond de la vallée bordée de versants qui tombent à pic dans l’eau, se trouve le lac de Achen, le plus grand lac du Tyrol. L’ensemble de la région forme une large zone touristique, propre aux randonnées (même malgré la pluie), aux plaisirs de l’eau (nous apercevons quelques dériveurs mais ni planches ni nageurs)  et, bien sûr, en hiver, à ceux du ski. En hiver, d’ailleurs, les villages grouillent certainement de vacanciers, à en juger par le nombre impressionnant d’hôtels et de restaurants. Mais aujourd’hui ces villages sont tranquilles sans être déserts et tous aussi jolis les uns que les autres, avec leurs grosses maisons cossues et  fleuries et leurs petites églises blanches. C’est dans l’un d’entre eux, Achenkirch, que nous nous arrêtons pour déjeuner et que je m’essaye à parler allemand pour commander du Tiroler Grôstl (plat de pommes de terres sautées mélangés à des morceaux de porc, petits mais abondants) ou 25 cl de vin blanc. La pluie a cessé et nous fait profiter de ces lieux de cartes postales, auxquels, malgré tout, il manque aujourd’hui un beau ciel bleu.
Nous découvrons également qu’a vécu dans la région la sœur de notre ami du Nouveau Mexique, Saint Isidore, en la personne de Sainte Notburge qui a défendu les pauvres journaliers exploités par leurs maîtres en lançant en l’air une faux qui n’est pas retombée, montrant ainsi aux exploiteurs qu’elle avait le soutien de Dieu.
Au retour vers Innsbruck, nous nous arrêtons dans 2 villages traversés ce matin : Schwaz, d’abord, avec son église dotée de 2 nefs (et 2 autels) mais aussi un retable baroque rutilant d’or avec la Vierge, Sainte Anne et l’enfant Jésus, au centre, entouré de Saint George et Saint Florian, les 2 saints patrons de l’Autriche, puis Hall in Tyrol que la pluie, plus forte, nous empêche de visiter en détail !
Et, une fois encore, nous dînerons d’Apfelstrudel mais aussi de rizotto au ris de veau, un plat original et tout à  fait bien préparé.





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