mardi 2 septembre 2014

2 septembre 2014 : Salzburg









Salzburg






L'abbaye bénédictine Saint Pierre



L'église collégiale



La cathédrale et la fontaine du Chapître





La forteresse




Le cimetière Saint Pierre




Magasins de décorations de Noël et de Pâques


Mardi 2 septembre 2014 Salzbourg

Journée consacrée à Salzbourg, sans Mozart (le festival s’est terminé le 31 août, et heureusement pour nous car nous n’aurions jamais pu nous loger) et sans trop de pluie, ce qui est quand même mieux.
Salzbourg est la ville des princes-archevêques qui y ont occupé le pouvoir jusqu’au début du XIXème siècle. Vivant comme des princes plus que comme des évêques (l’un d’entre eux eut 15 enfants de la même femme, une belle juive, à qui, bon prince, ou bon évêque (!), il fit construire un château), ils tirent leur pouvoir de l’immense richesse procurée, notamment durant les XVIIème et XVIIIème siècles, par les mines avoisinantes de sel. On ne sera donc pas surpris que la ville soit riche en églises, plus particulièrement en églises baroques et qu’une cour fastueuse y ait vécu.
Premier arrêt et premier contact avec l’art baroque de Salzbourg : l’abbaye bénédictine de Saint Pierre, initialement romane mais « baroquisée » durant l’âge d’or de ce style. Nous sommes donc très loin des abbayes bénédictines dépouillées auxquelles nous sommes habitués en France. Là, tout est fait, au contraire, pour montrer la richesse des princes, exprimer la  grandeur, y compris celle de Dieu. Au lieu de voir une grande église vide, il faut imaginer cette abbaye durant une célébration, pleine, avec la musique des orgues et la présence prestigieuse des grands de ce monde. Aujourd’hui, elle semble trop grande, trop vide, dans ses murs blancs et verts, décorés de tableaux trop hauts pour être bien vus. Mais ceci ne doit pas faire oublier les magnifiques statues dorées et le tout aussi magnifique tabernacle, au centre du retable, encadrés par des colonnes en marbre rouge, ni l’orgue derrière nous.  Autant d’œuvres d’une très  grande richesse mais aussi d’une grande finesse, à regarder dans le détail.
Plus loin, nous nous arrêtons à l’église franciscaine, plus sobre, sombre au fond, claire à la hauteur du chœur, où domine un enchevêtrement impressionnant d’ogives. Et, un beau retable, baroque à nouveau. Plus loin, encore, l’église de l’université, au centre d’une grande place où aujourd’hui se tient un marché. Plus tard, nous nous arrêterons à la cathédrale avec ses colonnes en marbres et ses 5 orgues dont on a du mal à imaginer l’effet qu’ils font lorsqu’ils se répondent.
Ce qui est plaisant également dans cette ville, c’est de déambuler dans les rues, toutes piétonnes (l’entrée dans la vielle ville est interdite aux voitures) : nous reprenons la Getreidegasse, parcourue hier sous la pluie, passons devant la maison natale de Mozart (où plus rien ne subsiste sinon un système artisanal de sonnerie), mais aussi devant quelques-unes des belles boutiques longées dans la nuit hier, comme celle qui vend des œufs de Pâques  décoratifs, ou celle qui affirme avoir créé les Mozartkugeln, chocolats ronds fourrés, spécialités de la ville. Agréables aussi sont les nombreuses grandes places ornées de belles fontaines qui achèvent, après les nombreuses églises, de donner à la ville un aspect presque romain.
Dans notre promenade, nous traversons aussi la Salzach, d’où nous découvrons l’image traditionnelle de Salzbourg avec la vieille ville surmontée du château.
C’est ensuite au château que nous mènent nos pas, ou, plus exactement, le funiculaire, car il surplombe la ville de 120 mètres et, seuls, quelques « fous » montent à pied. Il ne pleut plus et de là, on a bien sûr une belle vue sur la vieille ville dont on voit à quel point elle est coincée entre la rivière et la Mönchsberg (la falaise que l’on traverse pour accéder à la vielle ville). Le château est là aussi une succession de bâtiments et d’églises, plus petits et moins spectaculaires que dans la vieille ville mais la promenade dans ce qui se comprend comme une forteresse (des canons sont présents sur les remparts ainsi qu’une tour de torture dont on nous précise qu’elle n’a jamais été utilisée) est très agréable.
Revenus dans la ville, nous traversons le cimetière de l’abbaye bénédictine par laquelle nous avions commencé notre visite ce matin, un beau cimetière toujours en usage, aux tombes en ferronnerie, décorées souvent de jolis petits tableaux et largement fleuries.
Pour le dîner, la pluie est de retour et plutôt que de repartir dans la vieille ville, nous traversons la rue et mangeons, très agréablement, chinois en face de notre hôtel.



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