mardi 9 septembre 2014

9 septembre 2014 : de vienne (Autriche) à Gavi (Italie)




 En Autriche

En Italie


Mardi 9  septembre 2014 : Vienne – Gavi (Italie)

C’est bientôt la fin des vacances et il faut rentrer. Mais la distance entre Vienne et Cordes dépasse les 1 800 kms et nous ferons la route en 2 étapes, de même distance, ce qui va nous ramener ce soir à Gavi, dans le Piedmont italien, à quelques kilomètres de Novi Ligure où nous nous étions arrêtés à l’aller.
Nous quittons donc Vienne à une heure matinale par rapport à notre horaire habituel et croisons sur l’autoroute les bouchons des viennois qui viennent travailler et qui n’ont rien à envier aux parisiens.
Nous découvrons ainsi un nouveau visage de Vienne, celui d’une ville importante et d’une capitale européenne, vibrionnant d’activité. Parmi toutes les nombreuses facettes de la ville, seule nous aura manqué celle du ‘’Troisième Homme’’, il est vrai bien triste et heureusement lointaine !
Nous sommes dans le bon sens et nous quittons la ville sans problème en direction du sud du pays, Gratz (en Styrie) d’abord, puis Klagenfurt (en Caranthie). Nous passerons ainsi à proximité, d’abord, de la frontière hongroise puis, ensuite, de la frontière slovène. Puis nous entrerons en Italie par la Province du Frioul et traverserons la plaine du Pô d’est en ouest pratiquement d’un bout à l’autre.
Après la plaine du Danube où se trouve Vienne, la Styrie apporte de nouveau des paysages alpins. Les montagnes ne sont pas encore très hautes mais nous sommes dans le ‘’cœur vert de l’Autriche’’ comme la province aime à se nommer. Une région agricole avec bien sûr un important capital boisé mais de la culture (maïs et citrouilles pullulent). Il doit certainement aussi y avoir de l’élevage et les alpages ne semblent pas loin. La région abonde également en stations thermales mais on ne doit pas ne boire de l’eau puisque la région est également connue pour ses vins.
Les montagnes deviennent plus hautes en Carinthie et nous retrouvons les paysages de lacs alpins que nous avions vus au Tyrol, sauf qu’aujourd’hui le temps est magnifique avec un beau soleil, si ce n’est quelques nuages d’orage qui transforment les montagnes en volcans en éruption… !
C’est tellement beau que  nous faisons un petit détour par Velden, un petit village au bord du lac de Worth, initialement pour faire le plein d’essence (nous allons arriver en Italie), mais allongé par des travaux qui nous ont fait prendre de vrais petits chemins de campagne, une vraie découverte.
Changement de pays, changement d’orientation, changement de climat : nous sommes en Italie, sur le versant sud. La température gagne quelques degrés mais le temps devient plus orageux et plus brumeux. Nous descendons vers Udine et après plusieurs arrêts infructueux sur l’autoroute pour manger (Sylvie ne souhaitait pas vraiment profiter en Autriche des derniers Knödel), nous arrivons à proximité de Trieste pour ensuite, en ayant mangé  - soyez rassurés -  continuer vers Venise, que nous contournons, en direction de Vérone (dont le paysage industriel ne coïncide pas avec l’image romantique de Roméo et Juliette). La route est chargée et nous dépassons des camions de tous les pays de l’Europe Centrale et de l’Est : camions de Russie (RUS), de Biélorussie (BY), d’Estonie (EST), de Lettonie (LV), de Lituanie (LT), d’Ukraine (UA), de Pologne (PL), de République Tchèque (CZ), de Slovaquie (SK), de Hongrie (H), de Slovénie (SLO), de Croatie (HR), de Bosnie Herzégovine (BH), de Serbie (SRB) et même de Turquie (TR).
Nous sommes sur un grand axe transeuropéen et il faut bien se distraire en regardant les immatriculations car la route est un peu ennuyeuse.
Mais, bientôt, après avoir quitté à Brescia l’axe Trieste-Milan, nous prenons la direction du sud et arrivons rapidement à Serravalle Scrivia près de Gavi. De là, nous grimpons dans les vignes de Gavi, célèbres pour son vin blanc (dont je me régalais, raisonnablement, quand je venais à la SPAD) et arrivons, 11 heures après être partis de Vienne, à notre étape, la très élégante Villa Sparina, un de ces hôtels de luxe qui, on se demande pourquoi, ont fleuri depuis 15 ans dans cette région.
A hôtel élégant, restaurant gastronomique et nous nous régalons non de Schnitzel mais de spécialités piémontaises tout à fait délicieuses qui me font presque oublier la villa Pomela.


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