vendredi 5 septembre 2014

5 septembre 2014 Vienne, la vieille ville


 La cathédrale Saint Etienne


 Les fonts baptismaux


Une statue de la Vierge


 Le  triptyque de la Vierge


 La chaire



 La crypte des Capucins : les sarcophages de la famille impériale


 La colonne de la peste



 L'église Saint Pierre




 L'église des Jésuites






Au cours de notre promenade


Vendredi 5 septembre 2014 : Vienne, la vieille ville.

Il y a beaucoup de chose à faire dans Vienne et le guide vert, pourtant loin d’être détaillé, ne consacre à la ville pas moins de 60 pages.
Notre première journée se passe dans la vieille ville dans laquelle, justement, notre hôtel est situé. Nous sommes à moins de  10 minutes à pied (il n’est pas question de prendre la voiture qui est assurée d’un bon repos dans sa cour-parking de l’hôtel durant ces 4 jours) de la cathédrale, un des lieux emblématiques de la ville. Il s’agit d’une église gothique dédiée à St. Etienne, profondément détruite en avril 1945 par un incendie suite aux bombardements alliés pour libérer l’Autriche et fidèlement reconstruite pendant une vingtaine d’années. Son extérieur est marqué par un haut toit pentu et couvert de tuiles vernissées (on nous dit 48 000) et deux clochers finement ciselés. A l’intérieur, nous nous arrêtons en particulier devant une belle statue gothique d’une Vierge à l’enfant, devant un magnifique retable lui aussi consacré à la Vierge, devant le tombeau de l’empereur Fréderic III, à la demande duquel le Pape fit de Vienne un siège épiscopal (et célèbre également pour sa divise AEIOU signifiant aussi bien en latin qu’en allemand que l’Autriche règne sur le monde - j’attribuais la paternité de la formule à Charles Quint), devant un magnifique baptistère et une imposante chaire en pierre sculptée (je note l’escalier décoré de roues à 3 bras pour symboliser la Trinité qui tournent dans le sens de la montée de l’escalier et de roues à 4 bras qui tournent dans le sens inverse et symbolisent notre dimension humaine).
Notre promenade nous mène ensuite sur le Graben, le fossé creusé par les romains pour délimiter leur camp, aujourd’hui belle avenue avec de belles boutiques et couverte de promeneurs et de touristes (nous sommes vendredi et il fait beau). Nous nous arrêtons devant la Colonne de la Peste érigée à la toute fin du 17ème siècle (donc complètement baroque) en action de grâces pour avoir préservé la ville de la peste. Nous nous promenons ensuite dans un dédale de petites rues animées à la recherche d’un restaurant car l’habitude ici semble être plutôt  de s’attarder sur une terrasse de café pour manger une pâtisserie ou une glace ou bien d’acheter l’équivalent d’un sandwich auprès des nombreux vendeurs installés au milieu du trottoir. Quant à nous, nous ne sommes pas encore de parfaits viennois et préférons un vrai restaurant à la terrasse duquel nous nous installons (car il fait toujours un temps parfaitement estival).
Nous visitons ensuite la crypte des Capucins qui sert de sépulture à la famille royale : il y a là plus de 150 tombeaux, plus ou moins grandioses, où reposent empereurs (ou impératrices), rois (ou reines), archiducs (ou archiduchesses) de la famille des Habsbourg. Visite un peu macabre d’autant que les tombeaux, alignés les uns à côté des autres, sont riches en têtes de mort plus ou moins édentées. Mais visite intéressante car elle montre la puissance de la famille dont les liens s’étendent sur toute l’Europe, y compris occidentale (que l’on pense en France à la reine Marie-Antoinette ou l’impératrice Marie-Louise) ou qui ont même marqué l’histoire mondiale (la guerre de 14 a débuté avec l’assassinat de François-Ferdinand d’Autriche, héritier de la couronne d’Autriche depuis le suicide à Mayerling de Rodolphe, le fils de l’Empereur François-Joseph et de l’impératrice Sissi).
Nous nous arrêtons ensuite à  l’Eglise St. Pierre où est donné un concert d’orgue, instrument oh combien baroque avec ses accents de gloire et de grandeur de Dieu comme nous l’avons découvert hier à Melk. 
Nous nous promenons ensuite dans cette vieille ville de Vienne où chaque rue offre quelque chose à voir, une lanterne, une façade très souvent baroque, mais également un monument en souvenir de 65 000 juifs autrichiens tués par les nazi, ou encore l’église des jésuites, elle aussi bien baroque.

Nous terminons la journée en dînant dans un restaurant tout à fait distingué, situé derrière l’hôtel, dans la cour où et est parquée notre voiture (manger à côté de sa voiture, n’est-ce pas le rêve de tout piqueniqueur ?) où, dans la calme de la cour et à l’abri de murs multi séculaires, nous dînons d’un excellent repas faits de plusieurs plats de bœufs dont des joues tout à fait délicieuses.

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