vendredi 29 août 2014

28 août 2014 : de Novi Ligure (Italie) à Innsbruck (Autriche)


Designers Outlet : Serravalle-Scrivia



Roquette Italia : Cassano Spinola




L'Adige et les Dolomites




Matrei am Brenner



L'arrivée sur Innsbruck

Jeudi 28 août 2014 Novi Ligure (Piémont Italie) - Innsbrück

Troisième jour de voyage pour atteindre notre première destination en Autriche, Innsbrück.
Nous quittons donc le Relais Villa Pomela non sans obtenir de la réception de l’hôtel le nom du collègue rencontré hier (Lanos). Mais, comme prévu, notre premier arrêt nous amène au Factory Outlet de Serravalle. Nous sommes aux USA et retrouvons des immenses parkings autour du village ainsi que bien des enseignes familières (Tommy Hilfinger, Brooks Brothers) mais aussi quelques enseignes européennes (Petit Bateau). Avec leur musique d’ambiance, les rues du centre sont semblables à celle des centres Premium (le centre est géré par le Groupe Mac Arthur Glen) si ce n’est une petite note italienne apportées par des ponts des soupirs vénitiens. Les prix sont réduits par rapport aux prix « normaux » mais les rabais sont inférieurs à ce que nous trouvons aux USA (où, que l’on se rassure,  nous allons bientôt), et, résultat, c’est le premier centre de ce genre d’où Sylvie ressort sans rien n’avoir acheté, même pas un vêtement d’enfant
Deuxième arrêt, à quelques kilomètres, l’usine Roquette de Cassano, histoire de prendre une photo et puis nous prenons la route vers le nord, Villaverna (où la rue principale porte le nom de Domenico Carbone mais il s’agit sans doute du général qui s’est illustré durant la première guerre, du même nom que notre DG de la SPAD, heureusement pas encore décédé).
Après Tortona, nous reprenons l’autoroute, une autoroute qui manque de charme, droite, avec des champs de maïs sur les côtés, et de nombreuses petites  usines, pas toujours bien entretenues, mais illustration de la densité industrielle du nord de l’Italie. Nous passons à Piacenza (Plaisance) qui nous impressionne par des grosses usines vues au détour d’un virage d’autoroute. Puis, à Brescia, alors que nous avons rejoint l’autoroute entre Milan et Venise, nous entrons dans une terra incognita (pour nous, du moins) et montons vers le Nord. Nous entrons dans les Dolomites et le paysage monotone laisse la place aux premiers paysages de montagne. Nous remontons ainsi la vallée de l’Adige, qui inviterait presque à la baignade, vers le col du Brenner. Les pentes se couvrent de pommiers et de vignes, puis, brutalement, de conifères. Les panneaux routiers sont écrits en allemand comme en italien (cette zone était rattachée à l’empire austro-hongrois avant sa défaite de 1918). Le col, utilisé dès le 16ème siècle n’est pas très haut (1300 m) et relie l’Italie et l’Autriche. L’autoroute est chargée de camions de toutes origines (Roumanie, Tchéquie, Slovaquie, Pologne, Hongrie, sans parler de l’Allemagne, de l’Autriche, des Pays-Bas ou de la Suède et de la Finlande : le trafic routier se porte bien dans cette partie de notre UE.
Après avoir acheté notre vignette pour circuler (2 mois) dans le pays, nous franchissons le col et entrons en Autriche. Mais plutôt que de continuer sur l’autoroute, nous prenons l’ancienne route qui longe le Sill, un torrent qui devient vite une belle rivière, et offre de belles vues sur les pentes et permet de traverser des beaux villages come Matrei am Brenner avec ses maisons cossues, peintes et couvertes de fleurs comme il se doit au Tyrol.
Nous arrivons ensuite rapidement à Innsbrück qui nous donne l’impression d’une petite ville de province, cool et décontractée, ce qui sera à vérifier durant les 4 jours que nous passerons ici. Après nous être installés dans notre hôtel  Maximilan, nous dînons d’un repas bien autrichien avec, entre autres, une truite, de la saucisse accompagnée de choucroute et, en dessert de l’Apfelstrudel.


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