vendredi 29 août 2014

29 août 2014 : le Tyrol


Le Kalkkögel






Mittenwald (Allemagne)





Les églises de Leutasch et Seefeld in Tyrol




Mösern

Vendredi 29 août 2014 Innsbruck : le Tyrol

Il fait beau et, comme le temps peut changer dans les jours qui viennent, nous consacrons au Tyrol notre première journée à Innsbruck, non sans  commencer notre journée par un copieux buffet marqué par la présence de fruits locaux comme des litchis,  du fruit de la passion  et autres melons.
Et, c’est par un beau soleil que nous entamons notre promenade, à la découverte des alpages, des chalets fleuris et des églises décorées.
Premier arrêt, Reith bei Seefeld, et premiers chalets ou, plus exactement, premières grosses bâtisses à plusieurs étages, souvent des hôtels, décorées de croix ou d’évocation de saints, qui nous rappellent que l’Autriche est largement de tradition catholique (un Christ en croix est en bonne place dans le restaurant de l’hôtel, comme nous l’avions vu dans le restaurant d’hier soir, chose inenvisageable dans notre France laïque !)
Nous continuons notre montée entourés des crêtes découpées en dents de scie qui nous surplombent, puis atteignons Mittenwald qui, en réalité, est en Bavière (soit dit en passant, on ne se rend pas plus compte que l’on franchit  la frontière entre l’Autriche et l’Allemagne où le paysage et la langue sont identiques qu’entre la France et la Belgique). Mittenwald est une charmante bourgade, très touristique mais tout à fait sympa, située sur l’ancienne voie commerciale qui reliait le sud de l’Allemagne à l’Italie du Nord et passait par le Brenner. La bourgade est également connue pour avoir été, et encore être, un centre de lutherie important.
Nous nous promenons le long de la rue principale, une rue piétonne bordée de chaque cotés par de belles maisons peintes représentant toutes sortes de scènes, des plus ou moins légendaires à des plus prosaïques, telle celle représentant des voyageurs descendant d’une diligence, à la recherche d’un hôtel, celui, justement où la scène est peinte.
On rencontre également plusieurs boutiques de vêtements tyroliens le long de la rue qui proposent des culottes de cuir (de celles qui faisaient fureur –et mon envie- quand j’avais 10 ans), des chapeaux ornés d’une plume (que j’aurais bien mis pour aller faire le marché à Cordes en alternance avec mon chapeau de cow-boy) mais aussi de belles robes traditionnelles fleuries et colorées ou de chaudes vestes dont Sylvie aurait bien acheté un spécimen si elle avait trouvé sa taille ! Quant à moi, je ne suis pas loin de me mettre à chanter Tra la la itou… !
C’est au milieu de cette rue que nous déjeunons, d’un plat bien local de cerf (Hirsh) accompagné de girolles et de Knödel (un peu bourratifs) dans une atmosphère bonne enfant.
De retour du côté autrichien de la frontière, notre promenade nous mène à Seefeld in Tyrol, situé sur une large plaine agricole parsemée de curieuses cabanes en bois et arrosée par l’Inn, petit torrent devenu grosse rivière. Au-dessus de nous se détachent, dans une lumière en clair-obscur, les sommets que le soleil éclaire par taches, à travers un ciel plutôt couvert. Et sur les pentes, on trouve des pistes de descente de ski (Innsbruck a accueilli les JO d’hiver en 1964 et 1976).
De retour à Innsbruck, nous déambulons dans le centre de la ville et faisons connaissance avec le Petit Toit d’Or, maison emblématique de  la ville. C’est au programme de demain.
Nous terminons la journée au restaurant Ottoburg, à deux pas de notre hôtel, installé dans une des plus vieilles maisons de la ville. Ce soir encore, Sylvie s’adonne aux plaisirs de l’Apfelstrudel et je prends ma première goulash accompagnée bien sûr de Spätzle. Et nous rentrons à notre hôtel en regardant la rivière couler à gros flots.



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