jeudi 28 août 2014

27 août 2014 : de Aimargues (Gard) à Novi Ligure (Italie)

Le Relais Villa Pomela à Novi Ligure




Mercredi 27 août 2014 Aimargues (Gard) – Novi Ligure (Piémont Italie)

Notre deuxième étape va nous mener à Novi-Ligure à 2 pas de l’usine de Roquette Italia et dans l’hôtel luxueux où je descendais quand j’allais à la SPAD, comme nous appelions la filiale italienne à l’époque.
Après un petit déjeuner pris sous un beau soleil et dans le jardin, à proximité d’une fontaine d’agrément (toujours le monde méditerranéen), nous quittons notre havre de paix en direction d’Arles en coupant à travers la Camargue plutôt que de prendre l’A9.  Nous quittons le pays de la vigne pour celui des manades et, si nous ne voyons pas de taureaux ni de gardians montés sur des chevaux blancs (où est passé Crin Blanc ?), nous traversons de riches zones de culture de riz mais aussi d’arbres fruitiers.
Mais au fur et à mesure où nous nous approchons de la région de Marseille, l’activité devient plus industrieuse et le trafic routier, plus intense, fait plus penser à l’A1 qu’à la traversée des causses d’hier.
 Nous laissons Salon de Provence, Marseille et Aix-les-Bains et au large de Toulon, nous trouvons la mer qui ne nous quittera plus jusqu’à Gênes. Nous passons  à proximité de lieux de vacances connus comme St. Raphaël, Sainte Maxime, Saint Tropez, Cavalaire, puis nous quittons le Var pour arriver dans la région de Nice. Mais comme à chaque fois que je viens dans cette région, je suis frappé par la densité de l’activité humaine qui envahit tout, y compris les espaces pentus où poussent des tours d’habitation alors que de part et d’autre de l l’autoroute se trouvent d’autres immeubles sans parler de la voie ferrée qui a l’avantage de mettre Paris à quelques heures. Heureusement, la mer et un soleil radieux et chaud sont avec nous. Dans tout cela, nous profitions d’un arrêt pour téléphoner à Lilas et lui souhaiter (avec un peu de retard car hier soir nous n’avons pas réussi à la joindre) un bon anniversaire de 4 ans.
Après nous être arrêtés dans la banlieue de Nice pour faire le plein d’essence (le diesel coûte 1,60 € /l en Italie, et la voiture a soif), nous entrons en Italie où, comme du côté français, les tunnels succèdent aux viaducs mais où les villages tout aussi escarpés qu’en France, sont dominés par le clocher-campanile ocre ou blanc de l’église.
Nous passons ainsi à proximité de San Remo puis de Savona avant d’atteindre Genova où nous bifurquons plein nord en direction de Milan le long d’une autoroute que j’ai empruntée bien des fois au sortir de l’avion Roquette pour aller de l’aéroport de Gênes à Cassano. Au bout d’une cinquantaine de kilomètres, nous sortons de l’autoroute à Serravalle-Scrivia, passons devant un immense ensemble de magasins d’usines parfaitement US qui semble ne rien n’avoir à envier aux Gurnee Mills ou, plus précisément, avec ses rues de boutiques, aux Premium Outlets ! Sylvie a déjà prévu d’y faire un tour demain avant notre départ.
Puis nous arrivons au Relais Villa Pomela : nous sommes à près de 900 kms de Cordes. Le lieu est tout à fait fidèle à mon souvenir, une immense propriété, surplombant la plaine qui s’étend sur tout le nord de l’Italie. L’hôtel situé sur les lieux d’un château du XVIIème siècle et a été rénové dans le début des années 90 et les mauvaises langues disaient que les travaux avaient été financés par la mafia. Son élégance est également fidèle à mon souvenir et nous profitions de la fin d’après-midi dans cette atmosphère qui, je dois le dire, n’a rien de misérable, mafia ou pas !
Le restaurant, de très bonne qualité également, nous accueille pour un repas qui, inévitablement, commence par il primo, des spaghetti con vongole, italien pour des coques et des plats de poisson pour il secundo. Comme nous ne sommes pas loin de Roquette, nous rencontrons, sans étonnement, un collègue de Lestrem (dont je ne retrouve pas le nom) venu mettre au point le nouvel atelier de fermentation de Roquette qui produit de l’acide succinique.

Demain, nous nous dirigeons vers le nord-est et rencontrerons vraisemblablement la pluie !

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