mercredi 27 août 2014

Vacances Autriche 2014


26 août 2014 : le domaine du Grand Malherbes à Aimargues (Gard)





Mardi 26 août 2014 Cordes – Aimargues (Gard)

Une fois n’est pas coutume, c’est vers l’est que nous partons, le « Drang nach Osten » ou, pour être plus précis, le « Drang nach Österreich » puisque nous partons pour 15 jours de découverte de l’Autriche, en voiture.
La route est longue (plus de 1 400 kms) vers Innsbruck, notre première destination autrichienne et nous la ferons en 3 étapes. La première nous mène à Aimargues, dans le Gard, à proximité d’Aigues-Mortes.
Nous quittons Cordes en début d’après-midi et prenons la route d’Albi puis de Millau. Nous longeons la vallée du Tarn, où nous étions venus dimanche pour un vide-grenier, et passons à Marssal. La route monte et bientôt nous rejoignons les grands espaces de l’est du Tarn et de l’Aveyron : à perte de vue, s’échelonnent des collines, entre 400 et 750 mètres d’altitude, couverte d’une herbe rase où paissent des moutons (nous sommes dans le pays du Roquefort). Passé Saint-Affrique, toujours aussi moche, nous rejoignons l’autoroute A 75 vers Montpellier et c’est la plongée dans le monde méditerranéen. C’est aussi la plongée vers un monde de villes et les grands espaces vides du Tarn laissent la place à un enchevêtrement de routes et d’autoroutes et le contournement de Montpellier n’est pas sans dissiper ce sentiment.
Mais bientôt, nous arrivons au Domaine du Grand Malherbes, un beau domaine au milieu des vignes, encore récemment membre d’une chaîne genre «  Relais et Châteaux ».  Nous sommes vraiment dans le monde méditerranéen et au bord de la piscine, avec les palmiers, on se croirait presque à Marrakech. Mais, malgré une température de 29° C (qu’en pensez-vous, gens du Nord qui pensez à mettre en route votre chauffage ?), nous ne nous baignons pas… !
L’hôtel  ne faisant pas restaurant (c’est peut-être pour cela qu’il n’est plus un « Relais et Châteaux »), nous allons dîner à Aigues-Mortes, la ville d’où Saint-Louis est parti pour sa dernière croisade et mais que la mer a abandonnée, d’où le nom. La vielle ville est très touristique avec, dans la rue principale, des relents de Carcassonne, mais les remparts vus de l’extérieur, sont magnifiques dans la lumière du soir qui descend. Et comme il se doit, nous mangeons camarguais, avec des tellines (tout petits clovisses froids dans de la sauce à l’ail) et, en plat principal, de la gardane de taureau pour moi et une pierrade de poissons pour Sylvie. Et c’est dans un véritable décor d’opérette (est-ce le taureau que j’ai mangé ce soir, mais le décor évoque pour moi  Carmen et son toréador ?) que nous quittons Aigues-Mortes pour regagner notre hôtel.


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