mercredi 26 juin 2019

IRLANDE 2019

25 juin 2019 : Cherbourg-Dublin


Notre circuit en Irlande

Lundi 24 juin 2019 : en route … !
Il  y a quelques mois, en février, nous sommes allés passer des vacances dans des iles anglophones, Hawaii. Au programme pour cet été, une autre destination, insulaire et anglophone, mais pas tout à fait le même paysage ni la même culture, ni la même météo, puisqu’il s’agit de l’Irlande.
Nous quittons donc Cordes direction l’Irlande pour retrouver durant 3 semaines de vieux souvenirs. Depuis 1967, cela va faire,  en effet,  le dixième voyage de Sylvie dans la verte Erin et pour moi, le huitième depuis notre voyage de noces en 1970 !
Plutôt que de prendre l’avion, nous ferons ce voyage avec notre voiture car Sylvie veut être sûre d’avoir assez de place pour ramener tout ce qu’elle souhaitera. Pense-t-elle au Bushmills ?
En tout cas, pour aujourd’hui, une étape qui nous mène dans les environs du Mans. En effet, nous devons être demain mardi en début d’après-midi à Cherbourg d’où nous embarquerons pour Dublin. La route de Cordes à Cherbourg est trop longue pour être faite d’une seule traite en arrivant en milieu d’après-midi à Cherbourg
La route jusqu’à Vierzon est bien connue (y compris l’arrêt à l’Escale) puis nous traversons le Val de Loire et passons au large de Cheverny, Amboise, Chaumont (et donc Monteaux), Tours. Sur l’autoroute, on traverse la France, on ne la visite pas mais de bien agréables souvenirs reviennent à l’esprit.
Nous avons réservé une chambre au Mans Country Club, un immense parc de 22 hectares au milieu duquel siège un imposant château du XVII ième siècle. La clientèle est faite de nombreux anglais, y compris au restaurant, arrosant, sinon les deals acquis dans la journée, du moins le bon repas qui s’annonce. Le restaurant est, en effet de première classe tant par la nourriture (des escargots dans leur « cromesquis de charbon ») que par son service et son ambiance avec les cuistots en uniforme noir jusqu’à la toque.





 Départ de Cherbourg






Embarquement sur le WB Yeats

Mardi 25 juin 2019 Le Mans – La mer d’Irlande

Les radios nous rappellent que le temps est à la canicule et c’est vrai que la nuit est chaude dans notre chambre sans air conditionné.
Tellement chaude que tous les convives d’hier soir ont disparu, à moins que, tels des diables qui retournent dans leur boîte, ils n’aient été happés par leur travail. A croire que seuls les retraités ont le temps de prendre leur temps.
Mais, nous aussi, nous devons partir. Nous reprenons donc l’autoroute pour Cherbourg et passons par Alençon l’occasion d’évoquer l’origine de l’Orne de la famille Brault. Nous contournons ensuite Caen pour prendre la N 13 en direction de Cherbourg. Nous longeons alors les plages du Débarquement qui se rappellent à nous partout.
C’est ainsi que nous déjeunons dans une brasserie, opportunément située au bord de la nationale, entourée de vieux véhicules de l’US Army et abondamment décorés de dessins des années  45 – 50. Avec un menu écrit en français mais aussi en anglais et un « salad bar » digne des Ruby Tuesday, on se croirait aux US.
Les radios sont toujours là à nous rabattre les oreilles des températures caniculaires qui règnent en France, ce qui doit bien faire rire les gens ici où la température  n’est que de 19°C aujourd’hui à midi !
Nous voilà bientôt à Cherbourg. Nous prenons directement la direction du Port Maritime et arrivons à 14 h 30 au Check In des Irish ferries. Nous avons pratiquement parcouru 1 000 kms (989 pour être précis) depuis notre départ de Cordes.
Tout est bon enfant mais se passe lentement ; en définitive, nous aurons passé une bonne après- midi au bord de la mer car une jetée recouverte d’une multitude de voitures qui attendent pour entrer dans un bateau à quai n’est-elle pas au bord de la mer ?
Et miracle, bien que l’embarquement des véhicules n’ait commencé qu’à 16h15, notre navire, le Yeats, lève l’ancre à 17h10 pour un horaire officiel de 17h00.
Nous faisons connaissance avec notre cabine, pas aussi spacieuse que celle de notre croisière en Alaska mais bien supérieure à la description que m’en avait faite Sylvie où je m’attendais à quelque chose comme un demi-compartiment de couchette SNCF, où, comme aurait dit Elise (quand elle était petite !), j’aurais dormi sur la table !

La mer est d’huile et c’est à peine si on sent le bateau avancer. Tant mieux, car la réputation de la mer d’Irlande est mauvaise pour ceux qui ont le mal de mer.
Il ne nous reste plus qu’à prendre un bon premier repas irlandais avec du Beef and Guinness Pie (ah, Hula Pie, qu’es-tu devenu ?) arrosé, cela va sans dire, d’un verre de Guinness.

La nuit ne va pas tarder à tomber sur la mer et nous nous couchons.





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