vendredi 28 juin 2019

IRLANDE 2019

28 juin 2019 : Bushmills, Giant's Causeway et la Causeway Road







 Bushmills : la plus vieille distillerie du monde  (1608), en arrêt pour maintenance, aujourd'hui.








 La Chaussée des Géants, ce matin et du haut de la falaise.








 De Bushmills à Coleraine par la Causeway Road


Très "british" : vacances au bord de la mer !


Vendredi 28 juin 2019  Giant’s Causeway

Le petit déjeuner pris, très irlandais aujourd’hui encore, avec du brown bread et de œufs accompagnés de boudin de 2 sortes, notre première visite de la journée est consacrée à la distillerie Bushmills qui, ayant été fondée et  commencé à payer des impôts en 1608, se targue d’être la plus vieille usine de production de whisky du monde toujours en activité.
Malheureusement, l’usine connaît en ce moment une « période de silence » et est mise à l’arrêt pour entretien. Nous ne pourrons donc pas en visiter l’intérieur ce qui ne nous empêche pas de faire le tour par l’extérieur de certains ateliers  et d’acheter 4 verres à whisky pour compléter nos verres Maker’s Mark.
Nous avons  donc tout le temps pour retourner vers la Chaussé des Géants. Nous commençons par visiter le visitor’s center tout proche de notre hôtel. A côté d’une giftshop plutôt bien fournie, se trouve une petite exposition sur la Chaussée en elle-même.
Nous y découvrons l’explication de l’origine des formes géométriques et régulières de sécrétions de basalte telles que nous les voyons. Elles résultent d’un refroidissement très lent du basalte sous des couches de calcaire dont la pression finit par le craqueler de manière régulière. Ajoutez-y ensuite un coup de rabot produit par les glaciers, le calcaire disparait et met à jour le basalte et ses découpes.
Une autre partie de l’exposition est consacrée à l’historique de l’intérêt porté par l’homme à cette chaussée depuis l’épisode légendaire l’attribuant à un géant irlandais désireux de rejoindre l’Ecosse pour y affronter son ennemi, un géant écossais. Puis au XVIII ième siècle, un intérêt scientifique, et l’arrivée des touristes du XX ième venus par le bateau, le train puis la voiture. Inscrite en 1986 au patrimoine de l’humanité, la Chaussée des Géants est le site le plus visité d’Irlande. Il suffit de voir les files d’autocars pour s’en convaincre et se dire que notre promenade d’hier soir, où nous étions pratiquement seuls, était une très bonne idée. Nous avions évité le monde hier soir, nous l’éviterons à nouveau aujourd’hui en nous promenant sur le chemin qui longe le bord de la falaise et nous donne de belles vues sur la mer ou la campagne dans les couleurs grises, vertes et bleues. Des paysages que l’on voit généralement dans les brochures touristiques, en pensant ne jamais les voir en réalité.
L’après-midi est consacrée à poursuite de notre visite de la côte vers l’ouest avec toujours cette mer sous un soleil radieux. Nous commençons par nous trouver devant le château de Dunluce, ruine majestueuse surplombant la mer d’un château dont, en 1635, les cuisines ont été englouties par la mer suite à l’effondrement d’un pan de  la falaise sur lequel il était construit.
 Toute cette région est manifestement une région de villégiature à en juger par le nombre de (modestes) villages de vacances. Nous traversons des bourgades comme Bushmills, Portrush, Portsteward, Coleraine. Parfois nous y trouvons un style bien britannique avec des maisons « semi detached » ou dotées de bow windows, dignes des banlieues anglaises ; d’autres font un peu penser aux stations balnéaires de la côte belge,  fortement urbanisées ;  mais toutes ont un  petit air de fête sous ce beau ciel bleu : les drapeaux flottent au vent, les familles se promènent, les retraités prennent leur thé au dos de leur voiture : les vacances scolaires d’été en Irlande du Nord commencent ce week-end !
Avant de dîner, nous terminons notre journée comme nous l’avons commencée, en compagnie de Bushmills, mais cette fois–ci sous forme d’apéritif.
La journée se termine. La météo annonce que le temps va se dégrader et c’est vrai que le ciel devient gris et que le vent se lève…Nous nous couchons !


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