samedi 7 juillet 2018

USA 2018 : 7 juillet 2018

7 juillet 2018 : Tacoma





 Albert Paley







 Dale Chihuly




 Tacoma : Museum of glass








 Tacoma : the Bridge of Glass





 Tacoma : l'ancienne Union Station (maintenant US Courthouse)


 Alain regardant la coupe de foot : Russie-Croatie






 Dale Chihully




 Artistes américains






 Artistes immigrés



 ... Par les non indiens




 Les indiens vus par les indiens...



 Tacoma Museum of Art



 Tacoma





Arrivée sur Seattle

Samedi 7 juillet 2018 Tacoma (WA)
L’arrivée hier soir dans les embouteillages autoroutiers puis dans le vide du centre-ville ne nous avaient pas fait grande impression. Voyons ce qu’il en sera de cette journée de samedi pratiquement entièrement consacrée à Tacoma.
Au programme, 2 musées : le Tacoma Glass Museum et le Tacoma Art Museum, situés tous les deux dans le centre-ville, à quelques encablures de notre hôtel, dans la partie universitaire de la ville.
Comme nous l’avons souvent remarqué, le verre occupe une place de choix dans l’art américain (beaucoup plus que la poterie) et nous en avons une fois de plus l’illustration dans ce musée récent où sont mis en valeur deux artistes. Le premier, Albert Paley, a commencé sa carrière comme orfèvre puis s’est spécialisé dans le travail du métal pour des pièces monumentales. A la fin des années 90, il a découvert, en travaillant avec Corning Glass, le Kovar, un verre qui fond à la même température que l’acier qu’il utilisait. Il l’a donc associé au métal pour obtenir des pièces composites aux formes improbables, qui sont très innovantes, mais qui, à mon sens, font perdre un peu de la légèreté du verre.
L’autre artiste, Dale Chihuly, est un enfant du pays qui s’est formé au contact des verriers de Murano. Ses œuvres sont,  elles aussi, de formes élaborées obtenues par soufflage mais très colorées et montrent à quel point le verre peut être source de création esthétique. La preuve en est dans toute une exposition de fleurs d’inspiration japonaise qui sont exposées au musée mais également à l’extérieur le long d’un Venetian Wall.
Et, comme à Corning, un atelier de verre est installé dans le musée où une équipe travaille sous la direction d’un maître verrier et où l’on voit qu’il s’agit d’un travail d’équipe, où chacun a son rôle, un travail ardu et qui demande de la patience.
Toujours pour illustrer le caractère inventif du travail du verre,  des verriers ont reproduit des dessins d’enfants et le résultat est saisissant.
Alors que la Croatie élimine aux tirs au but la Russie, Il est l’heure de manger et nous quittons ce musée avec un hamburger et une pomme. Vous êtes invités à venir les voir à Cordes…..!
A côté d’une section largement consacrée là aussi au verre et notamment à Chihuly, le deuxième musée au programme d’aujourd’hui est un de ces musées d’un style nouveau que l’on trouve maintenant aux USA où les œuvres exposées ne le sont pas dans un souci historique ou encyclopédique mais dans l’intention de permettre aux visiteurs de réfléchir sur un thème en voyant comment des artistes ont travaillé ce thème. Une exposition y est par exemple consacrée à la façon dont des artistes émigrés ont évoqué leur nouveau pays et invite les visiteurs à réfléchir à ce que cela évoque pour eux par rapport à l’émigration. Sujet au combien politique dans les USA de Trump, sachant que nous sommes dans un état largement démocrate… !
Ou, encore, des tableaux sur la façon dont sont représentés les indiens, par les blancs et par les indiens eux-mêmes, et ce que cela signifie aux visiteurs.
Voilà deux belles visites (même si le musée de Corning NY est plus riche et plus complet, mais c’est un record dans son genre) qui permettent à Tacoma de remonter dans notre esprit en montrant la richesse des musées locaux et comment ils participent à faire connaître les artistes locaux (combien de musée dans le Tarn ont présenté les œuvres de Brayer ou de Jean-Marc ?)
Maintenant, direction Seattle, distant d’une cinquantaine de kilomètres. Notre hôtel, un Holiday Inn, est dans le centre de la ville que nous traversons d’abord pour trouver une messe, que nous ne trouvons pas, puis notre hôtel, que nous trouvons, alors que la ville est couverte de monde, piétons comme voitures.




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