Au revoir Des Moines
De nouveau Winterset
Winterset : Le Iowa Quilt Museum dans l'ancien JC Penney's
Voilà ce qui arrive quand la femme reste trop longtemps dans le magasin !
Rodell's Steackhouse et la machine à fumer la viande
Sur la route
La skyline de Omaha
Le Missouri à Omaha
Mercredi 7 juin
2017 : Des
Moines (Iowa) – Omaha (Nebraska)
Nous
quittons aujourd’hui Des Moines pour Omaha (que Sylvie s’entête à appeler
Obama) dans le Nebraska. Nous aurons été très contents de découvrir la ville de
Des Moines qui nous a semblé spacieuse, agréable à vivre, dynamique, bien loin
de l’image conservatrice et un peu rétrograde que l’on donne volontiers à
l’Iowa. Bien sûr, l’agro-alimentaire y est important (the World Pork Expo ouvre
ses portes aujourd’hui, consacrée au marché de la viande de porc) mais la ville
est devenue en quelques décennies la première ou deuxième ville des USA en
matière d’assurance et un grand centre financier. Une de ces villes moyennes
américaines (l’agglomération compte 700 000 habitants dont 250 000
habitent Des Moines) où il doit faire bon vivre, suffisamment grande pour avoir
de nombreuses ressources et pas trop pour souffrir des maux des grandes villes.
Omaha est
situé plein ouest, à 140 miles de Des Moines mais plutôt que de prendre l’Interstate
80 qui relie San Francisco au New-Jersey et nous mènerait à destination en un
peu plus de 2 heures, nous préférons nous enfoncer dans la campagne ce qui,
dans un premier temps, nous mène à Winterset où nous étions hier en fin
d’après-midi.
Laissant de
côté John Wayne et les ponts couverts du Madison County, nous retrouvons la
jolie petite ville et sa place au milieu de laquelle trône le palais de justice,
entourée de boutiques de tout genre (meubles, agence immobilière, cabinet
d’avocat, banque, quincaillerie) mais surtout un « Iowa quilting museum ». La vocation d’état est peut-être un peu
prétentieuse et les patchworks présentés le sont dans la cadre d’une grande
manifestation nationale annuelle destinée à honorer les « veterans »
(anciens combattants).
Ceux qui
ont été faits dans la région et seront donnés cette année, le 9 juillet, sont
exposés : c’est du beau travail, une débauche de « red white and blue » mais pas une
débauche d’originalité ! Mais parmi les boutiques, Sylvie trouvera une
belle boutique de patchwork devant laquelle, malheureusement, je serai resté
trop longtemps à l’attendre, comme vous le montrera la photo qu’elle a prise.
Après avoir
fait un repas typique de l’Iowa (BBQ ribs et épaisse tranche de jambon) dans un
restaurant qui fume sa propre viande, nous parcourons la campagne. Tous les 10
à 15 miles, nous traversons un village avec sa station- service et son
concessionnaire John Deere. La route gentiment vallonnée, tourne de temps en
temps, alors que sur les côtés on voit le panache de poussière produit par les
véhicule qui circulent sur les « gravel roads » (routes couvertes de
gravillons). Nous nous enfonçons dans la steppe, mais, contrairement à ce que
nous avions vu plus au nord, une steppe verte et non plus brune car,
entretemps, le maïs a bien poussé comme le soja qui commence à sortir de terre.
Mais au
loin, nous apercevons la skyline de Omaha, la ville la plus peuplée du Nebraska,
sur les bords de la rivière Missouri qui fait la limite entre les deux états.
Notre
hôtel, un Residence Inn à nouveau, est en plein centre-ville dans un bâtiment
fédéral de l’entre-deux-guerres. Mais le prix des restaurants à proximité sont exorbitants
et nous préférons prendre la voiture pour aller dans un Longhorn (une chaîne
que Sébastien doit connaître) où nous mangeons aussi bien pour 2 à 3 fois moins
cher.
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